31 mai 2008

-- Message à caractère privé --

Scapine, you are a star. ;-)
Tu étais formidable, hier soir !

(Source)

27 mai 2008

Pêle-mêle de manga

Voici un petit pêle-mêle des derniers manga que j'ai lus !


Higanjima
Koji Matsumoto
(Soleil Manga)
Pour public averti


J'avais lu le premier volume à l'occasion du dernier Club des Théières consacré aux créatures de la nuit. Ma curiosité ayant été titillée, j'ai enchaîné avec le deuxième volume. J'avais laissé Aki et ses amis en proie à une attaque de vampire... J'attendais avec impatience le moment où ils arriveraient sur l'île aux vampires dont il est question dans le sous-titre de cette série. Peine perdue... c'est seulement à la fin du ce volume qu'ils y arrivent. Je trouve donc que c'est un peu long à se mettre en place et comme je n'adhère pas totalement au dessin (c'est un peu trop sombre parfois à mon goût...), je vais faire une pause dans cette série. Peut-être aurais-je le goût d'y revenir plus tard ? (Non, Sam, vous ne vous êtes pas vautré ! ;-))

Higanjima
- Scénariste & Dessinateur : Koji Matsumoto
- Nombre de tomes : 24 (en cours) dont 15 en France (vol.16 le 25/06/2008)
- Année de publication originale : 2003
- Editeur original : Kodansha
- Editeur français : Soleil Manga


Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Hiroshi TAKASHIGE
DOUBLE-S
(Editions Ki-oon)


« La jeune Haruka Tôyama possède un pouvoir singulier, celui de prédire l'avenir avec une précision de 90%. Ce don fait d'elle une proie pour les organisations mafieuses et les grands groupes industriels de tout le pays, qui veulent l'exploiter pour leur propre compte. Alors qu'elle essaie d'échapper à ses ravisseurs, elle croise un aveugle dans la rue. Elle le comprend aussitôt : cet homme est le seul à pouvoir lui sauver la vie... »

Ah ! Voilà une série qui dès le départ me plaît ! Il y a de l'action et du mystère, c'est parfait. Dans ce premier volume, nous faisons la connaissance d'Haruka, une jeune fille qui possède un don de préscience, et de Mamoru, un aveugle qui possède une épée cachée dans sa canne blanche. Il y a aussi une organisation secrète, un policier qui semble connaître Mamoru et des méchants très très méchants. C'est donc un très bon début et j'ai hâte de découvrir la suite ! Ca tombe bien, le deuxième volume sort jeudi. :-)


Jusqu'à ce que la mort nous sépare
- Auteurs : Koji Matsumoto, DOUBLE-S
- Nombre de tomes : 7 (en cours) dont 1 en France (vol.2 le 29/05/2008)
- Année de publication originale : 2005
- Editeur original : Square Enix
- Editeur français : Ki-oon


Dr Kotô
Takatoshi Yamada
(Kana)



« J’ai parfois tendance à qualifier ce manga comme étant le « Grey’s Anatomy » en manga… C’est frais, léger, drôle et touchant ! » Voilà ce que disait Sam-mon-libraire à propos de cette série, un de ces derniers coups de coeur. Comment résister ? Alors je me suis laissée tenter... et j'ai bien fait !

Le Dr Kotô débarque sur la petite île de Koshiki pour en devenir le seul et unique médecin. Il est aidé par l'infirmière, Melle Hoshino, qui est revenue sur l'île de son enfance, il y a quelques mois de cela. Difficile pour ce médecin de gagner la confiance des habitants, qui préfèrent soit faire 6h de bateau pour se faire soigner sur le "continent" ou ne pas se faire soigner du tout et se laisser mourir. Mais c'est sans compter sur la détermination de ce jeune médecin dont on ne sait pas grand chose finalement mais dont on découvre rapidement les talents de chirurgien et de médecin ! Ce personnage principal est attachant, ainsi que les autres personnages qu'il rencontre. A suivre donc !!!

Dr Kotô
- Auteurs : Takatoshi Yamada
- Nombre de tomes : 22 (en cours) dont 9 en France (vol.10 le 06/06/2008)
- Année de publication originale : 2001
- Editeur original : Shogakukan
- Editeur français : Kana



Bilan
Vendredi, je me précipite chez Komikku pour acheter le deuxième volume de Jusqu'à ce que la mort nous sépare et quelques volumes du Dr Kotô ! :-)

25 mai 2008

Le cri de la mouette - Emmanuelle Laborit

Robert Laffont (1994)
Pocket




« Les mots sont une bizarrerie pour moi depuis mon enfance. Je dis bizarrerie, pour ce qu'il y eut d'abord d'étrange.

Que voulaient dire ces mimiques des gens autour de moi, leur bouche en cercle, ou étirée en grimaces différentes, leurs lèvres en curieuses positions ? Je « sentais » quelque chose de différent lorsqu'il s'agissait de la colère, de la tristesse ou du contentement, mais le mur invisible qui me séparait des sons correspondant à ces mimiques était à la fois vitre transparente et béton. (...)

Les concepts les plus simples étaient encore plus mystérieux. Hier, demain, aujourd'hui. Mon cerveau fonctionnait au présent. Que voulaient dire le passé et l'avenir ?

Lorsque j'ai compris, à l'aide des signes, qu'hier était derrière moi, et demain devant moi, j'ai fait un bon fantastique. Un progrès immense, que les entendants ont du mal à imaginer, habitués qu'ils sont à comprendre depuis le berceau les mots et les concepts répétés inlassablement, sans même qu'ils s'en rendent compte.

Puis j'ai compris que d'autres mots désignaient des personnes. Emmanuelle, c'était moi. Papa, c'était lui. Maman, c'était elle. Marie était ma soeur. J'étais Emmanuelle, j'existais, j'avais une définition donc une existence.

Être quelqu'un, comprendre que l'on est vivant. A partir de là, j'ai pu dire « JE ». Avant, je disais « ELLE » en parlant de moi. Je cherchais où j'étais dans ce monde, qui j'étais, et pourquoi. Et je me suis trouvée. Je m'appelle Emmanuelle Laborit. (...)

J'avais sept ans. Je venais à la fois de naître et de grandir, d'un coup.

(...)

Ce livre est un cadeau de la vie. Il va me permettre de dire ce que j'ai toujours tu, aux sourds comme aux entendants. C'est un message, un engagement dans le combat concernant la langue des signes, qui sépare beaucoup de gens. J'y utilise la langue des entendants, ma deuxième langue, pour dire ma certitude absolue que la langue des signes est notre première langue, la nôtre, celle qui nous permet d'être des êtres humains « communicants ». Pour dire, aussi, que rien ne doit être refusé aux sourds, que tous les langages peuvent être utilisés, sans ghetto ni ostracisme, afin d'accéder à la VIE.
»

- Être sourd ne signifie pas être muet au sens physique du terme.
- Jusqu'en 1991, la langue des signes n'était pas enseignée, ni utilisée pour l'enseignement des sourds en France.
- La langue des signes est une langue, comme l'est le français. Les sourds de France sont donc bilingues : il signent et il utilise le français comme 2ème langue.
- Les sourds et les entendants ne communiquent pas de la même façon, mais notre monde est adapté aux entendants. Pas (trop) pour les sourds.
- ...

A cause de toutes ces choses - et plein d'autres - que je ne savais pas ou dont je ne me rendais pas compte en tant qu'entendante, je dis merci à Laëtitia de m'avoir prêté le livre-témoignage d'Emmanuelle Laborit qui avec toute sa franchise, toute sa sincérité et toute son émotion, nous raconte son expérience, nous explique comment cela s'est passé pour elle et comment cela se passe pour d'autres sourds, ceux qui n'ont pas eu la même chance qu'elle.

A lire absolument !

Merci Laëtitia !

Adorable Lucie !

Le dernier swap auquel j'ai participé, c'était le Mini-Swap Thé, organisé par Flo. C'était en mars dernier. Depuis, je suis en pause-swap car j'en avais enchaîné plusieurs d'affilée et j'avais besoin de faire une pause, afin de retrouver le plaisir de faire plaisir. J'ai donc été extrêmement surprise de recevoir un mini-colis aujourd'hui, qui ressemble à s'y méprendre à un colis de swap.

Jugez par vous-même :


Mais pourtant, je ne suis inscrite à aucun swap... et c'est alors que j'ai découvert qui était l'expéditrice de ce colis : c'est Lucie, à qui j'avais envoyé un colis dans le cadre du Mini-Swap Thé.

Et regardez comme j'ai été gâtée :


De l'encens à la cannelle (pour parfumer ma maison), un paquet de mouchoirs fleuris (je l'emmenerai lorsque j'irai voir le film Sex & the City car c'est quand même plus classe de pleurer (de joie ou de tristesse ? j'ai hâte de le savoir !) dans des mouchoirs fleuris !), un marque-page et une jolie carte colorés, une tablette de chocolat noir au earl grey (qui est délicieux !) et Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu, un auteur que je souhaite découvrir depuis des mois et des mois !

Voilà un chouette colis, qui m'a fait d'autant plus plaisir que je ne m'y attendais pas du tout !

Un énorme merci, adorable Lucie !

23 mai 2008

Trois questions à... Tonie Behar


Bon, je dois vous avouer que je suis bien embêtée... J'avais appelé ma rubrique Trois questions à... car initialement, je posais 3 questions aux personnes que j'interrogeais. Et puis depuis quelques temps, je leur pose 5 questions... Mais je n'ai pas modifié le titre de ma rubrique. Pourquoi ? Car je n'arrive pas à trouver ZE titre. Alors je continue de me creuser la tête... en attendant l'idée du siècle !

Et aujourd'hui, je franchis un nouveau cap ! Ce n'est pas 3... ni 5... mais 9 questions que j'ai posées à Tonie Behar, l'auteur de Coups bas et talons hauts dont je vous ai parlé hier. J'étais pourtant partie sur mes 5 questions habituelles... mais j'ai voulu en ajouter quelques-unes spéciales Tonie car les comédies romantiques, c'est son domaine !

Voici donc les réponses de Tonie à mes 9 questions. Les filles, vous allez adorer ! ;-)


- Es-tu une grosse lectrice ?

Je ne sais pas à partir de combien de livres on est considérée comme une grosse lectrice ! Je lis environ une cinquantaine de livres par an, que je consigne soigneusement dans un beau cahier rouge à couverture cartonnée. J’y note l’année de parution, l’auteur, le titre de l’ouvrage. Ensuite j’aime bien le feuilleter…


- Comment choisis-tu tes lectures ?

Je choisis mes lectures directement dans la librairie. C’est un moment important pour moi, et j’aime faire une razzia de plusieurs livres d’un coup (environ 4 ou 5). Je fouine et me laisse guider par les auteurs que j’apprécie, les critiques que j’ai pu lire dans la presse ou sur les blogs, les quatrièmes de couverture…

J’adore la sensation d’avoir beaucoup de lecture devant moi…


- As-tu un (des) livre(s) ou un (des) auteur(s) culte(s) ?

Un livre culte : Bonjour tristesse de Françoise Sagan. Je le possède même dans une édition originale Julliard datée de 1954. J’aime tout dans ce livre : les personnages légers et brillants, la méditerranée, le soleil brûlant, la nuit, la fête sur la côte d’azur, l’odeur des pins, l’amour, la mort… et puis cette écriture splendide, aérienne, fluide, spacieuse.

Mes auteurs culte : Sagan, Muriel Cerf, Philippe Djian, Katherine Pancol pour les français. Fitzgerald, Jim Harrison, Philip Roth, Paul Auster, Jay Mc Inerney pour les américains. Jane Austen, Jonathan Coe, Nick Horby pour les anglais.

Je préfère de loin la littérature américaine contemporaine.


- Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

La Belle vie de Jay McInerney
Un livre sur le New York post 11 septembre, empreint d’une nostalgie poignante, avec une histoire d’amour flamboyante… j’adore McInerney mais je n’ai jamais réussi à finir un Brett Easton Ellis.


- Comment lis-tu ?

Quand je peux ! Partout. Quand je suis plongée dans un roman rien ne m’arrête. Je suis capable de lire debout dans la rue en marchant !

Sinon mon bonheur : allongée sur mon lit, porte fermée, avec une plage d’une heure devant moi…


- Quel est ton auteur de comédie romantique préféré(e) ?

Deux auteurs que j’estime particulièrement : Candace Bushnell pour sa peinture crue et sans concession de la high society de NY. J’ai lu tous ses livres, à commencer par le tout mince recueil de Sex in the City. Ses romans sont denses, fouillés, finalement très peu « girly ».

La seconde est Jenifer Weiner, auteur de In her shoes (Chaussure à son pied, adapté au cinéma avec Cameron Diaz et Toni Colette) parce ses romans sont à la fois divertissants, profonds, émouvants et bien construits…


- Quel est ta comédie romantique littéraire préférée ?

Merci Helen Fielding. Sans Bridget Jones nous n’en serions pas là !
Les livres sont juste excellents ! Quant aux films… très bons !


- Quel est ta comédie romantique cinématographique préférée ?

Susy et les Baker Boys (parce que Jeff Bridges au summum)
Pretty Woman (parce que Richard Gere au top)
Coup de foudre à Notting Hill (parce que Hugh Grant !)
Comme t’y es belle, la meilleure comédie romantique française de ces dernières années

Plus anciennes :
Grease
Les hommes préfèrent les blondes

Une parisienne avec BB
Deux têtes folles (Audrey Hepburn et William Holden à Paris)


- Quel est ton héros romantique préféré ?

LE héros romantique pour moi, cynique, beau et tendre, fort et fragile, un peu voyou mais grand seigneur, celui qui fait vibrer rêver, trembler : Rhett Butler (Pourra-t-on un jour l’égaler ? D’ailleurs, Scarlett m’énerve. Comment a-t-elle pu passer à côté de lui ??)

Un second grand héros romantique : Joffrey de Peyrac, le mari de La marquise des Anges. Là aussi quel personnage ! Grand seigneur, savant, chercheur d’or, pirate, aventurier du nouveau monde ! Pour moi c’est une des plus belles histoires d’amour parce qu’ils y arrivent ! Ils restent ensemble : l’amour absolu et réalisé. Je ne m’en remets pas !! Oui : je suis une grande fan d’Angélique et je l’assume !

Sinon, Joseph Kessel a été très longtemps mon écrivain préféré : beau, russe, aventurier, écrivain, mille vies en une… un vrai héros de roman.

--


Tonie, sache que comme toi, je ne comprends pas Scarlett !!! Et pour te remercier d'avoir répondu à toutes mes questions, un cadeau pour toi (et aussi pour nous toutes aussi...) :


Merci Tonie !

22 mai 2008

Coups bas et talons hauts - Tonie Behar

JC Lattès (2008)

Après des mois sans chick-lit comédie romantique (je sais que Tonie Behar préfère ce terme !), voilà que j'enchaîne deux romans de ce genre doudou (comprendre, qui me fait du bien). Après le Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante (Annie L'Italien, Québec Amérique, 2008), j'ai suivi avec plaisir les aventures de Dahlia Arditi dans Coups bas et talons hauts.


Alors que Dahlia s'apprête à retirer de l'argent à un distributeur automatique, un homme s'empare de son sac et s'enfuit. Heureusement, Zorro est arrivé et après quelques coups de pied et de poing, le malfaiteur s'enfuit et Zorro rapporte son sac à une Dahlia toute chiffonnée. Ne se sentant pas au top physiquement, elle refuse le verre qu'il lui propose et va passer les mois qui suivent à le regretter...

Dahlia est attachée de presse dans une grande agence de relations publiques parisienne. Son métier lui plaît énormément. Sauf que sa chef d'équipe, Chloé de Lignan, est une saleté (oui oui, on peut dire cela !). La vie de Dahlia se trouve donc perturbée par cette trouble-fête professionnelle !

Et que découvre Dahlia ? Son Zorro - qu'elle pensait ne jamais revoir - réapparaît aux bras de... Chloé ! Commence alors une bataille professionnelle et personnelle entre les deux jeunes femmes...

Alors autant vous dire tout de suite que j'ai adoré cette comédie romantique ! Oui, ce n'est pas de la grande Littérature, mais c'est très bien écrit. Oui, c'est plein de choses auxquelles on s'attend, mais voilà, moi, j'aime ce genre de choses, ça a un côté rassurant qui fait du bien ! Et donc là, je me suis retrouvée en présence d'une comédie romantique très réussie. J'ai passé un très bon moment à sa lecture et j'ai suivi avec un véritable intérêt et un véritable plaisir les aventures de Dahlia. Cette héroïne ne m'a pas couru sur les nerfs et elle ne m'est pas apparue stupide. De plus, le héros est attirant à souhait (aussi bien physiquement que dans son comportement) et Dahlia est entourée de plein de personnages qui sont tous attachants et bien campés (je pense notamment à la patronne de Dahlia, Annick Bondy !).

Ainsi Tonie Behar a su utiliser toutes les bonnes ficelles du genre pour nous offrir une comédie romantique qui se lit avec plaisir et fait du bien à la romantique qui se terre au fin fond de moi ! Ce livre est pour moi comme une comédie romantique cinématographique - 4 mariages et un enterrement ou Coup de foudre à Notting Hill ou Le mariage de mon meilleur ami - qui fait du bien et que l'on regarde régulièrement avec plaisir même si l'on connaît la fin par coeur !

Retrouvez aussi les avis de Cathulu, Clarabel et Fashion Victim !

Liens
+ Le site Internet de Tonie Behar : http://www.comedieromantique.com/ ...
+ ... ainsi que son blog : http://www.comedieromantique.com/blog/
+ Présentation de l'éditeur & un extrait

Merci Tonie !

21 mai 2008

Club des Théières - Les créatures de la nuit

Pour cette nouvelle rencontre du Club des Théières (qui s'est tenue dimanche dernier), le thème choisi était Les créatures de la nuit. Brrr... J'ai cherché dans ma vertigineuse PAL... et RIEN ! Argh ! Ne souhaitant pas augmenter ma PAL, j'ai eu une idée de génie : et si je lisais des manga où apparaissent des vampires ? Bingo ! (Oui, car je vous le rappelle, les mangas n'étant pas des romans, je ne les intègre pas à ma PAL... oui, c'est idiot mais cela me permet d'en acheter autant que j'en ai envie sans culpabiliser en regardant ma PAL ! (Oui, je suis tordue !))

Une fois ma décision prise, je me suis rendue chez mon libraire de manga préféré !

J'ai tout de suite aperçu ça :

Vampire Knight
Matsuri Hino
(Panini Manga)

Des chevaliers-vampires ? C'est tentant ! Mais Sam-le-libraire n'avait pas l'air convaincu... et pas de chance pour moi, le tome 1 est en rupture éditeur... Alors Sam-le-libraire m'a plutôt conseillé ça :

Higanjima
Koji Matsumoto
(Soleil Manga)
Pour public averti

Là, pas question de chevaliers... mais d'une île de vampires !

Aki est un jeune étudiant dont le frère a disparu deux ans auparavant. Alors qu'il fête avec ses amis leur réussite aux examens d'entrée à l'université, Aki - amoureux de son amie de collège, Yuki - rencontre une belle et mystérieuse jeune fille... Le hasard ? Il semblerait que non puisque cette jeune fille a en sa possession le permis de conduire du frère d'Aki. Elle dit habiter une petite île, ne pas savoir où se trouve son frère mais propose à Aki et ses amis de venir sur son île pour enquêter...

Ce qu'Aki ne sait pas à la fin de ce premier tome, mais que nous, lecteurs, savons, c'est que cette île est peuplée de vampires et que son frère se trouve bien là-bas. Contrairement à tous les humains attirés sur cette île, lui a échappé à cette secte sanguinaire...

Que va-t-il alors se passer pour Aki et ses amis ? Je n'en sais rien et je suis curieuse d'en apprendre plus en lisant le tome suivant ! Pour le moment, difficile d'en dire plus que : "J'ai envie de lire la suite pour voir". Ce n'est pas autant palpeutant que Death Note, le dessin est sombre, surtout sur l'île, ce qui crée une atmosphère oppressante, mais ma curiosité est titillée et j'ai envie d'en savoir plus et de savoir ce qu'il va arriver à Aki et ses amis !

Affaire à suivre donc...


Et ce n'est pas tout ! Il m'a été aussi conseillé le manga suivant dont le premier volume est paru en France ce mois-ci :

Blood +
Asuka KASTURA
(Glénat)

Depuis environ un an, Saya, une jeune lycéenne, vit à Okinawa avec Georges et ses deux fils, Kai et Riku. Saya a perdu la mémoire et ne se souvient plus de tout ce qui s'est passé avant qu'elle ne soit recueillie par cette famille. Parfois, elle fait des cauchemars... Parfois, elle semble se souvenir... Puis elle va rencontrer ce mystérieux violoncelliste qui semble la connaître. Ce dernier sera là quand elle va se retrouver face à un... vampire !!! C'est là qu'elle va apprendre qu'elle est la seule arme capable de tuer ces monstres !

Voilà une nouvelle série qui me plaît beaucoup plus que Higanjima ! Un dessin net comme j'aime et une histoire intéressante. Car il y a le passé de Saya que nous ne connaissons pas mais aussi tous ces personnages autour d'elle : son "frère" Kai qui semble avoir énormément d'affection pour elle, le mystérieux violoncelliste qui la connaît depuis longtemps, le vampire Charles qui est vraiment à l'image traditionnelle qu'on se fait des vampires (dents pointues et longue cape noire) et on sent que derrière tout ça, il y a plus qu'on ne peut l'imaginer. Je vais donc suivre avec beaucoup de plaisir cette nouvelle série !

A noter qu'à l'origine, Blood + est une série de romans signés Mamoru Oshii (le réalisateur du film animé Ghost in the shell). De ces romans furent tirés un film, des mangas, des dessins animés et des jeux vidéo. Une autre série de manga a été créée où chaque volume est dessinée par un auteur différent et c'est celle-ci que nous présente Glénat.

Grâce donc à ce thème des créatures de la nuit, j'ai ainsi pu découvrir deux nouvelles séries dont une qui me plaît déjà énormément (Blood +), et j'ai hâte de découvrir Vampire Knight !


Vampire Knight
- Scénariste & Dessinateur : Hino MASTURI
- Nombre de tomes : 7 (en cours) dont 5 en France (vol.6 le 10/07/2008)
- Année de publication originale : 2005
- Editeur original : Hakusensha
- Editeur français : Panini Comics
- Clarabel a lu le 1er tome !

Higanjima
- Scénariste & Dessinateur : Koji Matsumoto
- Nombre de tomes : 24 (en cours) dont 15 en France (vol.16 le 25/06/2008)
- Année de publication originale : 2003
- Editeur original : Kodansha
- Editeur français : Soleil Manga

Blood +
- Scénariste & Dessinateur : Asuka KATSURA
- Nombre de tomes : 5 dont 1 en France (vol.2 le 09/07/2008)
- Année de publication originale : 2005
- Editeur original : Kodokawa
- Editeur français : Glénat

Et qu'ont lu les autres "théières" ?
- Carolyn G. a lu Je suis une légende de Richard Matheson
- Chiffonnette a lu Baisers de sang
- Fashion a lu L'apprenti épouvanteur de Joseph Delaney
- Lucile a lu L'homme à l'envers de Fred Vargas
- Praline a lu L'affaire Charles Dexter Ward de Lovecraft
- Stéphanie a lu Morsure de Kelley Armstrong
(A compléter...)

16 mai 2008

Trois questions à... Annie L'Italien


Hier, je vous parlais de son Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante.
Aujourd'hui, Annie L'Italien nous parle d'elle en tant que lectrice !
(Retrouvez aussi sur le site de La Recrue un entretien virtuelle où Annie L'Italien parle d'écriture.)


- Etes-vous une grosse lectrice ?

Oui et non!! Oui lorsque je n'écris pas, non lorsque j'écris. Premièrement par manque de temps, mais aussi parce que j'ai trop peur que ça m'influence! Lorsque je lis pendant des périodes d'écriture, je privilégie des romans au style très différent du mien.


- Comment choisissez-vous vos lectures ?
(magazine, librairie, au hasard, 4ème de couverture, blog, etc.)

Un peu de tout ça! À partir de recommandations d’ami(e)s aussi. Mais on a beau dire, la couverture et le titre du bouquin jouent gros sur la première impression. J’aime bien découvrir un auteur, puis acheter tout ce qu’il a écrit. Généralement, je lis pour me divertir et m’évader plus que pour me casser la tête. Je trouve que je passe assez de temps dans ma vie à réfléchir et à analyser, je préfère ne pas avoir à le faire dans mes loisirs !


- Avez-vous un auteur ou un livre culte ?

J’aime beaucoup relire certains romans, c’est généralement un bon indicateur de la place qu’ils ont pris dans mon cœur. Les romans que j’ai relus le plus souvent sont ceux de Daniel Pennac. J’aimerais être adoptée par la tribu Malaussène. Au Québec j’ai un faible pour les deux romans de Guillaume Vignault, mais je n’en suis pour l’instant qu’à deux relectures.


- Quel est votre dernier coup de cœur littéraire ?

J’essaie désespérément d’aimer Henning Mankell, ma sœur m’a prêté un sac plein de ses romans. J’ai commencé son premier il y a plusieurs mois, et je n’arrive pas à me laisser emporter, probablement parce que dernièrement je n’ai souvent que quelques minutes consécutives à consacrer à la lecture. Mais parlant de romans policiers, mon dernier coup de cœur est certainement Dennis Lehane.


- Comment lisez-vous ?

Puisque j’habite seule, je lis souvent en mangeant. Mais il n’y a rien de mieux que de passer quelques heures enfoncée dans un divan, les pieds sur un pouf, un café dans une main et une œuvre délicieuse dans l’autre.


Merci, Annie, d'avoir accepté de répondre à mes questions !

15 mai 2008

Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante - Annie L'Italien

Québec Amérique (2008)

Tous les 15 du mois, découvrez le premier roman d'un auteur québécois !




Alors que l'été approche à grand pas (enfin... à Paris, hier il faisait 27°C et aujourd'hui plus que 20...), la Recrue prend de la légèreté en ce mois de mai !

Fini les récits tristes et durs des dernières recrues, voici une comédie romantique qui met le sourire aux lèvres et du baume au coeur !

Serait-ce l'orgueil d'Anne qui l'empêche de rencontrer l'amour ? Cet orgueil qui « l'aurait trop souvent empêchée d'oser rigoler/pleurer/chanter/vivre pleinement » (4ème de couverture) ? C'est ce que pensent ses quatre copines : Bianca, Christine, Dominique et Esther. Ces dernières décident alors de la mettre au pied du mur pour son anniversaire... Elle lui offre une chasse au trésor aux Bahamas. Cette chasse au trésor, pleine de surprises, va pousser Anne hors de ses retranchements. Et qui sait ? Peut-être rencontrera-t-elle aussi l'amour ?

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de comédies romantiques (a.k.a chick-lit). C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce premier roman d'Annie L'Italien et je n'ai pas été déçue !

J'ai passé un très bon moment en copine d'Anne et de ses copines, je l'ai suivi avec plaisir lors de sa chasse au trésor. C'est frais, c'est léger, c'est drôle et quelques surprises pimentent le tout.

Annie L'Italien écrit aussi avec humour : Anne, la narratrice, s'adresse à ses lecteurs, l'auteur parsème son roman de titres drôles et Anne leur propose même de décider de la suite des événements (enfin de la fin de l'histoire).

De plus, la construction alterne le récit d'Anne et le journal de... enfin je ne peux pas vous en dire plus sous peine de gâcher le suspense ! ;-)

A noter que ce livre est plein de tournures et vocabulaires québécois (il y a quelques notes en bas de pages qui aident à s'y retrouver, sinon je vous conseille ce site (Merci, Lucie, pour le lien !)), ce qui est un régal pour la Française que je suis !

Juste pour l'fun :
« Frenché : du mot French. Comme dans "Elle a le French facile". Anglicisme québécoisement reconnu et utilisé pour remplacer le ronflant "Elle donne des baisers français à quiconque croise son chemin", qui signifie que le sujet a l'habitude de coller spontanément ses lèvres sur celles d'un inconnu, d'ouvrir la bouche et d'introduire sa langue dans la bouche de l'inconnu, un type de baiser dont on attribue l'invention aux Français, au même titre que les tresses et les frites, mais en plus l'fun. » (p.25)

Voici donc une chouette lecture, fraîche et drôle, à consommer sans attendre, surtout avec les beaux jours qui arrivent !


14 mai 2008

Librairie Komikku

Oui alors, c'est bien beau, je vous ai parlé de ma nouvelle passion et de cette librairie de mangas que j'ai découverte récemment. Mais je ne vous ai même pas dit comment s'appelait ce nouveau lieu de perdition, ni où il se trouvait... Honte sur moi !

Je vous présente donc la librairie...

KOMIKKU !




Cette petite librairie a ouvert ses portes, il y a un peu plus de deux mois. A sa tête, Sam et Sonia, deux passionnés de mangas ! Ils ont voulu créer une boutique 100% nippone. Ils vous proposent plein de mangas (traduits en français), des CD, des DVD, des t-shirts, des posters, des figurines et plein d'autres produits dérivés. L'accueil y est chaleureux et Sam est de bon conseil ! Je vous invite chaudement à aller leur rendre visite. Vous trouverez toutes les infos pratiques à la fin de ce billet. Je vous invite aussi à vous rendre sur leur site où sont publiées régulièrement des informations sur les dernières sorties françaises de mangas, CD, DVD et autres produits dérivés.

En attendant, je vous propose un petit entretien avec Sam et Sonia, histoire de faire plus ample connaissance...


Caro[line] : Bonjour Sam ! Bonjour Sonia !

Bonjour Caroline ! お早う !


Caro[line] : Pourquoi vous êtes-vous lancés dans cette aventure, l’ouverture d’une librairie de mangas ?

Sam : A vrai dire, j’ai toujours eu au fond de moi ce côté « entrepreneur ». Sans diplôme, j’ai, dès mes 18 ans, conquis le milieu du travail et appris tout ce que je sais sur le tas. Un seul mot d’ordre : La passion ! J’ai donc toujours soigneusement provoqué puis saisi des opportunités dans des domaines qui me tiennent à cœur !

Après avoir fait mes armes dans l’industrie du jeu vidéo, d’abord en tant que journaliste dans les magazines spécialisés, je me suis ensuite dirigé vers le marketing et la communication chez Ubisoft. Résultat : cinq ans d’expatriation en Amérique du Nord ! Mon retour en France devait symboliser un nouveau départ, le passage d’un cap (en même temps que le passage à la trentaine). Il fallait donc trouver une activité attrayante et un univers qui me plait. Naturellement, le choix s’est d’abord porté vers l’industrie du divertissement japonais. J’écoute beaucoup de musique japonaise, j’ai toujours été sensible au style graphique des japonais et leur façon de raconter des histoires me plait particulièrement. J’avais mon domaine, il ne me restait plus qu’à trouver l’activité. C’est là que Sonia intervient. Libraire depuis plus d’une dizaine d’année en magasins spécialisés, elle m’a suggéré d’intégrer une librairie en tant que simple employé pour comprendre les rouages du métier, me permettre d’étudier le marché et voir si le côté « commerçant » pouvait me plaire… Une semaine de boulot et ce fût le déclic que j’attendais ! Un business plan et 18 mois plus tard, komikku naissait !

Sonia : Pour moi tout a commencé en 1998 dans une chaine de librairies spécialisées BD. Très vite je me suis passionnée pour la bande dessinée américaine. Quatre ans plus tard, un rayon manga fut développé dans le magasin ; et c’est là, donc plutôt tardivement, que débute ma passion pour le manga.

En 2005 j’intègre une autre librairie spécialisée comics et petit à petit je m’aperçois que la proportion de mes lectures s’oriente vers 90% de manga contre 10% de comics ; c’est là que l’idée d’ouvrir une librairie manga me vient à l’esprit mais ni le temps ni les moyens ne me le permettent. Et c’est ici que Sam intervient. Après un retour d’Amérique du Nord, Sam en mouvement perpétuel cherchait un nouveau challenge. Il se fait engager dans une boutique spécialisée. Coup de foudre immédiat. Apres 18 mois de travail acharné (surtout pour lui) komikku voyait le jour !


Caro[line] : Est-ce que Komikku veut dire quelque chose ou est-ce un nom japonais connu ?

Sam : Oui ! Komikku, tout comme manga est un mot qui désigne la bande dessinée. Il s’agit en fait d’un dérivé du mot anglais « comic » utilisé pour les « comic books ».

En japonais il s’écrit : コミック
コ=ko
ミ=mi
ク=ku
et le petit ッ entre mi et ku vient simplement doubler le « k ». En japonais, lorsqu’on le prononce on le dit comme en anglais comic en insistant bien sur le son « ke » final... Du coup, on a l’impression que l’on dit « komikou »


Caro[line] : D’où vous est venue cette passion pour les mangas ?

Sam : C’est presque triste à dire, mais « Dorothée » est un peu notre deuxième maman. Donc plongés toute notre enfance dans l’univers des animés japonais, nous avons naturellement développé une sensibilité toute particulière à cette façon unique de raconter des histoires. Lorsque quelques éditeurs se sont lancés dans l’adaptation de manga en français, notre curiosité nous a rapidement attiré vers eux. Comme beaucoup de fans, nous nous sommes alors mis à comparer éditions françaises contre éditions japonaises. Après le sentiment de frustration (sens de lecture non respecté, censure, etc…) nous avons surtout découvert une richesse de production. Le manga fait parti du domaine culturel et littéraire japonais à part entière ! Il n’y avait pas que du « Dragon Ball » ou autres « Chevaliers du Zodiaque ». Le manga allait pouvoir nous accompagner durant toute notre existence ! Et aujourd’hui ce sentiment n’a toujours pas changé !

Sonia : Comme le dit Sam, nous avons été bercés par les dessins animés de «Dorothée», mais également par la cinq et FR3 (chaine de télévision diffusant également des animés en provenance directe du pays du soleil levant). Mais pour moi c’est un peu plus différent, comme je le disais un peu plus haut ma passion pour le manga est née beaucoup plus tard lorsque je me suis mise à en lire. Maintenant c’est plus qu’une passion je les dévore ! C’est en moyenne quatre à cinq cent manga que je lis par an. Mon retard est comblé ;-P


Caro[line] : Êtes-vous aussi passionnés (ou fascinés) par la culture nippone ?

Sam : J’crois effectivement que l’on peut parler de passion et fascination à la fois. Je suis bien sûr obligé de citer leur cuisine, mais aussi leur côté ultra-discipliné… Mais me demander pourquoi, là c’est beaucoup plus difficile… Disons que tout a réellement commencé lors de mon 1er voyage à Tokyo. La veille de mon départ pour la capitale nippone je découvrais l’excellent Blade Runner de Ridley Scott, et le lendemain soir, j’étais à Tokyo, sous la pluie à Shinjuku près d’un énorme building muni d’un écran géant sur plusieurs étages… Face à moi un petit restaurant à « ramen »… J’avais l’impression d’être à mon tour un personnage du film… Coup de cœur immédiat ! Le lendemain, je visitais Akihabara, quartier dédié aux nouvelles technologies, jeux vidéo et manga. Le rêve ! Le jour suivant, autre ambiance au cœur de la ville dans le temple d’Asakusa

Sonia : J’éprouve un certain intérêt pour cette culture. J’aime ce côté zen et cette sensation de sérénité que la culture nippone peut apporter, mais aussi leur discipline. Contrairement à Sam, je ne suis pas encore allée au Japon et donc pas encore eu ce coup foudre. En revanche, j’ai déjà voyagé en Asie et j’ai toujours été plus intéressée par la culture asiatique en générale, tout comme leur nourriture que je trouve excellente !!


Caro[line] : Vous souvenez-vous du tout premier manga que vous avez lu ?

Sam : C’était Dragon Ball édité chez Glénat… Grosse déception ! Ca n’est que plus tard que je compris qu’en fait les « shonen » (manga en théorie destiné à un jeune public masculin mais lu par tout le monde) n’est tout simplement pas un genre que j’affectionne particulièrement.

Sonia : Oui ! Je m’en souviens ! A l’époque, j’étais au lycée et une amie m’avait prêté un manga qui s’appelle Vidéo Girl Ai. Mais ce n’est pas avec ce manga que mon envie d’en lire plus a grandi ; elle ne m’avait prêté que le volume 1 et je n’ai donc jamais lu la suite… ; ce n’est que bien plus tard que je me suis mise à en lire de nouveau.


Caro[line] : Quel est votre (vos) manga(s) culte(s) ?

Sam : Sans aucun doute : 20th Century Boys de Naoki Urasawa. Notons qu’il a reçu le prix de la série 2004 au Festival International de la BD d’Angoulême, le prix Shogakukan en 2003 ainsi que le prix Kodansha en 2001, récompense très rarement décrochée par un titre publié par un autre éditeur…
1997, Kenji dirige un petit commerce de quartier tout en s’occupant de sa nièce confiée par sa soeur avant de disparaître mystérieusement. La mort d'un ami d'enfance va réunir la bande de copains qui, lorsqu'ils avaient dix ans, construisaient le monde avec des yeux d'enfants. « Ami », le gourou d'une secte, va croiser le chemin de nos amis sans raison apparente... mais pourtant il semble être en étroite relation avec leur passé. 1ère raison à cela : il utilise le symbole lié au passé de Kenji comme signe de ralliement…

Sonia : Effectivement, il y a le manga 20th Century Boys donc je ne vais pas m’attarder dessus. Mais je vais donc vous parler du célèbre Akira de Otomo Katsuhiro sorti en 1984 au Japon.
Cela ce passe en 2030 en plein Néo-Tokyo. Tetsuo, Kanéda et ses amis foncent dans la nuit sur des motos volées afin de découvrir de nouvelles sensations. Quand ils croisent un drôle de petit garçon au visage de vieillard, leur premier réflexe est de l'agresser mais sans s'en rendre compte, ce petit garçon possède un étrange pouvoir pour se défendre et déclenche en même temps la première étape d'un processus irréversible : le réveil d'Akira...


Caro[line] : Quel est votre (vos) dernier(s) manga(s) coup(s) de cœur ?

Sam : Dr Kotô (9 volumes parus à ce jour en France) : J’adore ! C’est l’histoire d’un médecin qui quitte un grand hopital de Tokyo pour établir sa propre clinique sur une petite île de l’archipel nippon. Très vite, il va se rendre compte que les habitants de l’île préfèrent effectuer une longue traversée en bateau et se faire soigner sur le « continent » plutôt que d’aller dans sa petite clinique. Il va devoir apprendre à se faire accepter. Son infirmière-assistante, pleine d’admiration pour lui, va l’aider à atteindre son objectif. J’ai parfois tendance à qualifier ce manga comme étant le « Grey’s Anatomy » en manga… C’est frais, léger, drôle et touchant !

Il y a aussi Kurokami et Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Ce sont des séries seinen publiées au Japon dans « Young Gangan », magazine de Square-Enix (créateurs des jeux vidéo Final Fantasy et Dragon Quest). Les séries seinen sont destinées à un public adulte. Les intrigues sont plus complexes que dans les shônen ou shojô (manga respectivement destiné à un jeune public masculin ou féminin) et abordent des thèmes plus crédibles parfois teintés de violence ou d’érotisme.

Sonia : Grande amatrice de shônen mon dernier coup de cœur est : Samurai Deeper Kyo, série en 38 volumes. Vous ferez connaissance de Kyoshiro Mibu, pharmacien itinérant qui fait la rencontre de Yuya Shina, chasseuse de prime, et qui prend ce pauvre petit pharmacien pour le célèbre et imbattable Kyo aux yeux de démon. L’attitude de Kyoshiro change lorsqu’il se retrouve en mauvaise posture et l’esprit de Kyo prend alors le dessus sur lui. Est-il schizophrène ou possédé par l’esprit de Kyo ? Yuya souhaite bien le découvrir en l’accompagnant.


Caro[line] : Et dernière petite question… lisez-vous aussi des romans ? :-)

Sam : Malheureusement pas du tout, j’ai un énorme problème de concentration et n’arrive pas à me focaliser sur un livre… Le manga, du coup, reste un format vraiment adapté à mon rythme de vie et ma force de concentration ;-)

Sonia : Je lis également beaucoup de romans. Du manière générale, je suis très intéressée par tout ce qui touche le monde féerique et magique comme l’Heroic Fantasy. Pour ceux d’entre vous que cela peut intéresser, je vous conseille de lire deux trilogies qui se suivent : Les chroniques des Ravens ainsi que Les légendes des Ravens de James Barclay. C’est l’histoire de sept mercenaires à travers le temps et leurs aventures pour sauver le monde de Balaia. Humour, magie, dragon, force mentale et force physique sont les mots clefs pour définir ces deux trilogies. A lire à tout prix.


Caro[line] : Merci beaucoup à vous !

Merci pour votre enthousiasme !


Infos pratiques
61 rue des Petits Champs, Paris 1er
Tél. : 01 40 20 93 44
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 20h30 et le dimanche de 12h à 19h
Site Internet : http://www.komikku.fr/

06 mai 2008

Sortie de route - Nathalie Salvi

Griffe d'Encre - 2008


4ème de couverture

A quarante ans, Monsieur Théodore vit seul.
« Une femme est un être sournois qui dépense sans compter ; un enfant, ça pollue l’intelligence adulte. »
Il ne favorise pas les épanchements.
« S’il fallait écouter les misères de tout le monde ! »
Il est stable et bien pensant.
« La raison du plus intégré est toujours la meilleure. »

Mais il est loin d’imaginer que, bientôt, il fera une sortie de route.

D’abord, il y aura ce vieil homme.
« Un raseur, un vieux fou ! »
Et une nuit, on frappera à sa porte.
« Brigade de Répression des Abus en Matière d’Être…
Vous allez nous suivre sans faire d’histoires… »


Après La Porte, voici une nouvelle novella de chez Griffe d'Encre. Ici point de loup-garou et de fantasy, mais plutôt de... ben je ne sais pas comment appeler ce genre, mais en tout cas, tout ce qui arrive à Monsieur Théodore pourrait nous arriver dans la vraie vie. (Oui, parce que figurez-vous, bah les loups-garous, ça n'existe pas ! Non non non !) Et donc Monsieur Théodore, la quarantaine, célibataire sans enfant, organisé (à un point qui fait peur !) et irréprochable (enfin, c'est ce qu'on croit...) va voir sa vie basculer une nuit... Arrêté par la Brigade de Répression des Abus en Matière d'Être, il va se retrouver enfermé dans un camp avec plein d'autres personnes. Pourquoi ? Pour quoi ? C'est qu'on va découvrir en même temps que Monsieur Théodore. Que faire dans une telle situation ? Nous allons voir comment Monsieur Théodore, lui, réagit. Il va passer par plusieurs phases... jusqu'au dénouement final, qui je dois l'avouer m'a laissé... bon, je ne dis rien pour ne pas vendre la mèche. Mais c'est terrible !

Avec une écriture que j'ai trouvé maîtrisée et agréable à lire, Nathalie Salvi va nous faire suivre avec intérêt le cheminement de Monsieur Théodore. Si j'avais un reproche à faire à ce livre, c'est de n'être pas assez long : j'aurais aimé voir les différents états et changements d'état de Monsieur Théodore plus développés. C'est donc un bon début prometteur !

Et justement, figurez-vous que Nathalie Salvi sort un nouveau livre, En quête, chez Griffe d'Encre le 22 mai prochain. A guetter donc ! (Il est déjà en souscription sur le site Internet de Griffe d'Encre.)

Retrouvez aussi l'avis de Lucile.

A noter la très jolie illustration de couverture, réalisée par Fablyrr !

Et un énorme merci aux chouettes dédicaces que j'ai eu la chance d'avoir de la part de Nathalie et Fablyrr lors du Salon du Livre de Chambourcy en mars dernier !

Et pour terminer, allez lire les réponses de Nathalie et Fablyrr à mes questions sur leurs lectures !


Liens
+ Présentation de l'éditeur
+ Début du roman
+ A propos de Nathalie Salvi : Bio & Biblio, son blog Clopin-clopant
+ A propos de Fablyrr : Bio & Biblio, son site, son blog

Trois questions à... Nathalie Salvi & Fablyrr


L'auteur, Nathalie Salvi, et l'illustrateur, Fablyrr, de la novella Sortie de route ont gentiment accepté de répondre à mes questions sur leurs lectures.


- Etes-vous de gros lecteurs ?

N.S. : Je l’ai été. Tout a commencé avec un tourne-disque. Inlassablement, je me passais des quarante-cinq ou des trente-trois tours. A neuf ans, je lisais partout, tout le temps, parfois même en marchant. J’exaspérais mes parents, alors qu’on exaspère plutôt ses parents en ne lisant pas ! J’ai trop de choses à faire, je ne lis plus assez à mon goût. Mais en vacances, je dévore. J’aime plonger dans des univers, des styles. Je cherche quelque chose. Comme le dit Muriel Barbery, dans L’élégance du hérisson, « puiser dans le papier mort quelque chose de vivant ».

F : Gros lecteur oui on peut dire. C'est surtout par période et après ca dépend des livres. La rapidité est aléatoire mais en général j'ai toujours environ deux ou trois livres en même temps. De styles très différents.


- Comment choisissez-vous vos lectures ?

N.S. : Avant tout, je suis la production de maisons d’édition, Au diable Vauvert, Griffe d’Encre, Le navire en pleine ville, Argemmios… Ma curiosité titillée, j’aime pouvoir feuilleter. A défaut, j’ai besoin de lire un, voire plusieurs extraits. Approcher le livre, lui tourner autour. Je dois rencontrer le livre.

F : Suivant mes périodes et mes influences. Ma femme lisant 10 fois plus que moi je suis assez influencé par certaines de ses lectures. Sinon ça peut être aussi à la demande d'éditeur me commandant une couv. En général j'aime bien savoir ce que j'illustre. Ou alors suivant mes centres d'intérêt du moment. Par exemple je lis énormément de livres sur les amérindiens en ce moment.


- Avez-vous un auteur ou un livre culte ?

N.S. : Je n’ai pas d’auteur culte.
En revanche, j’ai des livres culte ; L’écume des jours de Boris Vian, Zazie dans le métro de Raymond Queneau, Tess d’Urberville de Thomas Hardy, Le parfum de Patrick Süskind, Ravage de René Barjavel, Les noces barbares de Yan Queffélec. Je fonctionne à l’émotion. Il faut qu’un livre me bouleverse. Que je ne perçoive aucune domination de la forme sur le fond. Et inversement.

F : Pas du tout livre culte. Plutot auteur si je dois choisir entre les deux. Mais surtout coup de coeur. Les auteurs c'est vrai quand j'en aime un j'ai tendance à être insatiable.


- Quel est votre dernier coup de coeur littéraire ?

N.S. : J’ai lu de bons livres, mais un coup de cœur littéraire, pour moi, c’est autre chose, ça remue, ça secoue, ça dérange. Plus je prends de l’âge et plus j’ai le coup de cœur laborieux. Forme et fond doivent m’emporter ensemble. Ma dernière grande claque remonte à Marche ou crève de Stephen King.

F : Ils sont plusieurs en fait : Lakota Woman, de Mary Crow Dog. Une perle de point de vue sur la situation amérindienne au 20ème siècle. Pas de censure de politiquement correcte. Du vrai bien vécu. Evidemment Lettres aux ténèbres de Charlotte Bousquet que j'ai illustré et donc relu pour l'occasion. Un autre petit bijoux du Club Van Helsing : Mastication de Jean-Luc Bizien, plein de second degré j'adore. Et le dernier est une bd, un comics plus précisément : Walking Dead. Mais si je commence à sortir mes derniers coups de coeur BD il y en a encore pour très longtemps.


- Comment lis-tu ?

N.S. : Je préfère lire confortablement assise sur mon canapé, jambes repliées, coude et livre posés sur un énorme coussin. A n’importe quel moment de la journée, pourvu que ça soit dans le calme. En vacances, je lis tout ce que j’emporte. Il m’arrive de devoir acheter des livres. Sauf que là où je vais, il n’y a pas de canapé. Naturellement, quand j’émerge de ma lecture, j’ai des courbatures.

F : Avec mes yeux... Bon pardon il fallait bien la faire. Bref dans le train récemment, sinon le soir avant de dormir.



Merci à Fablyrr à qui je remets la palme de la réponse Fallait-bien-la-faire !
Et merci à Nathalie, au coup de coeur laborieux !