29 février 2008

Secret Story



« J'en suis venu à aimer le secret. Lui seul rend la vie moderne merveilleuse ou mystérieuse. »

Propos tenus par Basil Hallward dans
Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde


PS 1 : Cher Oscar, ne m'en veux pas de t'associer à cette nullissime émission de TF1... mais ça colle bien à l'esprit du billet ! ;-)
PS 2 : Si vous ne comprenez pas ce billet, c'est normal ! C'est une private joke pour les copains et les copines qui se reconnaîtront ! :-)))

21 février 2008

Et si on fêtait la Saint-Patrick ?


Le lundi 17 mars, c'est la Saint-Patrick, la fête nationale de l'Irlande. A cette occasion, les participantes du Club des Théières de Paris ont décidé de se plonger dans la littérature irlandaise ! C'est pourquoi nous allons lire un (ou plusieurs) livre(s) d'un auteur irlandais et nous publierons tous nos billets sur ces romans le jour de la Saint-Patrick ! Si ça vous dit de vous joindre à nous, vous êtes les bienvenus !

J'ai un peu honte de vous l'avouer mais quand j'ai commencé à chercher ce que je pourrais lire pour cette occasion, aucun auteur irlandais ne m'est venu à l'esprit immédiatement (honte sur moi !). Et en fait, je me suis vite rendue compte que je connaissais déjà pas mal d'auteurs irlandais. En voici une liste non exhaustive (loin de là !) : James Joyce, Jonathan Swift, Oscar Wilde, C.S. Lewis, Bram Stoker, Samuel Beckett, Column McCann. J'ai donc fait mon choix parmi cette liste et voici ce que j'ai dans ma PAL en vue du 17 mars :

Dublinois de James Joyce
Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Les saisons de la nuit de Colum McCann

Si vous voulez en savoir plus sur la littérature irlandaise, rendez-vous ICI (un dossier de la librairie Compagnie) ou LA (Wikipédia).

Et vous pouvez aussi aller lire les billets hautement kulturels de Fashion Victim, Stéphanie et Tamara ! Elles participent aussi : Chiffonnette et Praline.


Rendez-vous le 17 mars !

(Copyright : Ce sont mes photos de notre voyage à Dublin en mai 2005 !)

20 février 2008

Trois questions à... Maryse Wolinski


Aujourd'hui, c'est Maryse Wolinski qui répond à mes questions !

Maryse Wolinski est journaliste, auteur de livres pour enfant, de romans (La femme qui aimait les hommes, La chambre d'amour, La tragédie du bonheur, etc.), de livres-documents (Si tu veux maigrir, mange !, Nous serons toujours jeunes et beaux, etc.) et de récit (Chambre à part). Elle a aussi écrit des paroles de chanson et des scénarii de séries télévisées.

Son nouveau roman, La Mère qui voulait être femme, sortira le 6 mars prochain aux éditions du Seuil.

Et Maryse Wolinski est aussi une dévoreuse de livres, qui a un blog où elle parle de ses écrits mais aussi de ses lectures ! Et elle vient de lancer une nouvelle rubrique, Femmes & Histoire, où elle nous parle de ces femmes qui ont fait ou font l'Histoire.

Copyright : Philippe Matsas (Agence Opale)
(Source)


- Etes-vous une "grosse" lectrice ?

Je suis une "grosse" lectrice depuis mon enfance. J'estime avoir appris plus à travers les personnages des grands romans de mon enfance qu'à travers mon expérience familiale. Et ma vie professionnelle a fait que je le suis devenue de plus en plus. J'écris donc je lis.


- Comment choisissez-vous vos lectures ?

Il y a un certain nombre d'auteurs que je suis régulièrement. J'en découvre d'autres à travers les lectures de mes amis ou bien les conseils de personnes avec lesquelles je travaille. Ainsi, dernièrement, ma directrice littéraire, Catherine Nabokov, m'a fait découvrir le très beau roman du suédois Enquist : Blanche et Marie. Je lis encore les critiques des suppléments littéraires.

- Avez-vous un auteur ou un livre culte ?

J'ai plusieurs livres que je lis et relis souvent. Sont-ils des livres culte? Le Rivage des Scythes de Julien Gracq, les 3 tomes des Chemins de la Liberté de Sartre et La Nausée, le Cours de philosophie en six heures un quart de Witold Gombrowicz, Alain de Botton et sa Petite philosophie de l'amour, enfin, depuis plus récemment, le chef d'oeuvre de Pierre Michon: Le roi vient quand il veut. Et j'oublie Thérèse Desqueyroux, ce très grand Mauriac.



- Quel est votre dernier coup de coeur littéraire ?

Pierre Michon: Le roi vient quand il veut et Paul Orlof Enquist: Blanche et Marie. Mais aussi Belle-soeur de Patrick Besson.



- Comment lisez-vous ?

Je lis à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Selon mon temps de travail. A mon bureau,, dans un fauteuil, dans mon lit, ou encore dans ma voiture entre deux rendez-vous.



Merci, Maryse, pour vos réponses !
Et je vous invite à aller découvrir
le blog de Maryse Wolinski !

16 février 2008

Carton - Serge Joncour

ou l'Histoire d'un libraire qui se transforme en carton
Eden Fictions (2003)
(89 pages)




Voici un livre qui m'a été prêté par Goelen ! J'avais été intrigué par son avis (ici) et elle savait bien que j'avais envie de tout lire Joncour. C'est pourquoi elle me l'a gentiment proposé !

« Libraire est un métier à risques. A bien faire, la tétanie s'installe et, du jour au lendemain l'être de chair se transforme en PLV, en tête de gondole. Sous la pression marketing, la silhouette cannelée devient un auteur qui cartonne. »

(4ème de couverture)

Vous avez bien lu : cette histoire nous raconte l'aventure cartonnée d'un libraire. Le narrateur travaille au rayon Livres d'un hypermarché, à côté de la boucherie. Et un jour, il devient une PLV, une Publicité sur le Lieu de Vente. A travers cette drôle d'histoire, Serge Joncour parle du métier de libraire, ainsi que du marketing du livre.

Bien que j'ai retrouvé - avec beaucoup de plaisir - l'écriture travaillée de Serge Joncour, je n'ai pas été emballée par cette critique humouristique du monde de la vente du livre... Impossible de vraiment accrocher à cette histoire. Peut-être est-ce à cause du narrateur, le libraire cartonné, dont le ton ne m'a pas plu et qui donc n'a pas su me convaincre avec tout son discours...

C'est un loupé, mais qui ne m'empêchera pas de continuer à lire Serge Joncour !

Si vous souhaitez faire voyager ce livre par chez vous, il faut vous inscrire chez Goelen ICI.

Autres titres de Serge Joncour que j'ai lus :
- U.V.
- Situations délicates

15 février 2008

Judas - Tassia Trifiatis

Leméac Editeur (2007) (135 pages)

Tous les 15 du mois, découvrez le premier roman d'un auteur québécois !






Neffeli - la narratrice - a 3 hommes dans sa vie : son Père, « le placier de [sa] vie », Haïthem, « [son] fiancé qu['elle a] l'intention de quitter » et Yehouda, le garçon juif, le pieux... son amant. Une rencontre amoureuse entre deux êtres qu'une religion sépare, voilà ce que nous raconte Tassia Trifiatis dans son premier roman, Judas.

Neffeli et Yehouda se rencontrent à l'hôpital, suite à l'avortement de cette dernière. Yehouda va vite prendre la place de cet enfant perdu... Voilà surement une des choses qui m'a déplu dans ce roman : la base de cette histoire d'amour, ce jeune homme que la narratrice appelera souvent son enfant, qui en devient un substitut... alors que si peu d'années les séparent et qu'ils s'aiment.

Et l'amour n'est pas le plus fort face à la ferveur religieuse de Yehouda. Alors qu'on pourrait croire que le fiancé de Neffeli est L'obstacle à leur histoire, hé ben non, c'est la ferveur religieuse de Yehouda qui va être une entrave...

J'avoue que tous ces éléments ne m'ont guère fait accrocher à l'histoire. De plus, je n'ai pas été, non plus, emballée par l'écriture de Tassia Trifiatis. Elle est pleine de métaphores... un peu trop, à mon goût. Pendant un paragraphe, elle va faire des métaphores sur un même thème. Je les ai parfois trouvées maladroites, mais j'ai surtout trouvé qu'il y en avait trop. Et puis la narratrice n'était pas tout le temps clair et j'avoue que cela m'a quelques fois perturbé...

En conclusion, mon avis reste très mitigé sur ce roman, n'ayant été emballée ni par l'histoire, ni par l'écriture de Tassia Trifiatis...

Retrouvez les avis des autres chroniqueurs de la Recrue du mois, ainsi que des articles de journalistes sur le blog de la Recrue ! Ou alors, vous pouvez aussi aller directement sur leur blog : Catherine, Danaée, Eric, Jules, Lucie et Venise (je mettrai les liens au fur et à mesure de la publication des billets). (Et une grosse pensée pour Carole !)

13 février 2008

De bons présages

Neil Gaiman & Terry Pratchett
Lu dans l'édition J'ai lu (435 pages)

Y-a-t-il un Ange et un Démon (enfin un Ange qui a Trébuché) et un Inquisiteur deuxième classe et une Occultiste Pratiquante et un Inquisiteur Sergent et une Jézabel fardée (en matinée seulement : le jeudi sur rendez-vous) et des enfants (Les Eux) pour sauver la Terre de l'Apocalypse ?

(Source)


Je continue dans ma Fantasy-thérapie... Après Stardust et Neverwhere, du maintenant cultissime Neil Gaiman, et histoire de ne pas aller trop vite quand même, je me suis attaquée à De bons présages, de Terry Pratchett et... Neil Gaiman !

« L'Apocalypse ! Depuis le temps qu'on en parle... Eh bien, c'est pour demain. Enfin, dans onze ans, très exactement. Depuis que Dieu a créé le monde et Satan l'enfer, chacun des deux chercher à tirer la couette à lui. Pour défendre leurs intérêts respectifs, ils ont leurs envoyés spéciaux sur terre. Côté Bien : Aziraphale (ange de son état, bibliophile et libraire à mi-temps). Côté Mal : Rampa (démon, lunettes noires et boots en peau de serpent, propriétaire d'une Bentley). Et l'Apocalypse, ça ne les arrange pas du tout. Parce que, vous savez ce que c'est, quand on vit quelque part depuis des siècles, on a ses petites habitudes. Alors ange et démon vont doubler leurs patrons et toute mettre en oeuvre pour faire capoter l'Apocalypse. »
(4ème de couverture)

Voici un roman excessivement drôle ! C'est un pur moment de régalade ! L'histoire est simple : l'Apocalypse a été programmée... va-t-elle avoir lieu ? Au cours de cette épopée, nous faisons la connaissance de plein de personnages aussi cocaces les uns que les autres ! Bien sûr, au premier plan, il y a l'ange Aziraphale et l'ange déchu Rampa. On fait aussi la connaissance des cavaliers apocalyptiques... qui sèment la MORT, la Guerre, la Famine et la Pollution sur leur passage. Il y a aussi Toutou, le molosse des enfers. Et il y en a plein d'autres ! C'est du pur bonheur ! On se marre tout le long. Les auteurs ont su utiliser chaque situation, chaque action, chaque mot pour nous faire rire... Même le traducteur est drôle dans sa seule et unique note de traduction !

Et pour revenir à une discussion qui a eu lieu hier parmi les Happy Few, je vois bien James Marsters - l'acteur qui jouait Spike dans Buffy - dans le rôle de l'ange déchu Rampa, avec ses lunettes noires et ses boots en peau de serpent, au volant d'une Bentley. Car oui, j'imagine très bien ce roman adapté au cinéma. (Peut-être est-ce déjà fait ?) Le découpage des différentes scènes donne un rythme entraînant et intrigant au roman, qui correspond parfaitement à un montage cinématographique digne de ce nom. Je suis sure que ce serait un super film, très très drôle.

En attendant, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet ouvrage composé à 2 mains... ou à 4 mains. Ca dépend si les deux auteurs écrivent à la main ou sur un ordinateur... ! Je serais d'ailleurs curieuse de savoir comment Terry Pratchett et Neil Gaiman s'y sont pris... En tout cas, on sent qu'ils ont du bien rigoler en écrivant ce roman !

12 février 2008

Trois questions à... Christine Spadaccini

La semaine dernière, je vous ai parlé du recueil de nouvelles, Existe en ciel. Malgré mon avis peu enthousiaste, son auteur, Christine Spadaccini, alias Kiki, a écrit un joli billet sur son blog à propos de mon billet, et surtout, elle a accepté de répondre à mes questions sur ses lectures ! Je laisse donc la parole à Kiki...


- Es-tu une grosse lectrice ?

Oh yes, je bouffe du book à tour de bras, je suis bouli-mots ! J’en lis trois par semaine au mini, un dans chacune de mes langues (français, anglais, espagnol). Cette semaine : « La cazadora de astros » de Zoé Valdés, « Un dimanche au cachot » de Patrick Chamoiseau et « The Brief Wondrous Life of Oscar Wao » de Junot Diaz.


- Comment choisis-tu tes lectures ?

Depuis quelques temps, en ce qui concerne la littérature française, principalement en parcourant les blogs, je passe piquer une idée dans la tour de Clarababel, un mille-feuilles parfum Amanda Meyre, chiper quelques Caro[lignes], je picore aussi chez La lettrine, dans les chroniques de Mandor et sur Strictement confidentiel


- As-tu un auteur ou un livre culte ?

« Si ma tante se sentait agitée, elle demandait sa tisane et c’était moi qui étais chargé de faire tomber du sac de pharmacie dans une assiette la quantité de tilleul qu’il fallait mettre ensuite dans l’eau bouillante. Le dessèchement des tiges les avait incurvées en un capricieux treillage dans les entrelacs duquel s’ouvraient les fleurs pâles, comme si un peintre les eût arrangées, les eût fait poser de la façon la plus ornementale. Les feuillages, ayant perdu ou changé leur aspect, avaient l’air des choses les plus disparates, d’une aile transparente de mouche, de l’envers blanc d’une étiquette, d’un pétale de rose, mais qui eussent été empilées, concassées, ou tressées comme dans la confection d’un nid. Mille petits détails inutiles – charmante prodigalité du pharmacien – qu’on eût supprimés dans une préparation factice, me donnaient, comme un livre où l’on s’émerveille de rencontrer le nom d’une personne de connaissance, le plaisir de comprendre que c’était bien des tiges de vrais tilleuls, comme ceux que je voyais, Avenue de la Gare, modifiées, justement parce que c’étaient non des doubles mais elles-mêmes et qu’elles avaient vieilli.
Cette flamme rose de cierge, c’était leur couleur encore, mais à demi éteinte et assoupie dans cette vie diminuée qu’était la leur maintenant et qui est comme le crépuscule des fleurs.
»


- Quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

Louis de Bernières, auteur anglais, dont j’ai récemment découvert le style jouissif, truculent et rempli d’humour, une vraie et belle verve romanesque au service d’histoires rocambolesques, pleines d’onirisme et de cette vision particulière de l’humanité, à la fois aimante et terriblement désabusée. Je recommande notamment sa trilogie sud-américaine : « The War of Don Emmanuel’s Nether Parts », « Señor Vivo and the Coca Lord », « The Troublesome Offspring of Cardinal Guzman ». Le premier est traduit chez Stock par Frédérique Nathan sous le titre « La guerre des fesses de Don Emmanuel ».


- Comment lis-tu ?

Je lis au lit, la nuit. J’aime réveiller les mots au halo léger de ma lampe de chevet et les voir me dire « hello », encore un peu endormis dans la chaleur des lignes, puis s’étirer longuement en paragraphes de satin, me sourire et finir par exploser les oreillers, bataille rangée au fil d’une belle plume, mes insomnies sont des romans et certains livres me font rêver plus que le sommeil …


Un énorme merci, Kiki, pour tes réponses !

11 février 2008

Le Rêve de Balthus - Nathalie Rheims

Fayard - Léo Scheer (2004)
Folio (2007)
(117 pages)





« Léa se réveille en sursaut. Dans l'immeuble d'en face, elle entrevoit un grand tableau, à peine éclairé. La toile représente deux jeunes filles, l'une endormie sur un canapé, l'autre penchée au-dessus d'elle, une rose jaune à la main. Léa reconnaît la scène du cauchemar qui l'a réveillée et se souvient de cette phrase énigmatique prononcée par son père disparu : « Tout est dans Le Rêve de Balthus. »

C'est le commencement d'un parcours initiatique, de Paris à Venise, celui d'une confrérie qui tend à percer les secrets de l'immortalité.

Chef-d'oeuvre de la peinture du XXe siècle, Le Rêve de Balthus devient ici le personnage principal d'un roman, qui nous fait remonter le temps jusqu'à la Renaissance italienne, à la poursuite, dans les oeuvres d'art, de la vérité et de la beauté.
»

(4ème de couverture)


Hum... que dire ? Je suis bien embêtée car j'avais adoré le dernier livre de Nathalie Rheims, celui grâce auquel je l'ai découverte : Journal intime. Emballée par cette lecture, un jour que je me promenais (innocemment, vous vous doutez bien) à la FN@C, je me suis laissée tenter par ce titre, Le Rêve de Balthus, car il faisait moins de 120 pages et que c'était un roman (Journal intime est plutôt une auto-fiction).

Je crois que ce jour-là, j'aurais mieux fait de passer mon chemin...

Bah oui, car là, j'avoue que je n'ai rien compris à ce roman. Je serais bien en peine de vous en dire plus que le 4ème de couverture. Je peux juste vous dire que je suis complètement passée à côté ! Je n'ai pas rien compris à l'histoire. Enfin si, quelques brides, mais je n'ai pas compris la philosophie derrière, ce que l'auteur a voulu nous montrer. Les personnages ne m'ont pas convaincu. Le côté fantastique du roman ne m'a pas convaincu. Je crois que rien ne m'a vraiment convaincu. Je crois que je n'étais pas la bonne lectrice pour ce genre de roman. Oui, car même si je n'ai rien compris, je reste persuadée (quoique pourra en dire Fashion) que certaines personnes sont plus sensibles à ce genre de littérature où il faut se creuser les méninges, réfléchir pour retirer la vraie saveur d'un roman. Pour moi, il faut que la compréhension du livre soit immédiate, sinon je me perds...

Mais ce n'est pas pour autant que je vais laisser tomber Nathalie Rheims car il y a encore plein d'autres de ses livres à découvrir ! Je vais juste être plus prudente lors de mes tribulations en librairie... ;-)

Edit de 13h14 :
Retrouvez aussi l'avis de Clarabel qui était autant dans le brouillard que moi lors de cette lecture ! ;-)

08 février 2008

Swap Noir c'est noir

Comme promis, voici tous les détails et les photos de mon colis du Swap Noir c'est noir !

Je dois avouer que cela faisait plusieurs jours que j'harcelais les organisatrices pour savoir si mon colis était déjà parti ou non... mais elles étaient inflexibles ! Je trépignais... comme un enfant à Noël !!! Même pire je crois...

Et donc, comme je vous le disais hier, tard dans la nuit, hier soir, Fashion Victim m'a (enfin !!!!) remis en main propre mon colis. Car ma swappeuse, c'est sa maman, Martine !!!

Pour la petite histoire... Le colis m'a été remis vers 19h... alors que nous étions à la Litote et qu'on allait assister à une lecture d'auteurs (de la collection Déplacements du Seuil, collection dirigée par François Bon). Après cette lecture, nous avions un dîner... donc impossible d'ouvrir le colis avant d'être chez moi ! J'évitais donc de trop y penser... Et donc à 00h30, une fois rentrée chez moi, j'ai pu ENFIN découvrir le colis concoctée par Martine !!!




Voici donc ce que j'ai découvert en l'ouvrant :



J'ai donc retiré les cadeaux non emballés pour découvrir...


... plein de paquets-cadeaux blancs et noirs !!! Je me suis donc empressée de tout déchirer avec plaisir. Et voici donc TOUT le contenu du colis :

C'est énorme, je sais !!!!

Et, maintenant, voici tous les détails !!!!


Je n'aime pas le café, mais par contre, je suis une fana de thé ! Martine a choisi pour moi :
- un thé de Ceylan, aromatisé au caramel du Monde du Thé
- un thé Lipton en vrac, Himalayan Sunrise, qui est un thé blanc en feuilles aromatisé, citron vert et citronnelle (ça tombe bien, je connais très peu le thé blanc !)
- un thé vert à la rose et à la cerise
Voilà de quoi découvrir de nouveaux thés et de nouvelles saveurs !

Elle m'a aussi offert :
- un infuseur à thé solo aux formes originales ! (Je n'en avais jamais vu de comme ça.)
- deux beaux mugs blancs et noirs, pour mon homme et moi !

Et vous pouvez aussi remarquer, au passage, les amandines (des amandes entourées de chocolat, j'adore !!!) et les bonbons Werther's !

Ensuite...


... du chocolat :
- il y a 3 mini tablettes de chocolat Villars : chocolat au lait et chocolat noir aux pépites de café, et du chocolat au lait suisse
- du Toblerone (j'adore !)

Sachez que j'ai été raisonnable et que je ne me suis pas jetée sur le chocolat cette nuit. Mais vivement la fin de ma journée de boulot !

Il y avait aussi un aimant New York Coffee (qui se trouve déjà sur mon frigo) et 3 petits carnets Moleskine (ils sont vraiment beaux et ce sont mes premiers carnets Moleskine), avec un mini-stylo-porte-clef, très pratique pour le sac à main.

Et aussi...


... quelques marque-page, et surtout deux cartes, l'une étant une ancienne affiche et l'autre une vieille jaquette Le Masque. Avec derrière un petit mot de Martine pour m'expliquer ses choix !

Et enfin...


... les livres :
- Dix petits nègres d'Agatha Christie : Martine a écrit : "le whodonit absolu peut-être ?" J'ai lu ce roman, il y a très longtemps... je suis donc ravie d'avoir maintenant mon propre exemplaire (en plus, j'aime bien les éditions du Masque) et de pouvoir le relire !
- L'homme au complet marron d'Agatha Christie : Je ne connais pas du tout ce roman. Et Martine a écrit : "roman à part dans l'oeuvre d'A.Christie que j'aime beaucoup. Anne B. est une lointaine ancêtre de Stéphanie Plum." Elle n'est pas la maman de Fashion pour rien !
- Le poète de Michael Connelly : Il me semble que Fashion avait parlé de cet auteur sur son blog et elle m'avait donné envie de le découvrir.
- La muraille invisible d'Henning Mankell : J'ai déjà lu Le retour du professeur de danse que j'avais bien aimé. C'est donc avec plaisir que je vais me plonger dans un autre de ses romans.
- Le lézard lubrique de Melancholy Cove de Christopher Moore : Serait-ce une influence fashionesque ? Mais ça tombe très bien puisque je veux le lire !

Je vais me dépêcher de finir mes lectures en cours, pour me précipiter sur les Agatha Christie, pour commencer (ils me font méchamment de l'oeil !) et ensuite lire les trois autres romans !

Voilà donc, vous qui attendiez avec tant d'impatience, le contenu de mon colis !!!! (Et dire que là, officiellement, je suis en train de travailler... qu'est-ce que vous ne me faites pas faire !!!)

J'ai été très gâtée et je suis RAVIE de ce magnifique colis ! J'envoie donc un énorme merci à Martine !

Et bien sûr, un grand bravo à nos deux organisatrices, Fashion Victim et Stéphanie !

Il est tard...

... mais il faut absolument que je vous dise que j'ai reçu mon colis du Swap Noir c'est noir !!!

Il m'a été remis en main propre, ce soir, par... Fashion herself. Mais non, ce n'est pas elle ma swappeuse mais... sa maman !!! Donc un énorme merci à Martine !!! Vous m'avez vraiment beaucoup beaucoup gâté !!!

Malgré l'heure tardive (il est 1h15...), j'ai pris mon temps pour tout déballer et j'ai pris plein de photos... mais vous devrez patienter quelques jours avant que je les mette en ligne avec plein de commentaires sur tous les cadeaux que j'ai eus !

Encore merci Martine !!!
Et merci à Stéphanie et Fashion pour l'organisation. :-)

Vais me coucher...

07 février 2008

Trois questions à... Barbara Constantine


Il y a un peu plus d'un an de cela, sortait le 1er roman de Barbara Constantine, Allumer le chat. Après en avoir beaucoup entendu parler sur la blogosphère, je m'étais enfin décidée à le lire en juin dernier. Et j'ai bien fait car ce roman était plein de tendresse, mais surtout plein d'humour : ce fut un véritable coup de coeur !


Et vous savez quoi ? J'ai entendu dire que le 2ème roman de Barbara allait sortir l'été prochain. J'ai hâte de le découvrir !!!

Je laisse maintenant la parole à Barbara, qui a gentiment accepté de répondre - avec plein d'humour - à mes 3 ... enfin, à mes 4 (voire 6 ?) questions !


A la question : Etes-vous une grosse lectrice ? - Je répondrais… pour être complètement honnête, juste un pneu. Il y a des périodes où je dévore tout ce qui me passe entre les mains. Et puis d'autres où je m'en tiens au minimum vital. Mais bon. Le problème, c'est souvent autour de la taille que ça se place, évidemment… Je veux dire, les pneus… Pas les livres, bien sûr ! (C'est déjà assez compliqué comme ça ! Une ceinture de livres, c'est absurde !) Et puis, il y a la traduction. 54 kilos, par exemple, ça fait quoi ? 120 livres ? Ah oui, c'est trop. Je réponds donc à la question : êtes-vous une grosse lectrice ? par : moi, je tourne autour de 54 kilos… euh non, livres. Que je lis. Par an… Enfin, en gros, quoi…

Mes derniers coups de cœur ? - Ca remonte à… oh la vache ! Un bout de temps ! Mais… il faut que j'explique. J'ai un problème. Quand j'écris, je ne peux quasiment plus rien lire. (Ca changera peut-être, quand j'en serais à mon dixième bouquin...Mais pour l'instant, je n'y arrive pas.) Je viens de finir d'écrire mon deuxième roman et ça m'a pris… presque 7 mois !
J'ai quand même lu et aimé : Kafka sur le rivage et Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, d'Haruki Murakami. Un essai absolument décoiffant : La bêtise s'améliore, de Belinda Cannone (Stock) et en ce moment, je me paye une petite replongée dans un bouquin très marrant : Comment je suis devenu stupide, de Martin Page (Le Dilettante)


Est-ce que j'ai un livre ou un auteur culte ? - Non. Mais je crois que c'est parce que je suis trop athée. (Elle est bonne, non ?)

Je lis comment ? - N'importe comment. Mais rarement bien installée.
Où ? - N'importe où. J'adore lire dans le métro ou dans le bus.
Quand ? - N'importe quand. Sauf quand j'écris...


Encore un énorme merci, Barbara, pour votre participation !
Et merci aussi à Christian Sauvage. :-)

06 février 2008

Existe en ciel - Christine Spadaccini

Editions [MiC_MaC]

Amanda avait fait un superbe billet (très drôle, bien qu'un peu vulgaire quand même... ;-) ) sur ce recueil de nouvelles. Je n'avais pas donc pas pu résister à la tentation de lui emprunter. :-)


Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas été emballée par ce recueil autant que l'ont été Amanda, mais aussi Clarabel. J'ai ressenti des sentiments différents à la lecture de chacune de ses 13 nouvelles ! J'ai été bluffée par l'histoire de la première, celle qui donne son nom au recueil, Existe en ciel. Christine Spadaccini a réussi à me surprendre là où je ne m'y attendais pas, ou plus. Et puis il y a des nouvelles qui m'ont laissé dubitatives, où j'ai eu du mal à comprendre l'histoire derrière, à recoller tous les morceaux. Et puis d'autres m'ont ému comme Un k-way nommé désir. Et la dernière, Pas le temps !, m'a touché car elle parle d'écriture et de lecteurs. Mais mon sentiment général sur les histoires reste mitigé...

Par contre, il y a une chose incontestable et très remarquable : c'est l'écriture de Christine Spadaccini. Il y a un réel travail derrière ses mots et ses phrases. Un véritable travail d'orfèvre. C'est remarquable ! Elle joue avec les mots d'une telle manière... c'est assez impressionnant ! Et en même temps, je pense que son style ne m'a pas tenu sur la longueur (je n'ai pas pu lire les nouvelles d'une traite, j'ai lu d'autres livres en même temps que ce recueil), et qu'il m'a parfois dérouté et rendu incompréhensible certaines nouvelles.

Ce recueil est donc une curiosité, pour les amoureux des mots et d'une écriture qui en joue. Avec des histoires à fleur de peau, qui peut-être vous toucheront plus qu'elles ne m'ont touchées moi.

Pour finir, voici un extrait :

« Un auteur en quête de perfection et une tricoteuse d'instants magiques. Deux lecteurs. Deux rencontres. Une loupée, une réussie. 50/50. Quelle conclusion en tirerait mon statiticien des lettres ? Qu'importe. Je continue. J'écris. Je crie. Je crée. Je marche dans la forêt des mots, j'y trace des sentiers, je m'y enfonce, je m'y perds, j'y joue, j'y jouis. Et je rencontre d'autres personnes. Aucune ne me lit pareil, rien ne me lie à elles mais, soudain, parfois, on se sent proches. Mes mots se baladent sous leurs yeux lecteurs et, les yeux de ceux qui lisent, c'est le ciel des mots. Des fois, dessous, il fait beau, d'autres fois, c'est gros, l'orage éclate, ça pète, je me répète mais est-ce si grave ? Un mot écrit. Un pas. Un écrit, un écho. Ou pas. Et puis la page se tourne dans le froissement léger d'un coeur ou du papier... » (Terminaisons nerveuses)


Des liens...
+ Le blog de l'auteur
+ Sa rencontre avec Mandor
+ Son interview par La Lettrine

05 février 2008

Lettre à D. - André Gorz



Voici le début du livre qui constitue le 4ème de couverture :
« Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien. »

Avant de me décider à lire ce roman dont je connaissais le 4ème de couverture, je savais aussi que ce livre était une lettre d'amour d'André Gorz à sa femme, écrite un peu plus d'un an avant qu'il se suicide avec elle, cette dernière étant gravement malade.

Je trouvais cela énormément romantique ! Je m'attendais donc à une lettre emplie de romantisme, de grands sentiments et de belles déclarations. Le récit d'une belle histoire d'amour. Cette lettre commence bien ainsi avec le récit de leur rencontre et les débuts de leur histoire. Et très vite, André Gorz nous parle de l'influence de sa femme sur son travail. Et là, j'ai décroché. C'est évident que sa femme a été primordiale pour lui, qu'elle a fait preuve d'énormément d'abnégation pour son travail, que leur amour était une grande et belle chose, mais pour moi, ces passages étaient trop intellectualisés et trop centrés sur lui-même pour que j'accroche. Dommage !

Retrouvez les avis de Chiffonnette, Gambadou et Bernard (du Blog des Livres). (Si je vous ai oublié, signalez-le moi !)

PS : Merci à Olivier pour le prêt !

04 février 2008

Le vieux juif blonde - Amanda Sthers


A chaque fois que je voyais l'affiche de cette pièce de théâtre dans le métro parisien, je me demandais ce qui se cachait derrière ce titre mystérieux... Le vieux juif blonde... Et c'est avec surprise que j'ai découvert, récemment, que l'auteur n'était autre qu'Amanda Sthers, cette jeune et belle auteur que j'ai eu la chance de rencontré au Figaro et à Sciences-Po.

Et j'étais donc contente quand Macopinepauline m'a proposé de me prêter le texte de cette pièce. J'ai ainsi pu (enfin !) découvrir ce qui se cachait derrière ce titre...

Sophie est une jeune et jolie fille blonde de vingt ans. Et elle se prend pour... un vieux juif de 77 ans ! Pourquoi cette schizophrénie ? C'est ce que nous allons découvrir tout au long de cette pièce.

Cette réincarnation en un vieux juif ayant été déporté à Auschwitz est l'occasion de parler des juifs, thème qui semble récurrent chez Amanda Sthers (enfin je dis ça mais je n'ai lu qu'un seul autre roman de cet auteur, Chicken Street, l'histoire des deux seuls juifs d'Afghanistan). Et surtout, c'est une drôle de façon pour cette jeune fille de se détacher de la réalité, de cette réalité qui lui est difficile de supporter, de sa famille et de son drame. Cette pièce qui traite d'un sujet sérieux, grave et triste est aussi parsemée d'humour. J'aurais beaucoup aimé la voir mise en scène ! Ce doit être une belle performance d'actrice. Malheureusement, elle ne se joue plus ! Mais en attendant, je vous recommande sa lecture !

PS : Merci à Macopinepauline pour le prêt !

03 février 2008

Un homme accidentel - Philippe Besson

Je crois que je suis atteinte d'une frénésie bessonique ! Après Se résoudre aux adieux, un véritable coup de coeur pour cet auteur que je découvrais, je me suis plongée sans attendre dans son dernier roman, Un homme accidentel, que l'on m'avait aussi prêté !

« Nous n'aurions jamais dû nous rencontrer.
Seulement voilà, le hasard nous a mis en présence.
Si on veut bien considérer que la découverte d'un cadavre sur les pelouses impeccables de Bervely Hills est un hasard.
»

Deux êtres que tout sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu. Aussitôt, entre ces deux-là, surgit, sans qu'ils s'y attendent et sans qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent. Un sentiment qui va les arracher à la solitude et au mensonge.

A Los Angeles, ville mythique et dangereuse, une intrigue criminelle peut quelquefois devenir une intrigue amoureuse.

(4ème de couverture)


Philippe Besson et sa façon de décrire les sentiments de ces personnages. Wouah ! Ici, il est question d'un couple d'hommes qui s'aiment. Ca commence violemment, c'est surprenant et c'est un bel amour qui nous est décrit là.

A ce propos, je souhaite revenir sur quelque chose que j'ai écrit dans mon billet sur Se résoudre aux adieux : "Et quoiqu'en pense InColdBlog (désolée...), je tiens à relever le fait que l'auteur, qui est un homme, fait parler une femme : il a retranscrit avec justesse les pensées et sentiments d'une femme." Alors que j'étais plongée dans ma lecture d'Un homme accidentel, j'ai réalisé que j'étais à côté de la plaque et qu'en fait, Philippe Besson possède un vrai talent : celui de se mettre dans la peau de ses personnages, qu'il soit homme ou femme, et de leur donner des sentiments d'une très belle justesse. Alors InColdBlog, je m'excuse auprès de toi. ;-)

Par contre, je dois avouer que ce roman ne m'a pas autant emballé que Se résoudre aux adieux. Après avoir lu le billet d'InColdBlog et en avoir un peu discuté avec lui, je pense que cela vient du fait que Philippe Besson a placé cette histoire d'amour dans un Los Angeles des années 90, avec un flic et un acteur de cinéma au centre de cette histoire. Ce contexte ne m'a pas convaincu. C'est dommage ! Voici d'ailleurs ce que m'a écrit InColdBlog dans un de ses commentaires : "imagine ce qu'aurait été Un homme accidentel, transposé dans un autre environnement que celui du commissariat de L.A." En effet, j'aurais surement été beaucoup plus emballée !

C'est donc un plaisir de retrouver Philippe Besson, son écriture et son talent pour décrire les sentiments, mais j'aurais surement préférer un autre contexte pour cette histoire d'amour.

Retrouvez l'avis d'InColdBlog sur ce roman, ainsi que celui de Flo.

Et ça y est, deux des autres romans de Philippe Besson se trouvent déjà dans ma PAL : En l'absence des hommes et L'arrière-saison. A suivre donc ! (Je crois même que je vais me jeter aujourd'hui sur L'arrière-saison car ce n'est pas l'envie qui me manque ! Mais je me dis que ce n'est pas raisonnable... !)

PS : De nouveau merci à celui qui me l'a prêté !

02 février 2008

J'ai gagné ! :-D

Bah oui, pour une fois que je gagnais à un jeu sur les blogs, il faut que je vous montre mon beau cadeau ! :-)

Le jeu, c'était chez Fashion Victim : il fallait découvrir les expéditeurs des cartes de voeux qu'elle avait reçues en ce début d'année. Aidée des précédentes réponses et d'un tableau Excel, j'ai ainsi pu découvrir 6 des expéditeurs, ce qui a fait de moi la gagnante ex-aequo avec Delphine ! Et Fashion a tenu parole, elle m'a offert un cadeau :

Un porte-monnaie Pucca !

Elle savait que j'en voulais un. Il est super joli et très pratique parce que je peux y mettre mon argent, ma carte bleue et même ma carte d'identité ! J'adore ! :-)

Et puis la photo suivante, c'est pour que Cuné voit à quoi ressemblent mes Crocs.


J'ai rapporté ces chaussures en plastique super confortables de Québec. Tout le monde (enfin presque... car par exemple, Jules n'en porte pas !) en avait là-bas et j'ai craqué ! J'ai pris le modèle basique, mais il en existe de toute sorte. Et notamment la Mammoth, qui sont fourrées (C'est vrai que là, finalement, en hiver, j'ai un peu froid aux pieds...). Bon, et donc, récemment, Cuné et moi avons eu une conversation hautement kulturelle sur nos pantoufles respectives et elle ne connaissait pas les Crocs. Maintenant, Cuné, tu sauras ce que c'est ! ;-)

Bon samedi à tous !

Premier amour - Ivan Tourgueniev


« Irrésistible du haut de ses vingt et un printemps, la capricieuse et attirante Zinaïda fait chavirer le coeur du jeune Vladimir Pétrovitch, seize ans à peine. Premier amour et premiers tourments d'un enfant épris de la jolie princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine...
Mais lorsque Zinaïda devient froide et mystérieuse, d'étranges soupçons envahissent l'esprit de Vladimir.
Quel est donc ce rival secret qui l'éloigne de lui ?
»

(4ème de couverture)


Dans Premier amour (une nouvelle d'environ 90 pages), Ivan Tourgueniev décrit de manière très sensible et très juste les sentiments du jeune Vladimir Pétrovitch. Ce dernier découvre l'amour au contact de Zinaïda. Cette jeune princesse russe sans fortune a sa petite cour autour d'elle et elle mène tous ses prétendants par le bout du nez, dont Vladimir Pétrovitch. Et puis tout change. Enfin, elle change. Serait-elle amoureuse ? Et de qui ?

Bien que cette histoire d'amour soit très bien écrite par Tourgueniev, j'avoue ne pas avoir été plus emballée que cela. C'est bien, mais ça ne m'a pas chamboulé !

Retrouvez les avis de Tamara et Lilly.


PS : Merci à Tamara !

01 février 2008

Caro[line] au pays des Bisounours

Mon blog ne m'apporte que du bonheur. J'adore lire - c'est ma drogue - et j'adore partager mes lectures et ma vie de lectrice. Et puis l'été dernier, j'ai rencontré des filles formidables qui sont devenues de véritables amies. Dont je ne pourrais plus me passer. Y a aussi des gars formidables, il ne faut pas les oublier ! Il y a eu des rencontres ponctuelles avec des blogueurs n'habitant pas la région parisienne. J'ai même rencontré une blogueuse québécoise lors de mes vacances au Québec ! J'ai des amies, rencontrées dans la vraie vie, qui fréquentent maintenant les blogs de mes nouvelles copines. Il y a tous ces blogueurs et blogueuses que j'aimerais enfin rencontrer pour de vrai. Et puis il y a eu des rencontres avec des gens du monde du livre dont ces auteurs dont je vous parle tant. Il y a aussi celui-qui-m'avait-un-peu-aidé-sur-ce-coup-là-et-qui-m'a-prêté-Philippe-Besson. Alors oui, pour moi, mon blog, ce n'est que du bonheur !

Il y a bien eu une petite attaque personnelle sur la "place publique". Mais bon, ce fut ponctuel. Et finalement, cette toute petite attaque de rien du tout a été l'occasion de témoignages adorables et elle m'a aussi permis de rencontrer une personne intéressante, cultivée, gentille et généreuse.

Voilà pour ma petite vie de blogueuse. Au pays des Bisounours.

Alors, voilà, quand je vois ça : "Non je ne vis ni pour mon blog ni à travers lui. C'est pourquoi je reprends ma liberté. J'en ai marre de tout ça. Ciao la compagnie. Je vais voir là où l'herbe est plus verte, là où mes enfants rient et où les livres ne me renvoient pas leur hargne à la figure." (pour le reste, c'est LA), hé ben moi, ça m'écoeure.

Pour l'histoire, Laure et Cuné ont eu des commentaires désagréables (et agressifs et méchants) de la part d'un éditeur (Le bord de l'eau) suite au billet qu'elles ont fait sur un des livres publiés chez lui. Elles ont juste dit qu'il y avait 5 coquilles dans le roman. Rien de plus. Elles n'ont pas été agressives. Elles recommandent même ce roman. Je l'avais d'ailleurs noté dans ma LAL. Mais voilà... au lieu de ne rien dire ou d'expliquer les raisons de ces coquilles, cet éditeur a préféré balancer des vacheries.

"Qu'est-ce que c'est que ces histoires de coquilles ! Donnez des exemples, je vous prie. Un peu facile le procédé. Et qui me dit que ce n'est pas vous qui les commettez ces fautes ! Alors j'attends vos exemples. Et ne venez pas me dire que vous êtes correctrice et que vous cherchez du boulot. J'oubliais : je suis l'éditeur... " (ici)

"On se la joue un peu non, dans le coin ! Critiques ratés en mal de job... Pitoyable." (ici)

Et c'est cette goutte d'eau qui a fait déborder le vase des Jardins d'Hélène... Une goutte d'eau car il paraît que ça leur arrive fréquemment de recevoir de telles attaques. D'ailleurs, Cuné avait fait un billet très drôle à ce sujet, il y a quelques jours. Hé ben moi, ça m'écoeure.


Laure, j'espère que tu nous reviendras vite !


Edit : Finalement, des excuses ont été présentées à Laure ICI. Et il semblerait que Laure soit de retour...

Lettre d'une inconnue - Stefan Zweig

*** Challenge Fashion's Klassik List ***


Fashion Victim, dans sa grande bonté, a glissé dans son Challenge Fashion's Klassik List une nouvelle de seulement une cinquantaine de pages. Je l'en remercie. Non pas parce que ça se lit vite, mais parce que cette nouvelle intitulée Lettre à une inconnue est tout simplement somptueuse !

L'histoire
Une jeune femme écrit une longue lettre à un auteur alors que son enfant vient de mourir... Elle lui révèle alors qu'elle l'aime depuis que leurs regards se sont croisés alors qu'elle n'avait que 13 ans. Elle lui décrit alors la naissance de son amour pour lui et la vie de cet amour à sens unique...

Je dois avouer que j'étais un peu sceptique à l'idée de lire Stefan Sweig. Un a priori venu de je-ne-sais-où qui s'est révélé complètement idiot ! En effet, cette nouvelle m'a complètement chamboulé ! L'écriture est magnifique et Stefan Zweig (d)écrit si bien cet amour, si beau, si pur mais cruel puisqu'à sens unique. Cruel aussi parce que la vie de cette jeune fille n'a tourné autour que de lui, sans aucun espoir d'un amour réciproque. Un véritable sacrifice qu'on pourrait avoir du mal à comprendre mais qu'on lit sans se poser aucune question, emporté par l'écriture de Zweig !

Voici donc un 2ème bon point dans ce challenge Fashion's Klassik List ! Il ne me reste plus que trois livres à lire, soit... 2200 pages environ. Oui, je sais... y a du boulot !


PS 1 : A noter que l'affiche est celle d'une des adaptations cinématographiques de cette nouvelle. Avec Joan Fontaine et Louis Jourdan dans les rôles principaux. Elle date de 1948.

PS 2 : Merci Emeraude pour le prêt !