12 juillet 2007

Trafic d'influence

Il paraît que je parle beaucoup d'un certain David F. à mes amies lectrices.
Quoi ?!? Moi ?!?
Meuh non !


Bon... ok... peut-être un petit peu... beaucoup !


Mais que voulez-vous ? Quand on a un auteur chouchou, on se doit d'agir comme je le fais : d'en parler, parler, parler, de prêter et d'offrir ses livres pour convertir de nouveaux adeptes à la secte foenkinesque !

Et d'ailleurs, ça marche !
Et j'ai des preuves, chers lecteurs...

La première que j'ai convertie, c'est ma maman.
Elle vient de lire Le potentiel érotique de ma femme et voici ce qu'elle en dit :
"Un auteur qui ne ménage pas ses effets
Il avait déjà au salon du livre du Figaro ensorcelé mon Canon, puis avait charmé ma fille. J'ai donc commencé à lire avec méfiance ce livre dont le titre éveille la suspicion quand vous l'emportez dans la salle d'attente de votre médecin.
Mais très rapidement, je me suis laissée conquérir par l'humour, la dérision, le brin de surréalisme et la drôlerie parfois grinçante de ce roman.
Un passage qui m'a fait mourir de rire, c'est la première rencontre avec Gérard ! On met la scène immédiatement en images.
A la lecture, j'ai eu l'impression que le narrateur installait une distance entre lui et son personnage et se donnait un rôle d'observateur.
"

Et maintenant, c'est au tour de Stéphanie. Elle vient de lire En cas de bonheur et son verdict est : "J'ai aimé."
Allez lire tout le bien qu'elle en dit ICI.

Voici donc 2 nouvelles victoires dans mon combat promotionnel foenkinesque !


Sachez que je reviendrai bientôt vers vous, car David Foenkinos sort un nouveau roman en septembre. Le titre : Qui se souvient de David Foenkinos. (Oui, je sais, David a un doctorat en choix de titre de roman !) Et j'ai entendu dire que l'héroïne s'appelerait Caroline...
(Oui, Fab'shion, tu auras droit à un beau billet pour la sortie de ce roman !)

En attendant, précipitez-vous chez votre libraire préféré pour lire Le potentiel érotique de ma femme et/ou En cas de bonheur que vous trouverez en poche ! Pourquoi s'en privez ? C'est parfait pour cet été !


PS : Je voulais prévenir Christian S. et Philippe J. (je préfère taire le nom de ces célébrités du monde littéraire) que ce n'est pas la peine de venir me reprocher (encore une fois) mon penchant pour ce jeune auteur dans le vent. Surtout que 2007, c'est l'année Foenkinos ! Qu'ils le sachent !

11 juillet 2007

Rappel - Pique-nique de la blogoboule @ Paris


Voici une petite piqûre de rappel pour LE pique-nique attendu par toute la blogoboule littéraire ! Oui, je sais, j'en fais un peu trop... mais bon... qu'on me pardonne car je suis ravie à l'idée de vous rencontrer !

Je vous en ai déjà parlé .

Pour le lieu... toujours pas fixé ! (Mais on y travaille !)
Pour l'inscription... allez pour en savoir plus !

Seront présents : Flo, Papillon, Alice, Tamara, Caroline, Stéphanie, Leeloo, le Livrophile et Second Flore. Ah, et Zag aussi (qui bientôt aura un blog !) (la liste n'est pas à jour...)
Pis aussi peut-être : Clarabel, Chiffonnette, Karine, BelleSahi (avec Goran et leurs poulettes ?).
Bon et je réalise que Fab'shion n'est pas inscrite ! Mais elle sera là, je vous l'assure. Avec son beau badge Darcy. :-)

N'hésitez pas à faire circuler l'information sur vos blogs respectifs !

08 juillet 2007

Des 4, en veux-tu, en voilà !

Ca n'arrête pas ! Voilà encore le chiffre 4 au coeur de révélations que je dois vous faire sur ma petite personne. Cette fois, cela vient de chez Fab'shion Victim, qui a un peu arrangé le questionnaire à sa manière. L'original se trouve chez Loba. J'ai décidé de suivre la fab'version, en restant très proche des livres...


4 métiers que j'aurais aimé exercer

- Libraire : Bien sûr, je me vois dans ma propre librairie. Je la vois lumineuse, accueillante et très chaleureuse. Il y aurait plein de livres. Et puis des fauteuils très moelleux pour que s'installent confortablement mes amis lecteurs. Je leur servirais du thé et des gâteaux que je confectionnerais moi-même. J'essayerais aussi de faire venir plein d'auteurs pour partager, autour d'un thé, leur dernier livre.

- Attachée de presse chez un éditeur, pour défendre corps et âme, mes auteurs chouchous et mes livres coups de coeur !

- Lectrice de manuscrit, pour trouver la perle rare !

- Auteur, pour pouvoir faire rêver les lecteurs ! Les faire s'évader. Les faire rire. Les faire pleurer. (Mais je vous rassure, je n'ai pas du tout la vocation ! C'est lectrice, ma vocation première.)


4 lieux où je suis allée

- Récemment, je me suis rendue au Congo, l'ex-Zaïre, grâce à Lieve Joris.

- Grâce à Emmanuel Carrère, j'ai découvert la petite ville de Kotelnitch, en Russie.

- San Francisco : J'y suis déjà allée pour de vrai, mais j'y suis aussi retournée grâce aux Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin.

- J'aime aussi aller de temps en temps en Espagne avec Lucia Etxebarria.


4 endroits où j'aimerais vivre

- En Bretagne, celle du Nord, près de la côte de granite rose. Je m'y vois très bien en train de lire des manuscrits dans mon jardin plein d'hortensias.

- A Paris, où j'aimerais avoir un pied à terre pour me rendre chez mon employeur, un éditeur. Le reste du temps, bien sûr, je serais en Bretagne !

- A Lyon. C'est là où j'ouvrirais ma librairie !

- Quelque part en Garonne, dans une maison comme celle de la famille Delerm.


4 endroits où j'aimerais aller

- J'aimerais aller au Brésil, grâce à Jean-Paul Delfino et sa trilogie : Corcovado, Dans l'ombre du Condor et Samba triste. Voir le vrai Brésil.

- En Australie, mais pas dans la communauté où s'est retrouvé Nick, le narrateur de The dead heart de Douglas Kennedy !

- J'aimerais aller quelque part en Amérique du Sud, par exemple au Chili avec Luis Sepulveda.

-Enfin, en Islande, avec Arnaldur Indridason et l'inspecteur Erlendur, dont Fab'shion nous parle tant.


4 mets que je ne mangerais jamais

- Du pâté de rat, de la salade de vers, des beignets d'écureuil aux noisettes et du ragoût de vipère aux châtaignes. Ce sont les recette sauvages de Marie-Rose. Ceux et celles qui ont lu Allumer le chat de Barbara Constantine comprendront !


4 livres que je relirai

- Brooklyn Follies de Paul Auster, que j'avais adoré lors de ma première lecture.
- Mon âge de Camille Pouzol, car elle parle de moi !
- Paris l'instant de Philippe & Martine Delerm, car ils nous montrent si bien Paris.
- Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, sans le choc de la révélation historique.


Et maintenant, je passe le relais à 4 personnes :
Clarabel, Florinette, Lou et Tamara
A vos plumes, les filles !

05 juillet 2007

Mon âge - Camille Pouzol

Clarabel a encore frappé ! Oui, car c'est elle qui m'a donné envie de lire ce roman.


L'auteur de ce livre, Camille Pouzol, vient d'avoir 30 ans (enfin, c'était en 2004). Après avoir lu sur la couverture d'un magazine : « Les trentenaires : génération perdue avec pour seuls répères le sida et la Coupe du monde », elle s'est dit STOP ! aux clichés sur sa génération. Camille a alors pris sa plus belle plume pour nous offrir un dictionnaire qui parle d'elle. Elle a eu « envie de parler de la trentenaire, par le biais d'une fille bien réelle que [elle connait] pas mal. Au hasard, [elle]. »

On est loin des clichés à la Bridget Jones (à qui elle consacre une entrée, d'ailleurs) ou à la Sex & the city. On est loin des articles de la presse féminine. On est loin de la psychologie de comptoir. Camille n'a rien à faire des apparences et elle nous parle en toute franchise de sa vie.

Bien que j'ai 5 ans de moins que Camille Pouzol, je me considère de sa génération. Je précise cela car, parfois, 5 années peuvent représenter un fossée entre deux personnes. A part son côté Fashion Victim que je ne possède (mais alors) pas du tout, je me suis reconnue dans la plupart de ses articles (à quelques exceptions près).

Je recommande cette lecture à tout le monde car quelque soit son âge, je pense qu'on y trouvera quelque chose ! Pour les trentenaires qui pourraient s'y retrouver. Pour les trentenaires qui ne pourraient pas s'y retrouver (heureusement, tout le monde est différent !) mais à qui tout ce que Camille raconte leur parlera (Zidane, de Villepin, Bridget Jones, Jane Austen et tout le reste). Et enfin pour les non-trentenaires qui passeront un très bon moment en compagnie de Camille.

Voici donc une très bonne lecture pour votre été !


Flo aussi a lu ce livre et vous le recommande pour l'été :
« A prendre pour la plage même si ce n'est pas toujours aussi léger que ça en a l'air ... »
(Flo, je me suis permise de te citer !)


Fab'shion, si tu n'as pas (encore) lu ce livre, je te le recommande vivement !


Photo Couverture : Amazon.fr

04 juillet 2007

Vous plaisantez, monsieur Tanner - Jean-Paul Dubois

Cela fait un petit moment que je voulais lire un roman de Jean-Paul Dubois. Grâce à Clarabel (merci !), c'est chose faite !



4ème de couverture

Avant d'hériter de la maison familiale, Paul Tanner menait une existence paisible. Mais depuis qu'il a décidé de la restaurer, rien ne va plus ! Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous, tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains : le récit véridique d'un chantier infernal, coloré d'une bonne dose d'humour... noir !


« N'importe qui doté d'un peu de raison aurait vu, entre ces murs, un paquebot de soucis, un porte-avions d'emmerdements. » Mais Paul Tanner n'est pas n'importe qui et tant mieux pour moi car sinon il n'y aurait pas eu ce roman, et donc je n'aurais pas eu ce petit moment de plaisir dans ma vie de lectrice.

J'ai aimé ces portraits de différents artisans. Ils sont drôles ! Pourtant, pour rien au monde, je n'aurais aimé en recontrer certains ! Jean-Paul Dubois n'est pas tombé dans la caricature, ce qui aurait pu être facile, mais il n'a pas cédé à cette tentation.

C'est drôle, mais il y a aussi de la tendresse (celle qu'éprouve Paul Tanner pour certains des artisans) et du désespoir (celui qu'éprouve Paul Tanner devant les performances de certains des artisans).

J'ai aussi beaucoup aimé la plume de Jean-Paul Dubois. Comme je ne sais pas vraiment comment la décrire (et aussi parce que, souvent, un extrait vaut plus qu'un long discours), je vous livre un extrait que je trouve assez parlant : « Lorsque je m'endormais, seul, au centre de cette immense maison, je sombrais d'épuisement plus que je ne glissais dans le sommeil. Je m'enfonçais dans une sorte de goudron compact qui étouffait la vie et tous ses bruits. »

Avec Vous plaisantez, monsieur Tanner, je découvre donc un nouvel auteur avec qui j'espère encore faire un ch'tit bout de chemin littéraire. D'ailleurs, je vais m'aider de deux billets écrits par Clarabel pour choisir les prochains titres que je lirai : Jean-Paul Dubois : ce que j'ai bien aimé et Jean-Paul Dubois : ce que je n'aime pas.

Fab'shion (a.k.a Fashion Victim), Google de Biblioblog, Eric, Valdebaz et Camille ont aussi lu ce roman.


A propos de l'auteur
Né en 1950 à Toulouse, Jean-Paul Dubois est reporter au Nouvel Observateur.
(Source : 4ème de couverture)


Photo Couverture : Amazon.fr