28 avril 2008

Death Note - Tomes 1 à 7

Dessin : Takeshi Obata
Scénario : Tsugumi Ohba


Paru en Français chez Kana


Light Yagami, un jeune lycéen brillant de 17 ans, découvre un jour, par hasard, un Death Note... Mais qu'est-ce que c'est, un death note ? C'est simple : c'est un cahier sur lequel tout nom inscrit entraîne la morte de la personne ainsi nommée. Si ce cahier tombe sur terre et qu'un humain le trouve, il peut à son tour écrire des noms sur ce cahier et ainsi faire mourir des gens...


L'utilisation du death note est régie par une multitude de règles permettant d'être plus ou moins précis sur la mort, sa cause, son horaire et le déroulement pré-mortem. Et il existe tout plein d'autres règles que nous découvrons au fur et à mesure de notre lecture...


Light Yagami va alors utiliser ce death note tombé du ciel pour éliminer les criminels de la terre. Bien que le monde se réjouisse de l'élimination de tous ces criminels et de la baisse du taux de criminalité, Interpol va quand même lancer une enquête afin de découvrir ce tueur de criminels, surnommé Kira. Et c'est le mystérieux L. - à l'intelligence surdéveloppée - qui va être chargé de trouver qui est Kira. Commence alors un combat entre ces deux esprits supérieurs...


Et je m'arrête là pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte !


Autant vous le dire tout de suite, l'intrigue de Death Note repose sur quelque chose de malsain : le pouvoir de vie et de mort sur les humains est au centre de ce manga, ce pouvoir pouvant tomber entre les mains de n'importe qui. Mais alors, que c'est PRE-NANT ! Le combat que se livre L. et Kira est sans répit, plein de réflexions, et surtout de rebondissements. Nous sommes toujours tenus en haleine. Ce n'est pas une lecture de tout repos, il faut en permanence réfléchir sur ce qui est fait et les conséquences, analyser les réflexions sur "Et si tu es Kira, tu agirais comme cela... mais peut-être n'es-tu pas Kira et c'est pour cela que tu agis ainsi." et "Et comment faire de sorte que tu crois que..." etc. C'est tordu parfois, mais que c'est bon !


J'ai lu les 7 premiers tomes qui forment un premier cycle. Tous les tomes n'étant pas encore traduits en France, j'attends la parution du dernier (prévue pour septembre normalement) pour me lancer dans la 2ème partie. Autant vous dire que j'ai hâte !!!



A noter que :

+ Au total, cette série est composée de 12 tomes : à ce jour, 9 tomes sont disponibles en France, le 10ème tome sort le 6 juin 2008 et d'ici septembre, les deux derniers tomes devraient paraître.

+ Une série animée existe, elle est composée de 37 épisodes. Dès que j'ai fini le 12ème tome, je regarde l'animé !


+ Un film aussi a été réalisé, il est sorti en France au début de l'année.

24 avril 2008

Manga mania !!!

Comme je vous l'annonçais dans un de mes derniers billets, depuis quelques semaines, je me suis découvert une nouvelle passion et un nouveau lieu de perdition.

Mais commençons par le début...

Vendredi 11 avril, alors qu'avec deux amies nous nous rendions dans un restaurant japonais, nous sommes passées devant une boutique. Dans la vitrine, j'ai aperçu des petits réveils très mignons. J'ai alors jeté un coup d'oeil à l'intérieur de la boutique. Timidement. C'est alors que Stéphanie, qui n'a peur de rien, m'a dit : "Allez, on entre voir !". Et c'est là que tout a basculé.

Car en fait, nous venions d'entrer dans une librairie dédiée... aux mangas !

Jusqu'à ce jour, je n'avais lu qu'une série de mangas, Aya Conseillère culinaire. Et je m'étais arrêtée là. J'avais pourtant vu tous les billets que Clarabel avait consacrés à ce genre. J'avais retenu quelques titres (Emma... Georgie...), mais sans jamais oser aller plus loin.

Et alors que je me trouvais dans cette librairie pleine de mangas... alors que je m'interdis tout achat de livres depuis quelques temps vu la hauteur de ma PAL... bah je ne sais pas ce qui m'a pris... je me suis lâchée !

C'est ainsi que je suis repartie avec le tome 1 d'Emma et le tome 1 de Georgie.



Toujours sur ma lancée, j'ai voulu tenter Le Restaurant du Bonheur (Tome 1), publié chez le même éditeur qu'Aya.



Et enfin, sur les conseils de Sam le libraire, j'ai aussi acheté le tome 1 de 20th Century Boys (Tome 1), une de ses séries favorites.


Et c'est donc toute contente que je suis repartie de cette librairie.

Mais ça ne s'arrête pas là... car le lundi suivant, j'ai parlé de mes achats à un collègue qui m'a alors dit qu'il fallait A-BSO-LU-MENT que je lise Death Note. J'ai alors accepté qu'il me prête les premiers tomes.


Et là, ça fait maintenant presque deux semaines que je ne lis QUE des mangas ! J'ai abandonné toutes mes lectures pour lire tous ces mangas achetés et prêtés. Car je suis devenue accro, et notamment à Death Note ! Je consacrerai un billet complet à cette série très bientôt car je viens de finir le premier cycle (J'adore ! C'est trop fort !).

J'ai aussi lu les 1ers tomes achetés. Emma, c'est gentillet pour le moment. J'ai envie de découvrir la suite pour voir où ça va aller. Georgie, j'aime beaucoup plus ! De l'amour et du mystère, que du bon ! Par contre, Le Restaurant du Bonheur, c'est trop gentillet. Je préfère laisser tomber tout de suite. Et 20th Century Boys est prometteur.

Et donc samedi dernier, je suis retournée dans ma librairie de mangas ! Pour acheter toute la série de Georgie (5 tomes au total), et les 2 tomes suivants d'Emma et 20th Century Boys.

Ca y est, je suis accro. Et Sam le libraire et mes collègues ne m'aident pas : ils ont encore plein d'autres idées de mangas à me conseiller !



To be continued...

21 avril 2008

Scrap Découverte - Françoise Guirault

CréaPassions (2008)

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com






Note préalable : Je n'ai jamais fait de pages de scrapbooking. En revanche, j'ai utilisé du matériel de scrap et certaines techniques afin de fabriquer des marque-page. [Fin de la note]

Voici un petit livre qui me semble être une bonne base pour se lancer dans ce chouette loisir créatif qu'est le scrapbooking !

Ce livre liste les techniques de base du scrapbooking, ainsi que quelques techniques plus élaborées (dixit l'auteur). Pour chaque technique, une explication courte et claire est donnée. Elle est accompagnée d'une description du matériel nécessaire, d'une astuce et de plein d'exemples mis en photo. Ensuite, il y a aussi un carnet technique qui reprend la plupart des techniques listées au préalable en expliquant précisemment comment procéder, avec encore des illustrations pour faciliter la mise en pratique. Et à la fin, chose très pratique, il y a un lexique du jargon du scrapbooking, ainsi qu'un carnet d'adresses Internet.

En tant que novice, j'ai trouvé ce livre très clair et très pédagogique. C'est une très bonne façon de s'initier au scrapbooking ! Je ne pense pas pour autant m'y mettre tout de suite car c'est une activité qui nécessite énormement de matériel et énormément de temps. Un peu comme la lecture... Mais je ne me lasse jamais de regarder de belles pages de scrap !


Site Internet de l'auteur, Françoise Guirault : Le blog du Scrapbooking à Orgeval

16 avril 2008

La maison en papier - Carlos Maria Dominguez

Seuil (2004)

Titre original : La casa de papel (2002)
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Geneviève Leibrich


Après avoir fait un tour chez Clochette et Fashion Victim, ce livre voyageur envoyé par Bladelor a fait escale chez moi.



« [Les livres] semblaient ramper tout seuls dans l'appartement. » (p.56)


« Quel mystère recèle cet exemplaire de La Ligne d'ombre recouvert par une croûte de ciment, aux pages humides et gondolées, posté en Uruguay sans mention d'expéditeur et arrivé sur le bureau de Bluma Lennon à l'université de Cambridge, alors que celle-ci vient de mourir renversée par une voiture ? Le successeur au poste de Bluma, un Argentin établi en Angleterre depuis une vingtaine d'années, se rend alors à Montevideo pour tenter de retrouver le propriétaire de cet étrange livre. Un voyage qui le conduit à découvrir d'invraisemblables bibliothèques et à affronter, sur une côte sauvage et inhabitée, le fantôme d'un homme que les livres ont rendu fou d'amour. »
(4ème de couverture)


Le narrateur de ce roman part en Argentine à la recherche de l'expéditeur d'un exemplaire de La Ligne d'ombre de Joseph Conrad. Cet exemplaire a été envoyé à Bluma, son ancienne collègue, qui vient de mourir alors qu'elle lisait des poèmes d'Emily Dickinson. (Comme elle, j'ai la fâcheuse manie de lire en marchant... D'ailleurs, alors que je lisais le début de ce livre où il est expliqué que Bluma était en train de lire un livre quand elle s'est faite renverser par une voiture, j'étais moi-même en train de marcher...)

A travers cette quête, le narrateur va faire la connaissance de lecteurs passionnés des livres, au point d'en amasser des tonnes. (Cela vous rappelle quelqu'un ? Moi, cela me fait penser à plein de LCA ! Dont moi. Je plaide coupable.)

C'est pour nous, lecteurs, l'occasion de découvrir des gens beaucoup plus frappés que nous (d'un certain côté, c'est rassurant !), de faire la connaissance de vrais amoureux des livres, qui les amassent jusque dans leur salle de bain et qui les mettent en lumière ou en musique (par exemple, ils recommandent de lire un livre écrit avant l'invention de l'électricité, à la lumière d'une chandelle).

C'est un très bel hommage aux livres et aux amoureux des livres que j'ai dévoré avec plaisir ! Merci, Bladelor, pour cette belle découverte ! Je pense maintenant m'acheter mon propre exemplaire pour pouvoir, de nouveau, le savourer.

Voici donc un court roman que toute LCA digne de ce nom devrait dévorer !

Retrouvez aussi les avis de Bladelor, Clarabel, Dda, Flo et Papillon.

Début du roman
« Au printemps de l'année 1998, Bluma Lennon venait d'acheter dans une librairie de Soho un exemplaire ancien des Poèmes d'Emily Dickinson quand, arrivée au deuxième sonnet, au premier coin de rue, elle a été renversée par une voiture. »

A propos de l'auteur
Carlos Maria Dominguez est né en 1955 à Buenos Aires. Ecrivain, critique littéraire et journaliste, il est l'auteur de plusieurs romans et d'une biographie très remarquée de Juan Carlos Onetti. La maison en papier, son premier livre traduit en français, a obtenu le prix Lolita Rubial 2002. Il vit à Montevideo, Uruguay depuis 1989.
(Source : 4ème de couverture)

15 avril 2008

Vandal Love ou Perdus en Amérique - D.Y.Béchard

Québec Amérique (2008) (344 pages)

Titre original : Vandal Love
Roman traduit de l'anglais (Canada) par Sylvie Nicolas

« Bizarrement, être perdu en Amérique était une sorte de tradition, c'était bien vu. Ca remontait à loin, c'était même vénérable, et il éprouvait de la fierté juste à penser à l'histoire familiale. » (p.306)


Tous les 15 du mois, découvrez le premier roman d'un auteur québécois !





« Vandal Love ou Perdus en Amérique, fascinant récit multigénérationnel se déroulant sur près d'un siècle s'ouvre sur la figure du patriarche gaspésien Hervé Hervé, dont la famille a cette particularité d'engendrer tour à tour des géants et des nains.
Si le « Livre premier » du roman relate l'histoire de Jude, petit-fils de Hervé Hervé, et la destinée de la « branche géante » de la famille, le « Livre deuxième » est consacré à l'autre voie familiale, non moins souffrante mais davantage spirituelle des nains. Du Québec aux Etats-Unis en passant par l'Ouest canadien, une histoire de géants et de nains donc, les uns n'étant pas toujours nécessairement ceux-là qu'on aurait cru... Mais tous cherchant, ici ou là, un monde à leur mesure où habiter enfin...
»
(4ème de couverture)

Voici un livre dont j'ai énormément de mal à vous parler... Je crois que cela tient principalement du fait que j'ai l'impression d'avoir manqué un rendez-vous. Car bien que ce livre soit remarquable en plusieurs points, je n'ai pas été emballée plus que cela.

Pourquoi ce livre est remarquable ? De par son style et sa construction. L'écriture est sure, le style est imagé. « La neige avait recommencé à tomber, à fouetter les gratte-ciel, à envelopper la ville de son silence, à tranformer les rues humides en patinoire. » (p.165) Et la construction est maîtrisée : il y a ces deux livres, reprenant chacun l'histoire d'une des lignées de cette famille, depuis le début du 20ème siècle (à peu près) jusqu'à nos jours, avec dans les dernières pages de ce roman, un épilogue. Cette construction permet d'avoir une vision bien distincte du devenir de chaque lignée, avec cet épilogue qui permet de voir où chaque lignée aboutit dans ces dernières pages. Ce mot aboutir n'est pas tout à fait juste puisqu'il finit sur le nouveau départ du descendant de chaque lignée. En espérant qu'ils arrivent - enfin - à trouver leur place...

Mais voilà... malgré cela, il m'a manqué un petit quelque chose... Impossible de mettre le doigt dessus. Pour le moment. Mais peut-être que les autres chroniqueurs de la Recrue m'aideront à trouver une piste !

Un extrait...
« Parfois, dit-il, je pense que je lis juste pour voir ce qui peut advenir de quelqu'un. Je ne comprends probablement pas vraiment ce que je lis. J'essaie juste de voir ce que ça veut dire pour moi. Probable que je devrai relire tout ça quand j'aurai compris autre chose. » (p.110)

A propos de l'auteur
Né d'un père gaspésien et d'une mère américaine, D.Y.Béchard, tout comme ses incroyables personnages, a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l'Ouest canadien, tantôt aux Etats-Unis ; il lui aura fallu près de huit ans d'écriture et de pérégrinations pour donner vie à cet étonnant premier roman.

14 avril 2008

Les Chroniques d’une mère indigne – Caroline Allard

Septentrion, Collection Hamac-Carnets (Mars 2007)




« Ne nous racontons pas d’histoires : rien n’est plus angoissant que d’élever des enfants. Nos bambins auront beau être les plus gentils et les mieux élevés de la terre, avoir des enfants est une entreprise beaucoup trop périlleuse pour que nous puissions nous permettre de ne pas nous inquiéter et veiller au grain, à chaque moment et tous les jours, et ce, à partir de leur conception. Des tracasseries de base (« Horreur ! Elle n’a pas bu son lait ! Soulagement ! Elle a mangé beaucoup de céréales ! ») aux paniques à venir (« Horreur ! Un condom ! Soulagement ! Il est encore emballé ! »), rien ne sert d’enfouir notre tête dans les couches : nous sommes à leur merci. Bref, l’équation est simple : si ne nous voulons pas exploser d’inquiétude, il nous faut un exutoire. L’indignité, pour les parents, est cette merveilleuse soupape qui nous permet de continuer à dire oui à la vie. » (Extrait - p.10)


COMPOSITION
« Changer des couches quinze fois par jour encouragerait les pensées impures ? On pourrait le croire en lisant les aventures et les réflexions d’une mère de famille qui, après sept mois de congé maternité, s’est soudainement révélée à elle-même et à la communauté virtuelle comme étant irréversiblement une mère indigne.
Depuis mars 2006, elle entretient les lecteurs de son blogue de tous les aspects cachés, et parfois tabous, de la maternité : des pièges que recèle la préparation des fêtes d’anniversaire pour plusieurs enfants au cauchemar d’endormir un bébé qui a la volonté plus arrêtée qu’un dictateur, en passant par les dessous nauséabonds de l’accouchement, rien ne leur est épargné.
Les Chroniques d’une mère indigne souhaitent démontrer aux parents qu’il est parfois bon de rire de la vie familiale et même de leurs enfants. Loin d’être répréhensible, l’indignité est une question de survie !
»
(Source : 4ème de couverture)


FORME PHARMACEUTIQUE
Livre, 238 pages

CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE
Recueil de chroniques hilarantes

EXPLOITANT
Collection Hamac-carnets, des éditions du Septentrion
1300, av. Maguire, Québec (Sillery), Québec G1T 1Z3

FABRICANT
Caroline Allard est à la fois épouse, mère et étudiante au doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Tout cela ne l’empêche pas d’avoir des idées impures, au contraire. Elle a publié quelques brèves nouvelles de science-fiction, de fantasy et d’horreur dans des webzines comme Planet Relish, Shadowkeep, DragonLaugh et The Murder Hole. Curieusement, ces magazines ont tous disparu de la circulation peu après avoir publié ses textes. L’auteure souhaite donc la meilleure de chances à la collection « Hamac-carnets ».
(Source : 4ème de couverture)


DANS QUELS CAS UTILISER CE MEDICAMENT ? (INDICATIONS THERAPEUTIQUES)
Ce médicament contient énormément d’actif humoristique. Il est indiqué en cas de baisses de morale, chroniques ou non. Ou même – et surtout – si tout va bien mais que vous avez simplement envie de passer un bon moment.

ATTENTION !
DANS QUELS CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT ? (CONTRE-INDICATIONS)

Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
- Manque d’humour flagrant
- Incapacité au second degré

MISES EN GARDE SPECIALES
En cas de surdosage ou de prise par erreur d’une dose trop élevée, il n’est pas nécessaire de consulter votre médecin.
Il n’est jamais question de surdosage ou d’overdose quand il s’agit de rire !

PRECAUTIONS D’EMPLOI
En cas d’efficacité insuffisante… laissez tomber cette rubrique, il est impossible que ce traitement soit inefficace !

COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ?
POSOLOGIE

La dose quotidienne recommandée est d’environ une chronique par jour, à n’importe quelle heure de la journée.
En cas de douleurs plus intenses, ne pas hésitez à augmenter la dose quotidienne sans avis médical.
MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
VOIE VISUELLE. Les pages sont à lire telles quelles avec une boisson (par exemple thé, un verre de blanc (sauf pour les femmes enceintes ou allaitant, bien sûr)) et/ou un en-cas (chocolaté ou non).
CONDUITE A TENIR EN CAS DE SURDOSAGE
Laisser votre fou rire se terminer avant de continuer votre lecture.

PHARMACIE OU VOUS POUVEZ VOUS LE PROCURER
A la Librairie du Québec, spécialisée dans les remèdes québécois, et surement dans toutes les autres bonnes librairies d'ici et d'ailleurs !
Vous pouvez aussi rendre sur le blogue de cette mère indigne : http://www.mereindigne.com/

PS : Je remercie ma muse, Doliprane 500mg de Sanofi-Aventis !

13 avril 2008

Une rencontre...

Vendredi, alors que je marchais en lisant (ou lisais en marchant), à quelques heures de découvrir un nouveau lieu de perdition dont je vous parlerai très bientôt car j'y ai fait « quelques » achats (inspirés, entre autres, par une grande prêtresse de la tentation), j'ai été arrêtée par une femme portant un chapeau - orange, si je me souviens bien - et un sac en bandoulière.

En me tendant un petit bout de papier cartonné, elle m'a demandé si je voulais bien y écrire le mot « Paris » dessus. Elle m'a alors expliqué que c'était pour un roman qu'elle était en train d'écrire. Il y aurait un chapitre consacré à ces rencontres, comme celle que nous étions en train de faire là, à cet instant. Je lui ai demandé son nom, elle m'a répondu « Karima Taleb ». Je ne suis pas sure que ce soit la bonne orthographe. Mais je l'ai noté dans mon carnet, ainsi que le titre du roman, La force d'aimer. Il sortira d'ici trois ans et je devrais en entendre parler, m'a-t-elle dit.

D'ici trois ans, je n'aurai surement plus ce blog, peut-être même plus de blog du tout, mais je voulais le noter. En laisser une trace. Car peut-être que cette personne passera par là un jour. Car peut-être que dans trois ans, j'entendrai parler de ce livre et me rappelerais alors de cette rencontre. Car peut-être que ce n'est qu'une blague. On verra. Dans trois ans.

11 avril 2008

*** Books & the City ***

Pour ceux et celles qui auraient loupé un épisode...
Pour ceux et celles qui ne se seraient pas encore inscrits...




... je vous rappelle que le samedi 5 juillet prochain, se tiendra un événement blogo-mondialo-international à Paris : Books & the City ! Nous vous proposons de participer à un jeu de piste dans les rues de Paris sur le thème de Paris et la littérature.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 juin. Il y a 50 places et déjà 33 inscrits (la liste des participants). Il ne reste plus que 17 places... Dépêchez-vous de vous inscrire !

Tous les détails (programme, participation, inscription, etc.) se trouve ICI ou LA.

Et je vous rappelle qu'un concours de marque-page a été lancé !

Liens
+ Blog Books & the City
+ Programme, participation & modalités d'inscription
+ Liste des participants
+ Concours de marque-page
+ Email pour nous contacter : booksandthecity@droledeclub.com

09 avril 2008

Le journal d'une groupie littéraire...


Afin de vous tenir au courant automatiquement des nouveaux billets publiés sur Le journal d'une groupie littéraire, j'ai ajouté un élément dans la colonne de droite intitulé Le journal d'une groupie littéraire.... Dès qu'un nouveau billet sera publié, un lien apparaîtra à cet endroit. Le 1er lien de la liste correspond au billet le plus récent.

Les titres des billets ne s'intituleront désormais plus Cher journal, ; ils seront plus explicites afin de mieux s'y retrouver !

A très bientôt sur ce journal !

Merci à celui qui fait du vélib' de m'avoir suggéré cette idée !

Trois questions à... Alain Valet



Alain Valet est l’illustrateur de la couverture de la novella La Porte de Karim Berrouka, paru aux éditions Griffe d’Encre.


- Etes-vous un gros lecteur ?

J’ai été un gros lecteur, entre 15 et 25 ans. J’avalais surtout des briques. En-dessous de 300 pages, un livre avait peu de chances de retenir mon attention. Bizarre comme parti pris me direz-vous. C’est sans doute ce qu’on appelle un lecteur boulimique.

Ensuite, lentement mais sûrement, d’autres activités ont pris le dessus : l’écriture, puis le dessin, la peinture…


- Comment choisissez-vous vos lectures ?

Au flair, au feeling. Je lis rarement les critiques, et celles-ci ne m’influencent pas. Je lis la 4ème de couv. Je lis les premières lignes et, éventuellement, je parcours une page ici ou là, histoire de voir si l’auteur a un vrai style, si c’est bien écrit. Les seuls endroits où j’achète encore des livres sont les foires du livre auxquelles je participe.

A part ça, je fais partie du comité de lecture d’une maison d’édition et de deux magazines. Cela représente pas mal de textes à lire, pas toujours de qualité. Mais le fait d’échanger des points de vue entre membres du comité, d’argumenter, de défendre tel ou tel texte, et d’éprouver un coup de cœur pour un manuscrit inédit, tout cela est assez passionnant.


- Avez-vous un auteur ou un livre culte ?

J’ai eu des livres-cultes il y a 15-20 ans : Sous le volcan de Malcolm Lowry, les œuvres d’Henry Miller et d’Hermann Hesse. L’année dernière, j’ai relu Le Loup des Steppes (H. Hesse), dans lequel je m’étais beaucoup retrouvé il y a 20 ans, et j’ai trouvé certains passages relativement lourds. Aujourd’hui, je n’ai plus d’auteur ou de livre culte, même si je garde une certaine sympathie pour certaines œuvres.


- Quel est votre dernier coup de coeur littéraire ?

Les Contes myalgiques de Nathalie Dau. La vraie poésie de ces contes, outre la beauté parfois cruelle et le rêve qu’ils déroulent dans l’esprit du lecteur, est dans le pouvoir créateur des mots. Les métaphores créent de nouvelles significations, ouvrent sur de nouvelles dimensions de sens. Les mots ne se contentent pas de raconter une histoire mais créent véritablement l’histoire.


- Comment lisez-vous ?

Dans le train, ou le soir, avant de m’endormir.



Alain, merci pour vos réponses !



Le blog d’Alain Valet : http://alainvalet.blogspot.com/

Trois questions à... Karim Berrouka



Karim Berrouka est l’auteur de la novella La Porte, paru aux éditions Griffe d’Encre.


- Es-tu un gros lecteur ?

Pas vraiment. De 1 à 5 romans par mois. Beaucoup de nouvelles par contre. Au moins une trentaine par mois.


- Comment choisis-tu tes lectures ?

L’auteur souvent, la maison d’édition parfois.

J’aime bien aussi parcourir les rayons des librairies, et m’arrêter sur les livres qui retiennent mon attention (couverture, titre, etc.). Je lis deux trois pages pour voir. Quand ça m’intrigue, je prends. Enfin, je deviens de plus en plus difficile : j’ai déjà une bonne pile de livres à lire.


- As-tu un auteur ou un livre culte ?

Culte non. Mais il y a des auteurs dont je lis tous les bouquins : Eric Chevillard, Marie Ndiaye, Serge Brussolo (la SF et le fantastique seulement), David Calvo. Plus les grands anciens : Beckett, Garcia-Marques, Heiner Müller.

Comme livres, je peux citer L’innommable de Beckett, Cent ans de solitude de Garcia Marques, Atlas des Continents Brumeux de Ihsan Oktay Anar.

Je me limite à trois, mais c’est uniquement pour être sympa. Je pourrais en citer des dizaines d’autres.


- Quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

Les Carnets Secrets de Blanche Neige de Jesus Del Campo, remarquablement bien écrit, et La Sacoche de Bahiyyih Nakhjavani, un bouquin monstrueux niveau construction.


- Comment lis-tu ?

Un peu n’importe où, quand j’ai le temps. Donc toujours dans les trains, bus, métros. A la maison quand c’est calme. Un jour, au coin du feu avec ma pipe. Mais, pour l’instant, pas de maison, pas de cheminée, et pas de pipe non plus.



Un énorme merci, Karim, pour tes réponses !

La Porte - Karim Berrouka

Petit conte sans philosophie
Griffe d’Encre (2007) (77 pages)

(Source)
Illustration de couverture : Alain Valet


Voilà une histoire de Loups-Garous et d’Inquisition complètement déjantée !

Derrière ou devant – on peut ramener cela à une question de point de vue – une porte, LA Porte, nous croisons deux Loups-Garous gourmands et philosophes, trois femmes magnifiques, un nain tout de métal bardé et une horde de barbares. Tout ce petit monde va manger, dormir, arriver, partir. Et puis arrivent à la Porte de nos deux compères Loups-Garous, le Grand Inquisiteur, accompagné de sa troupe et de soldats de la Grande Légion Inquisitoriale… S’en suit un procès mémorable !

Ce conte, qui ne se veut pas philosophique, est une merveille d’écriture : Karim Berrouka a une plume de talent, il utilise un français soutenu qu’il manie avec aisance et avec humour. Car oui, on sourit beaucoup à la lecture des aventures de nos amis les Loups-Garous, même si ce qui leur arrive n’est pas drôle !

Voici donc une novella (c’est-à-dire une longue nouvelle) qui se savoure avec plaisir et avec le sourire !

Retrouvez aussi les avis de Chimère, Fashion Victim et Yueyin.


A noter !
Karim Berrouka a écrit lui-même sa bio à la fin de la novella : encore un grand moment ! Et vous pouvez aussi lire une interview de l’auteur sur le site Fantastinet.


Et je vous invite à lire la participation de Karim Berrouka et celle d’Alain Valet à ma rubrique Trois questions à… !


A propos de Griffe d'Encre



Griffe d'Encre est une jeune maison d'édition, créée en février 2007. Leur créneau ? L'Imaginaire. Tout en gardant une patte dans le réel… Un bon moyen de s’initier à la littérature imaginaire justement !

Leur catalogue compte actuellement 8 titres (bientôt 9 !) dont La Porte de Karime Berrouka, Sortie de route de Nathalie Salvi (que je viens de lire et en attendant mon billet, je vous invite à lire celui de Lucile), l’anthologie Ouvre-toi ! (qui se trouve dans ma PAL et que Flo a lu, ainsi que Chimère), Expéron d'Hélène Cruciani (Flo l’a lu).

A noter que chaque livre est illustré. Et qu’on retrouve toujours sous le titre du livre, un dessin de la petite mascotte de Griffe d’Encre. C’est Magali Villeneuve, la dessinatrice de cette boule de poil toute mignonne ! Et vous pouvez aller faire un tour sur le blog de la mascotte.

07 avril 2008

1979 - Jean-Philippe Blondel

Editions Delphine Montalant (2004)
POCKET (175 pages)


Après nos lectures irlandaises à l’occasion de la Saint-Patrick, le Club des Théières s’est réuni ce dimanche avec comme thème « Livre publié (dans sa version originale) l’année de sa naissance ». (Oui, oui, nous devons avouer que nous nous sommes fortement inspirés d’un autre célèbre club de lecture toulousain, Lire et délires !)

Allez, je vous l’avoue tout de suite : j’ai triché pour mon choix de livre ! Mais… ce n’est pas ma faute ! Alors que je peinais pour trouver un titre publié en 1979 ET qui m’inspirait, InColdBlog est arrivé sur son beau destrier blanc… enfin, il m’a laissé un commentaire sur mon blog me suggérant de lire 1979 de Jean-Philippe Blondel. Oh mais quelle bonne idée ! Car ce livre était dans ma PAL depuis des mois ! Et qu’est-ce qui est plus important entre « Faire descendre ma PAL » et « Ne pas tricher pour le Club des Théières » ? Mon choix a vite été fait ! ;-)

Grâce à ce choix de thème, vous allez non seulement (re)découvrir des livres, mais vous allez aussi apprendre une information capitale : l’âge de nos Théières ! Comme je ne veux pas balancer, je vous donne la liste de leur lecture respective :
- Chiffonnette a lu Tristesse et beauté de Yasunari Kawabata.
- Delphine a lu Les Dieux eux-mêmes d'Isaac Asimov.
- Emeraude a lu Sacrées sorcières de Roald Dahl.
- Fashion Victim a lu Le musée de la sirène de Cypora Petitjean-Cerf.
- Laëtitia, une nouvelle recrue, a lu La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric.
- Lucile, notre 2ème nouvelle recrue, n'a pas eu le temps de lire Enfances de Nathalie Sarraute.
- Praline a lu L'Enchanteur de René Barjavel.
- Stéphanie a tenté de lire La vie devant soi de Romain Gary.
- Tamara a relu E=MC², mon amour de Patrick Cauvin.

Et donc grâce à ces infos, nous pouvons vous avouer que l’âge moyen des Théières est de... 29 ans. (Information capitale !)

Passons maintenant aux choses sérieuses...





« 1979. Quatre chiffres peints en rouge sur un mur décrépi. Et tant de combinaisons envisageables. Est-ce une date clé ? Un code confidentiel ? Une mauvaise blague ? Une menace camouflée ? Une invitation au voyage ? Ou encore un signe du destin ? Rien de tout cela. Et un peu tout à la fois. Aux yeux, entre autres, de Virginie, Arnaud, Julien, Hervé, Paul, Elizabeth ou Annie. Respectivement maman rêveuse, jeune garçon perturbé, tagueur rageur, médecin au bout du rouleau assassin repenti, chagrin d’amour ambulant et propriétaire très en colère. Et tous plus ou moins bouleversés par cette étrange date surgie de nulle part puis qui disparaît un beau jour, emportant avec elle un bien drôle de secret… »
(Source : 4ème de couverture)



Une date est taguée sur un mur : 1979. Tour à tour, des personnages habitant le quartier ou y passant vont prendre la parole. Chacun va réagir à sa façon face à cette date et nous raconter ce qu’elle évoque pour lui. Quelques liens vont se tisser entre ces différents personnages, mais ce sont surtout les réactions de chacun qui comptent : qu'est-ce que cette date va réveiller en eux ? leur rappeler ? provoquer ? Puis il y aura une rencontre et au final, nous découvrirons pourquoi cette date et qui l’a taguée. Mais finalement, ce n’est pas cela le plus important…

J'ai retrouvé une construction un petit peu similaire au premier roman de Jean-Philippe Blondel, Accès direct à la plage. Dans ce dernier, au fur et à mesure que le lecteur avance dans sa lecture, à travers les récits de différents personnages, une trame entière se tisse, des connexions entre tous les personnages et les familles sont établies pour former un Tout. En revanche, dans 1979, c’est plutôt les réactions de chacun face à cette date qui comptent. Et c'est cela qui m'a moins plu. J'ai nettement préféré la construction et la finalité d'Accès direct à la plage.

En revanche, j’ai retrouvé cette même écriture, qui m'entraîne, me pousse, me fait avancer et me fait lâcher difficilement les livres de Jean-Philippe Blondel.

C'est donc une petite déception (surtout parce que je ne pouvais m'empêcher de le comparer à Accès direct à la plage au niveau de la trame), mais je compte bien continuer ma poursuite des romans de Jean-Philippe Blondel ! Déjà trois de lus, il m’en reste encore trois à découvrir dont Passage du Gué, qui a reçu le Prix Biblioblog 2007. (Au passage, j’en profite pour vous signaler que

la sélection pour le Prix Biblioblog 2008 a été annoncée.)

Retrouvez aussi les avis d'Anne, Clarabel, Dda et Laurence, Solenn et Sophie !


Bibliographie de Jean-Philippe Blondel
- Accès direct à la plage, Editions Delphine Montalant, 2003
- 1979, Editions Delphine Montalant, 2004
- Juke-Box, Robert Laffont, 2004 [Dans ma PAL]
- Un minuscule inventaire, Robert Laffont, 2005 [Dans ma LAL]
- Passage du Gué, Robert Laffont, 2006 [Dans ma PAL]
- This is not a love song, Robert Laffont, 2007