20 mars 2008

Cher journal,

Allez, hop hop hop, avant que je ne t'abandonne pendant une semaine (car je pars en vacances samedi !), je viens te raconter ma dernière journée au Salon du Livre, mardi... La suite...

Cher journal,

Comme je n'ai pas le temps d'écrire aujourd'hui, une petite photo... La suite...

Cher journal,

Tu te rappelles que dans les cadeaux que j'ai eus lundi soir, il y avait un cadre avec des photos et que je ne pouvais pas te le montrer ? La suite...

18 mars 2008

Cher journal,

Hier, je te disais être triste... mais c'est faux ! La suite...

Avant de filer au Salon du Livre, il faut absolument que je te raconte quelque chose. La suite...

17 mars 2008

Le portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde


A l'occasion de la Saint-Patrick, la fête nationale de l'Irlande, les participants au Club des Théières ont décidé de lire des romans irlandais. Pleine de courage, je voulais m'attaquer à 3 auteurs irlandais... Finalement, mon déménagement aura eu raison de mon courage et je n'ai lu qu'un seul roman irlangais... mais quel roman !

Le portrait de Dorian Gray
d'Oscar Wilde

Dorian Gray est un jeune homme « d'une beauté exceptionnelle, avec ses lèvres vermeilles finement dessinées, ses yeux bleus si francs, et les boucles dorées de ses cheveux. ». Basil Hallward va faire un magnifique portrait de lui. Dorian permet à Basil de sublimer son art, la peinture. Mais c'était sans compter sur Lord Henry Wotton, qui va révéler à ce jeune homme sa beauté et sa jeunesse. Dorian Gray va alors faire un pacte...

« Si je demeurais toujours jeune et que le portrait vieillise à ma place ! Je donnerais tout, tout pour qu'il en soit ainsi. [...] Je donnerais mon âme ! »

Pendant la première partie du roman, il est question de Dorian jeune (il a alors 20 ans) et du portrait. Cette première partie m'a totalement emballé. Il ne se passe pas des tonnes de choses. Il y a beaucoup de discours et de réflexions sur l'art, la création, la beauté, la jeunesse, etc. Plein de choses à retenir, que j'ai soulignées, sur lesquelles je reviendrai surement dans quelques semaines, quelques mois, quelques années. Ce sont ces réflexions qui me feront rouvrir ce livre de temps à autre.

Puis il y a un chapitre charnière qui m'a complètement laissé indifférente où Oscar Wilde fait étalage de tous les trésors accumulés par Dorian Gray pendant les 18 années suivantes. On le retrouve au début de la deuxième partie alors qu'il a 38 ans et toujours un visage d'une jeunesse extraordinaire ! On découvre alors dans quelle déchéance se vautre Dorian Gray, jusqu'où il est allé sans que tout ne soit dit clairement. Cette partie m'a moins intéressée que la première mais c'est là où tout se fait et se défait...

Oscar Wilde, dans ce roman, nous décrit aussi la société anglaise de cette époque. Car oui, le roman n'a d'Irlandais que son auteur : tout se passe en Angleterre...

Voilà donc une très belle découverte ! Et un classique qui plus est.

Retrouvez aussi un billet très intéressant sur ce roman, écrit par Seb (alias Sébastien Fritsch).


« La musique l'avait troublé souvent. Mais la musique était inarticulée. Elle nous découvrait un monde nouveau ou plutôt un chaos différent. Mais les mots, les simples mots ! Qu'ils étaient terrifiants ! Qu'ils étaient clairs, éclatants et cruels ! On ne pouvait leur échapper. Et pourtant quelle magie subtile les habitait ! Ils semblaient doter d'une forme plastique le chaos même. Ils possédaient leur musique propre aussi douce que celle de la viole ou du luth. Les simples mots ! Y avait-il rien d'aussi vivant que les mots ? »


Autres lectures dans le cadre de la Saint-Patrick :
- Alice a lu L'Âme noire de Liam O'Flaherty
- Chiffonnette a lu Tu ne tueras point d'Edna O'Brien
- Clarabel a lu Skully Fourbery de Derek Landy
- Delphine a lu Inishowen de Joseph O'Connor
- Emeraude a lu Zoli de Colum McCann
- Florinette a lu Petite musique des adieux de Jennifer Johnston
- Goelen a tenté de lire Le garçon boucher de Patrick McCabe
- Hydromiel a lu Dracula de Bram Stoker et Eureka Street de Robert McLiam Wilson
- Jules a lu Whitethorn Woods de Maeve Binchy
- Karine a lu The Illusionist de Jennifer Johnston
- Kathel a lu Lucy de William Trevor
- La Nymphette a lu Eureka Street de Robert McLiam Wilson
- Laëtitia, une nouvelle Théière, a lu Irlande nuite froide de Deirdre Madden
- Lucie a lu PS : I love you de Cecelia Ahern
- Mélanie a lu Skully Fourbery de Derek Landy
- Ori a lu Ailleurs, en ce pays de Colum McCann
- Papillon a lu Ceci n'est pas un roman de Jennifer Johnston
- Praline a lu Oscar Wilde
- Soïwatter aussi a lu Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
- Stéphanie a lu Ailleurs, en ce pays de Colum McCann
- Tamara a lu La rivière de l'exil de Colum McCann
- Yvon a lu Et Dieu fit le dimanche... de Walter Macken et Mon traître de Sorj Chalandon

(N'hésitez pas à me signaler si je vous ai oublié !)

(Et non, je n'ai pas oublié Fashion : la vilaine n'a pas lu son livre ! Mais comme elle nous a fait
un chouette compte-rendu de notre journée au Salon du Livre, je ne lui en veux pas trop !)

Cher journal,

Je suis encore TROP triste...

15 mars 2008

Parfum de poussière - Rawi Hage

Editions Alto (2007) (340 pages)

Titre original : De Niro's Game
Roman traduit de l'anglais (Canada) par Sophie Voillot


Tous les 15 du mois, découvrez le premier roman d'un auteur québécois !






« Il pleut des bombes sur Beyrouth. Par légions de dix mille, les fléaux s'abattent sur cette ville déchirée par la guerre civile. Sous un soleil de plomb, on se livre une guerre sans merci pendant que les innocents se terrent dans les abris comme des rats.

Bassam et Georges sont deux amis d'enfance qui ont grandi au milieu de cet enfer de gravats et de sang, dans l'écho assourdissant des détonations. Les deux voyous vivent de menus larcins jusqu'au jour où la dure réalité de la guerre vient les rattraper et les contraindre à un choix difficile : prendre les armes ou prendre la fuite. Tandis que Georges est séduit par les iédologies guerrières de la milice, Bassam, de son côtéé, rêve de s'enfuir en Europe. Mais ceux qui partent ne reviennent jamais... »

Extrait du 4ème de couverture


Voici un 4ème de couverture qui parle très bien de l'histoire de ce livre. Et ce, sans en dire trop. (J'aime souligner quand je rencontre un bon 4ème de couverture !)

Nous voilà donc au Liban, à Beyrouth, en compagnie de Bassam et Georges. On va découvrir la vie là-bas, en temps de guerre, à travers leur vie... Ce n'est pas une plongée totale dans l'enfer de la guerre, mais nos deux personnages la cotoient, la vivent, chacun à leur manière et nous la découvrons en même temps que nous les découvrons, eux. Ce sont eux le centre de ce roman, et non la guerre, même si elle est omniprésente car faisant partie de leur quotidien.

Bassam et Georges vont chacun prendre un chemin différent. Ce dernier - dont le surnom est De Niro - s'investira dans le combat, jusqu'à s'y perdre, à se perdre à son propre jeu... Alors que Bassam va chercher à fuir cette guerre, puis à fuir sa terre. Deux histoires dures, desquelles chacun se sortira à sa façon.

L'écriture de Rawi Hage m'a plu. Elle me paraît assez bien maîtrisée pour un premier roman. Rien d'extraordinaire mais cela se lit aisément, pas de tournures de style extravagantes. C'est simple, mais efficace ! Il peut ainsi nous décrire ses personnages et cette guerre, sans en faire trop. Un petit bémol quand même pour les quelques envolées historico-lyriques de la 3ème partie...

Je trouve donc que cette Recrue est une découverte agréable ! C'est un auteur à suivre.

Retrouvez les avis des autres chroniqueurs de la Recrue du mois, ainsi que des articles de journalistes sur le blog de la Recrue !


A noter !

L'éditeur de la version québécoise - édition dans laquelle je l'ai lu - est Alto. De cet éditeur, j'ai déjà lu Les carnets de Douglas de Christine Eddie (ma 1ère Recrue !) et j'ai Nikolski de Nicolas Dickner dans ma PAL.

Ce roman sortira bientôt chez un éditeur français ! Je ne sais pas encore quand et chez qui, mais je vous tiendrai au courant.

Rawi Hage est né au Liban. Il va ensuite passer plusieurs années à New York, avant de s'installer à Montréal. Il écrit en langue anglaise.

(Photo : source)

14 mars 2008

Cher journal,

Comme promis, voici un petit compte-rendu de la soirée d'inauguration du Salon du Livre qui avait lieu hier soir.

13 mars 2008

Faire-part de naissance

(Cliquez sur la photo)

07 mars 2008

Quand les brochets font courir les carpes - Jean-Louis Debré

Fayard Noir (2008) (295 pages)

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com



« Dans les jardins du Palais-Royal, une jeune femme oublie un document sur une chaise. Le narrateur l'aurait bien suivie pour le lui remettre, trouvant là un prétexte idéal pour entamer la conversation. Mais un homme s'en empare et disparaît. Rien d'extraordinaire sauf que, quelques jours plus tard, la mystérieuse inconnue entre au gouvernement et fait parler d'elle...

Fort de sa connaissance des coulisses de la politique, l'ancien président de l'Assemblée nationale invite à suivre son héros, professeur de collège, dans les allées du pouvoir et dans leurs bas-côtés.
»
(4ème de couverture)


Hum... bof. Voilà ce que j'ai envie de dire ! Sous couvert d'une intrigue politique concernant une nouvelle secrétaire d'état, symbole de l'ouverture du nouveau Président de la République, Jean-Louis Debré nous fait découvrir une partie du monde politique et de ses dessous. Aucune révélation inédite, plutôt un ensemble de choses que l'on sait déjà ou dont on se doute...

Jean-Louis Debré a une écriture fluide. Mais j'ai trouvé ce récit un peu trop pédagogique, un peu trop explicatif. A travers les yeux d'Olivier, ce professeur découvrant les turpitudes du monde politique, nous découvrons méthodiquement une partie des dessous de la politique. C'est un peu trop une démonstration, un amalgame de lieux communs et autres révélations (non fracassantes, je vous rappelle) sur la politique française. Comme si l'auteur avait une liste de choses à dire sur ce sujet et qu'il a essayé de poser une histoire dessus... Cette histoire ne m'a pas convaincu plus que cela, malheureusement. De plus, le peu d'amour évoqué dans ce roman m'a paru décrit de façon bien froide... Dommage !

Par contre, les passages où certains des personnages partent dans de grands discours passionnés sur la politique et le fonctionnement de l'Etat français sont très bien écrits, intéressants et très prenants car très passionnés pour la non-curieuse de politique que je suis !

Un avis donc pas très enthousiaste sur ce roman que j'ai lu plus par curiosité que par envie !

Vous pouvez aussi aller lire l'avis d'Amanda !

De manière à connaître le jour et l'heure - Gambadou l'a lu !

Après avoir été faire un tour chez Tamara, le livre voyageur De manière à connaître le jour et l'heure (de Nicolas Cauchy) a fait escale chez Gambadou : retrouvez son billet ICI !

« J'ai été prise par ce livre et j'ai eu du mal à le lâcher à la fin. Et en même temps... je pense qu'il ne me restera pas longtemps en mémoire.... Un peu antinomique...Bref, quand même un bon moment de lecture. »

Prochaine étape chez Anne !

04 mars 2008

Merci Jules !

Cet après-midi, gros suspense pour Caro[line] et ses copines : mais qu'avait-elle donc reçu comme colis à son nouvel appart ?

Et ben voilà :

(Cliquer sur la photo pour la voir en plus grand)


Ce fameux colis était une enveloppe surprise de la part de Jules !

Dans les détails :
- Borderline de Marie-Sissi Labrèche (Boréal, 2000) : Jules m'a dit que c'était le succès du moment en film et en livre. Voici donc un nouvel auteur québécois à découvrir ! (Et chose rarissime, je m'apprête à commencer ce roman ce soir-même... alors que mon programme de lecture était tout autre !)
- Un magnifique calepin ! Que je serai fière d'exhiber devant les copines !
- Des oeufs Laura Secord, qui sont en fait des pistaches enrobées de caramel et chocolat au lait. A l'heure où je vous parle, il n'y en a déjà plus... !!!
- Des bonbons pêche-abricot très bons ! Dans une jolie boîte métallique.
- Des sucettes
- Une très jolie carte avec un joli chat... enfin pas aussi joli que la grande philosophe dormante, Felfel, quand même !

Et il y avait aussi des marque-page, dont celui-ci (enfin son dos !) :


Regardez attentivement la photo (cliquez dessus pour la voir en plus grande)... Vous voyez ? Alors vous comprenez pourquoi Jules me l'a envoyé !!! Sur ce marque-page, ce sont des suggestions de lecture placée sous le signe de l'humour des bibliothèques de la ville de Québec. Dont David Foenkinos. :-)

Merciiiiiiiiiiii Jules !!!!


Les couleurs de mon nouvel appart Marshmallow !
Aucun lien avec ce billet mais j'en avais envie ! ;-)

01 mars 2008

Je, François Villon - Jean Teulé






Le thème de la lecture commune de ce 1er mars est la biographie.
Et le titre choisi est Je, François Villon de Jean Teulé.

Ce fut ainsi pour moi l'occasion de découvrir Jean Teulé, un auteur français dont j'avais beaucoup entendu parler, notamment avec son Magasin des suicides.



Le jeune François naît le jour de la mort de Jeanne d'Arc. Son père a été pendu. Quelques années plus tard, sa mère, accusée - injustement - de vol pour la 3ème fois, va le confier au chanoine Guillaume de Villon. François va grandir et mal tourné... Heureusement (?), son plus-que-père, Guillaume, est là pour le sauver de plusieurs situations délicates...

Et le vrai talent de François, c'est la poésie.



Ce livre est une biographie de François Villon. J'avoue mon ignorance : je ne savais pas qui était François Villon... Ce livre m'a ainsi permis de découvrir un des plus grands poètes français de la fin du Moyen-Âge.

M'étant renseignée un peu, j'ai cru comprendre qu'il y a beaucoup de zones d'ombre sur sa vie. Je ne sais pas comment Jean Teulé s'y est pris pour remplir ces zones d'ombre mais le tout paraît cohérent.

Ce livre est très bien écrit, dans un beau langage. Je me suis laissée entraîner dans les aventures de François, mais j'avoue ne pas avoir été emballée plus que ça.

Aux côtés du jeune poète, il y a quelques personnages intéressants comme notamment le chanoine Guillaume de Villon. Il a le bedeau Gilles à son service et les scènes où ils sont tous deux sont un régal. Leur relation est attendrissante et c'est souvent drôle !

A noter, aussi, des passages très violents, qui reflètent surement très bien la violence de cette époque.

Voici donc un roman intéressant et très bien écrit ! Malgré tout, j'ai été moyennement emballée... mais je compte bien lire d'autres livres de Jean Teulé. Et notamment Rainbow pour Rimbaud et Ô Verlaine !, deux autres livres sur des poètes français.

Retrouvez aussi les avis de Jules (qui relira Teulé et Villon, mais jamais en combiné), Karine (qui est contente de ne pas être née au Moyen Âge ! (Moi pareil !)), Katell (pour qui cette lecture fut un moment passionnant et palpitant), Ori (avis mitigé mais qui le recommande tout de même pour avoir une vision éclairée sur la poésie de Villon), Sylire (qui ne regrette pas ce voyage au cœur du Moyen-âge). Et aussi les avis d'Alice, Cathe, Chimère, Clochette, Florinette, Grominou, Joëlle, Kalistina, Papillon et Praline. Elles l'ont abandonné : Allie, Bladelor, Gambadou. Quant à Amanda, elle avait déjà lu ce roman donc elle a lu Ô Verlaine ! du même auteur.


Retrouvez Jean Teulé sur auteursTV !



Jean Teulé
par auteursTV



Thème du prochain Club de Lecture des Blogueuses :
XIXème siècle


Voici le titre choisi par l'ensemble du Club
et que je lirai pour le 1er mai 2008 :

(Source)