09 septembre 2007

A mon tour !

Et voilà ! Après avoir vu tout le monde partir en vacances et en revenir, c'est à mon tour d'y aller !

Le départ est prévu lundi pour... Montréal ! Au programme : Toronto, les chutes du Niagara, Montréal, le lac Saint-Jean, le Fjord du Saguenay, les baleines à Tadoussac, la Gaspésie, Québec, du sirop d'érable, de la poutine, etc. Ainsi qu'une rencontre internationale de blogueuses puisque je vais avoir le plaisir de rencontrer Jules ! Elle m'a d'ailleurs promis une tournée des librairies de la ville de Québec !

Je serai de retour le samedi 6 octobre ! Bah oui, nous avons décidé de partir 4 semaines, histoire de bien pouvoir en profiter.

Je ne pense pas lire beaucoup pendant mes vacances, mais quand même, je vais mettre dans mes valises :




Bad Girl de Cameron Tuttle
Tous les trucs pour avoir du succès avec les hommes, réussir dans son travail et dans la vie en général









Bad Girl on the Road
de Cameron Tuttle
Petit guide pour toutes celles qui en ont ras le bol de leur patron, de leur jules et de cette vie de dingue en général





Deux lectures qui j'espère vont bien me faire rigoler !

Et bien sûr MA Saga de l'été :

Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell !


Je vous rappelle que dans son extrême bonté (mais surtout parce qu'elle n'avait pas encore commencé sa Saga de l'été à elle !), Fab'shion a décalé la date butoir du billet sur notre saga au 1er octobre. Bon, comme le 1er, je serai encore quelque part là-bas très loin, je m'auto-autorise comme date butoir, le 15 octobre (le temps de rentrer, de ranger, de lire tous mes mails et tous vos billets, etc.).

Et dans un coin de ma valise, je vais aussi glisser Qui se souvient de David Foenkinos ? afin que mon copain puisse le lire et moi, le relire !

Ah ! Pendant que j'y pense, David Foenkinos fera une séance lecture-signature au Drugstore des Champs-Elysées le jeudi 27 septembre de 11h à 13h. Je ne pourrai pas y assister, mais je compte sur ceux et celles qui s'y rendront pour m'en faire un compte-rendu détaillé !

Et peut-être aurais-je l'occasion de rencontrer David Foenkinos, mais aussi tout plein d'autres auteurs, fin novembre lors de la Fête du Livre du Figaro (la date du 25 novembre est à confirmer) ou lors de la 60ème Journée Dédicaces de Sciences Po le samedi 1er décembre ! Je vous en reparlerai en temps voulu car j'espère que ce sera une occasion pour les blogueuses parisiennes de se (re)voir.


En attendant, je vous souhaite de bonnes lectures !
RDV le samedi 6 octobre !

Caro[line]


PS 1 : Je vous rappelle que les commentaires sont modérés, donc ne vous étonnez pas de ne pas voir apparaître vos commentaires dans les 4 semaines qui viennent ! Peut-être essayerai-je quand même de me connecter pendant mes vacances afin de les mettre en ligne...

PS 2 : Fab'shion, je penserai à toi mercredi ! (N'oublie pas ce que ta maman t'a dit !)

PS 3 : Vous allez me manquer, les gens de la Blogoboule !!!

Trois questions à... Anthony Drakehurst


Anthony Drakehurst est l'auteur de La vengeance d'Emily Greenwell, roman qui vient de paraître aux éditions Nicholson & Partners. Il a gentiment accepté de répondre à mes 3 questions. Merci Anthony !


- Quel est votre dernier livre coup de cœur ?

Etant actuellement sur un projet d'écriture assez complexe, mes lectures les plus récentes sont assez "techniques" et en rapport avec le sujet et l'actualité. Mes lectures les plus récentes ne sont donc pas des livres "coup de cœur" ; il s'agit en majorité de documentation.

Pour ce qui est de la littérature, je viens de terminer Une coïncidence inévitable livre édité chez mon éditeur et que j'ai lu d'une traite dans le train.

Comme beaucoup, j'ai eu une appréhension en me basant sur la couverture mais une fois le livre ouvert (de surcroît dédicacé), j'ai beaucoup aimé le thème, le tempo et le texte en général. Le format est astucieux car situé entre le roman classique et le Poche, il tient bien dans la main (bon contact tactile avec le livre) et aussi dans la poche. Je partage assez l'appréciation de Richard Feeser qui dans sa critique parue dans "aérobibliothèque", le définit comme "un roman initiatique et sentimental, un certain décryptage des codes mystérieux du bonheur et de l'amour". Maintenant que je connais personnellement Katarina [Nicklaus] je peux vous affirmer que son livre est une vraie fiction et qu'elle n'est pas "Florence" (la question est parait-il posée assez fréquemment).

Sinon, entre mes activités professionnelles qui exigent beaucoup de lecture et d'écriture, je relis les classiques et quelques biographies dont celle du préfet résistant Jean Moulin. Je ne vais pas par snobisme citer ici des livres et des auteurs connus dont je n'apprécie ni la façon de faire et de se comporter ni les écrits. Je partage à ce sujet le point de vue de Pascal Fioretto qui résume bien ce "petit monde de l'édition germano-pratin" dans son livre qui vient de paraître : Et si c'était niais ?.

Voir son blog absolument : http://www.hugoetcie.fr/

Une seule exception dans tout cela : Yann Queffélec. A défaut de bébés congelés et de curés pédophiles, Queffélec fait de la littérature de qualité !

Prix Goncourt en 1985 avec son roman Les Noces barbares, c'est un grand monsieur de la littérature française, un peu méconnu à mon sens.


- Avez-vous un livre ou un auteur culte ?

Incontestablement et sans hésiter : Stefan Zweig.
Toutes ses nouvelles sont admirablement construites ; il y a toujours une antichambre où le lecteur trouve une clé qui lui permet d'entrer dans le vif du sujet. Une petite préférence toutefois pour Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (un modèle du genre) et Le Joueur d'échecs.


- Comment lisez-vous ?

Je lis un peu partout sauf au lit.

08 septembre 2007

La vengeance d'Emily Greenwell - Anthony Drakehurst

Voici le 2ème roman publié par les éditions Nicholson & Partners.




Je me permets de recopier le 4ème de couverture car je trouve qu'il présente très bien l'histoire de ce roman.

4ème de couverture

Angleterre, 1649...

La guerre civile fait rage. L'avenir d'Emily, jeune fille de la gentry désargentée de province, semblait orchestré. Une brève et intense histoire d'amour avec Francis Villiers, frère du duc de Buckingham, va bouleverser son existence. Son amant, tué par le général parlementaire Cromwell, étoile montante de la future République d'Angleterre, restera gravé dans son coeur pour des années. Obstinée, téméraire, opportuniste, Emily s'émancipera courageusement et courra tous les risques pour parvenir à ses fins : tuer de ses propres mains Cromwell, qui détient désormais le pouvoir absolu.

Cette année-là, lorsque son destin croise celui de Paul de Batz-Castelmore, elle ne se doute pas qu'elle reverra ce bouillonnant baron gascon, frère du mousquetaire Charles d'Artagnan qui vient de lui sauver la mise. Obsédée par sa vengeance, trois années se succéderont après cette rencontre pendant lesquelles elle guettera l'opportunité d'abattre de sang-froid Cromwell, en particulier en nouant une relation ambivalente et intime avec l'épouse du Major Général Lambert, bras droit de Cromwell.


Mon avis

Après tous ces livres aux histoires contemporaines, quel plaisir de se retrouver au 17ème siècle ! (Comme Tamara avec Angélique)

Je lis très peu de romans historiques (voire même... jamais !) et je suis très contente d'y avoir goûté grâce à Anthony Drakehurst. Je me suis laissée emportée par l'histoire d'Emily. J'ai ainsi pu découvrir l'histoire de l'Angleterre au 17ème siècle et le personnage de Cromwell. Anthony Drakehurst s'est attaché à bien expliquer tout le contexte historique, aussi bien en Angleterre qu'en France. Sans que ce soit lourd à lire ! J'ai aussi croisé des personnages célèbres comme d'Artagnan, le cardinal Mazarin, Anne d'Autriche et le futur Louis XIV. Il y a aussi plein de "seconds rôles", mais qui vont finalement tous se révéler très importants. J'avoue d'ailleurs que plusieurs fois, je me demandais pourquoi l'auteur nous parlait de ce qui se passait en France avec le cardinal Mazarin et la régente, ou pourquoi on suivait le parcours de tel ou tel personnage. Et puis finalement, tout s'est révélé important pour l'histoire d'Emily !

Une mention spéciale pour le personnage de Paul de Batz-Castelmore, le frère de Charles d'Artagnan : un vrai héros gascon, plein de charme, d'humour et de bravoure, que je retrouverais bien dans d'autres aventures. (Je pense qu'on pourrait envisager un badge : "I love Paul de B. !")
Et une autre mention spéciale pour le personnage de Frances Lambert, une femme libre et pleine de vie, une femme de tête, et surtout une fidèle amie.

En conclusion : si vous avez envie d'aventures, d'intrigues, d'espionnage, d'aaaaaamour, d'Histoire avec un grand H, de capes et d'épées, lisez La vengeance d'Emily Greenwell !


Retrouvez aussi l'avis de Choupynette et de Katarina Nicklaus, auteur d'Une coïncidence inévitable.


Site Internet d'Anthony Drakehurst : http://www.drakehurst.com/
Anthony a participé à ma rubrique Trois questions à...

Photo Couverture : Site d'A.Drakehurst

06 septembre 2007

Trois questions à... Ariane Fornia


C'est au tour d'Ariane Fornia, la très jeune auteur de Dernière morsure, de répondre à mes 3 questions.
Merci Ariane !


D'ailleurs :
BON ANNIVERSAIRE ARIANE ! (*)


- Quel est votre dernier livre coup de coeur ?

This is not a love song, de Jean-Philippe Blondel. (Non, il n'y a pas de corporatisme chez les auteurs Laffont !) Je n'en parle pas plus, vous l'avez déjà fait ;-)


- Avez-vous un livre ou un auteur culte ?

Beaucoup trop ! Déjà, je crois que je suis malgré moi une khâgneuse typique, férue de classiques un peu magiques, amoureuse de Goethe, Novalis, Heine, Shakespeare, Byron, Gautier... Les poèmes de Goethe, Faust, Werther, les Hymnes à la Nuit de Novalis, Hamlet ou la Morte amoureuse de Gautier sont pour moi des talismans, des leviers du rêve irremplaçables.

Revenant dans le siècle qui m'a vu naître, je citerai les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar, Mars de Fritz Zorn, Thomas Mann, et les grands romanciers américains d'aujourd'hui comme John Irving ou Joyce Carol Oates (Les Chutes, de Oates, ou Une prière pour Owen d'Irving sont pour moi les plus grands romans de la dernière décennie).


- Comment lisez-vous ?

Je lis tout et n'importe quoi, partout, n'importe quand. Je lis les étiquettes collées aux vitres des taxis, les catalogues de bricolage qui traînent dans une remise, les notices de médicaments que j'ai déjà pris dix mille fois juste pour le plaisir de fixer mes yeux sur quelque chose de calligraphié, les ingrédients de tout ce que je consomme alors que ça m'est totalement égal, tous les livres qui passent à ma portée... Cela crée parfois des crises avec mon copain : combien de fois s'est-il rendu compte que je ne l'écoutais plus, parce que les inscriptions au dos d'une boîte de café avaient captivé mon attention ? Je n'ai aucun rituel de lecture, c'est un réflexe, quelque chose que je ne contrôle pas, mes yeux vont spontanément vers l'écrit, quel qu'il soit. (Il m'est déjà arrivé de lire machinalement des consignes de sécurité en cas d'incendie, et de ne réaliser qu'au bout de cinq lignes qu'elles sont écrites en italien et que je n'y comprends donc rien !)



(*) Je ne suis pas en train de lancer une nouvelle rubrique "Joyeux anniversaire à..." ! Mais figurez-vous qu'Ariane est née le même jour que mon copain ! C'est pour cela que je m'en souviens et que je voulais lui faire un petit clin d'oeil (à Ariane) en publiant ses réponses le jour de son anniversaire. Et d'ailleurs, j'en profite pour souhaiter un très bon anniversaire à mon copain ! :-)

03 septembre 2007

Trois questions à... Metin Arditi


C'est au tour de Metin Arditi - que j'ai découvert grâce à son dernier roman, La fille des Louganis - de répondre à mes questions.
Merci Metin !


- Quel est votre dernier livre coup de coeur ?

Ma dernière lecture coup-de coeur est une relecture, celle de Genitrix. En très peu de pages, Mauriac déploie un talent d'une densité insoutenable et d'une justesse éclatante. J'ai terminé le livre en me disant que la prochaine fois qu'on me demanderait un exemple d'écriture, je dirais: Genitrix.


- Avez-vous un livre ou un auteur culte ?

Mon livre préféré est La conscience de Zeno, d'Italo Svevo, mon auteur préféré. C'est un sommet de la littérature du XXème siècle, de la classe de Proust, Musil ou Kafka. On doit aussi à Svevo le magnifique Senilità.


- Comment lisez-vous ?

Je lis toujours dans l'angoisse. Ce n'est jamais une détente. J'aime aussi finir un livre très vite. Je dois donc avoir devant moi une plage de temps assez longue pendant laquelle je sais que je ne serai pas dérangé. Peu importe où.

Accès direct à la plage - Jean-Philippe Blondel

Après avoir découvert (wouahouh !) Jean-Philippe Blondel grâce à son dernier roman, This is not a love song, je me suis lancée dans la lecture de ses premiers romans.

C’est en toute logique (et grâce à ma maman qui me l’a prêté) que j’ai commencé par son premier roman, Accès direct à la plage.



Capbreton, Landes, 1972.
Hyères, Var, 1982.
Perros-Guirec, Côtes-d’Armor, 1992.
Arromanches, Calvados, 2002.
Quatre lieux et quatre années différentes.
Les points communs ? La mer et les personnages.

Dans chaque chapitre (de ces quatre parties), un personnage prend la parole. Au fil des chapitres et au fil des années, on suit ces personnages et leurs descendances. Petit à petit, on découvre comment chaque personnage et chaque famille évoluent (ou pas) de génération en génération, ainsi que les liens inextricables qui se tissent entre ces différentes familles.

J’ai dévoré ce court roman (environ 120 pages en édition de poche) en une journée de travail (donc dans les transports et au déjeuner) ! Impossible de lâcher les personnages ! Ils sont nombreux (au point qu’il est souvent difficile de s’y retrouver !), mais petit à petit, on découvre leurs devenirs et leurs liens… J’ai été impressionnée par ce que Jean-Philippe Blondel est arrivé à créer ! A lire absolument !


Retrouvez l’avis de Clarabel (y a longtemps !), Flo et Laurence & Dda.


Photo Couverture : Amazon.fr

02 septembre 2007

Trois questions à... Bertrand Guillot

Bertrand Guillot a gentiment accepté de participer à ma rubrique Trois questions à...


- Quel est ton dernier livre coup de coeur ?

"American Gods", de Neil Gaiman. Ou la rebellion des héros mythologiques de l'Ancien monde contre les nouvelles idoles profanes de la consommation... Un livre fantastique, dans les deux sens du terme, avec une vraie sagesse et un art consommé du décalage pour mieux parler du monde réel.
Avant cela, dans des styles très différents, il y avait eu "Eureka Street", de Robert McLiam Wilson, et "La dernière fille avant la guerre", de Chloé Delaume.


- As-tu un livre ou un auteur culte ?

Un livre, peut-être - le plus beau que j'aie lu : "Alexis Zorba", de Kazantzaki.
Des auteurs, pas vraiment. J'ai grandi avec Sartre, Camus et Marcel Aymé - je pourrais aussi citer ceux qui me donnent envie d'écrire quand je les lis : Jaenada, Houellebecq, Ravalec, Ellis, Despentes, McInerney, Mailer...


- Comment lis-tu ?

Depuis quelques années j'ai noté des cycles : je lis beaucoup de romans quand je suis en forme, sinon je lis le journal... C'est une sorte de cercle vertueux : plus je vis plus je lis, plus je lis plus j'écris. Mes positions préférées ? Allongé (dans un lit ou sur un canapé - JP Blondel t'a déjà donné le truc), ou assis dans les transports en commun. J'aime beaucoup le métro quand j'y lis un bon livre.

Hors-Jeu - Bertrand Guillot

4ème de couverture

« Nous avions vingt-deux ans, une grande carrière s’ouvrait devant nous. Dominants nous étions et Dominants nous resterions, la vie n’était qu’un jeu d’enfant et le monde n’avait qu’à bien se tenir. Je ne pensais pas qu’il tiendrait si bien. »
ch
Jean-Victor a manqué une marche dans sa fulgurante ascension professionnelle. Il a promis à ses frères Dominants une revanche éclatante. Son pari : gagner un jeu télévisé – et avec la manière. Mais en zone non-frimeurs, les règles du jeu sont différentes.


Mon avis

Comment ne pas aimer un roman où un des personnages s’appelle Caroline et où le foot y tient un rôle (petit (pour ne pas effrayer ceux et celles qui détestent le foot !)), mais surtout, dans lequel l’auteur reconnaît la suprématie de l’Olympique Lyonnais (*) ?


« Je n’ai pas gagné le championnat. Lyon était trop fort. »


Rassurez-vous, mon avis sur un roman ne dépend pas de ces quelques détails ! (Mais il me serait quand même très dur d’aimer un livre où le PSG serait considéré comme L’Equipe française la meilleure au monde !)

Alors oui, j’ai aimé Hors-Jeu ! Ouf, aurais-je tendance à dire ! Car oui, j’ai quand même beaucoup parlé de ce livre avant même de l’avoir lu… donc c’est rassurant de savoir que tout ce que j’ai fait, ce n’était pas pour rien puisque ce livre vaut le coup !

J’ai beaucoup aimé le style de Bertrand Guillot ! Ca se lit tout seul et c’est très agréable à lire. Et c’est très drôle ! Fourré de petites phrases qui m'ont tiré un énorme sourire. Et puis il y a plein de jeu dans l’écriture : des notes de bas de page, des annexes où l’on trouve des questions du jeu et des moments où l’auteur s’adresse directement au lecteur. Ce sont plein de petits détails utilisés sans en abuser qui me plaisent beaucoup !

J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les aventures de Jean-Victor Assalti. J’ai quand même subi un petit coup de mou (aux environs de la page 185, pour ceux qui auraient le bouquin sous la main), mais j’ai ensuite suivi avec de nouveau énormément d’intérêt la participation de JV au jeu télévisé La Cible. On se croirait sur le plateau, en compagnie d’Olivier Mine (et ses bras sur-musclés !), à attendre que la caméra se braque sur nous ! J’avoue avoir été un peu déçue par le final du jeu. Mais… bah oui, finalement cette fin qui m’avait légèrement déçu a été compensée par l’épilogue ! Excellent !

Donc, pour résumer : une écriture que j’adore et un roman très drôle.
Donc IL FAUT LE LIRE !

Une mention spéciale pour l’objet-livre dont j’aime beaucoup la texture et le format !

(*) Oui, j’aime le foot et ce, depuis environ 15 ans ! Un amour qui est né afin que je puisse participer aux conversations de lendemain de championnat avec mes copains du lycée.


Retrouvez aussi les avis de Clarabel, Chiffonnette, Emeraude, Fab’shion, Laurence, Stéphanie, Tamara, A.D. et Mandor (avec des photos de l’auteur !).
Et je vous invite à lire l’interview de Bertrand par Laurence et les réponses de Bertrand à mes 3 questions.


A propos de l’auteur

Bertrand Guillot a trente-trois ans, de près il paraît plus petit. On lui prédisait un bel avenir dans de grandes entreprises pour faire gagner la France, mais… Hors-Jeu est sont premier roman, pas le dernier. (Source : 4ème de couverture)


Message personnel pour l’auteur :
J’espère que tu as déjà commencé à réfléchir à ma dédicace… :-)


Photo Couverture : Le Dilettante

01 septembre 2007

La physique des catastrophes - Marisha Pessl

Ce livre fait partie des livres reçus dans le cadre de la sélection adhérents de la Rentrée Littéraire Fnac 2007.

J’avais commencé mes devoirs de lecture pour la Fnac avec Villa des hommes de Denis Guedj. Après avoir abandonné sa lecture en cours de route, je me suis mise à la lecture de La physique des catastrophes, le premier roman de l’auteur américain, Marisha Pessl.



Ce pavé de plus de 600 pages raconte l’histoire de Bleue van Meer, une adolescente américaine de 16 ans, qui se balade dans tous les Etats-Unis avec son père, Gareth, depuis la mort de sa mère. Pour sa dernière année de lycée, son père a décidé de rester une année entière dans la même ville, Stockton, en Caroline du Nord. C’est cette année-là qu’elle nous raconte.

Je dois avouer que jusqu’à la 398ème page, je me suis presque embêtée… et puis à partir de cette page, où un événement majeur se passe (ne lisez pas le 4ème de couverture si vous voulez la surprise !) et tout bascule, tout s’emballe et tout se dénoue (avec force de révélations !) en environ 200 pages. Mais avant, il a fallu y arriver et j’ai peiné. Et puis la fin, bien que bien remplie, ne m’a pas emballé… Je n’ai pas eu toutes les réponses à mes interrogations. Je pense que cela plaira à certains, mais moi, je n’aime pas ce genre de fin.

Malgré cela, je pense que ce livre mérite sa place dans la sélection Fnac (à l’heure où j’écris ces lignes, je ne connais pas encore la sélection finale) car le style de Marisha Pessl est original ! Le récit de la narratrice est truffé de références (peut-être un peu trop, malgré tout…), que ce soit à des films américains, à de la littérature, à des personnalités connues, à des théories, etc. Et puis la narratrice fait plein de comparaisons originales et drôles ! J’avoue avoir souri plusieurs fois à la lecture de certaines. Il y a un style Marisha Pessl et c’est pourquoi elle mérite d’être découverte.

Je pense que ce livre va faire parler de lui en France car il apporte de la nouveauté avec le style original de Marisha Pessl !


La 1ère phrase

« Papa disait toujours qu’il faut une sublime excuse pour écrire l’histoire de sa vie avec l’espoir d’être lu. »


A propos de l’auteur

Agée de vingt-sept ans, Marisha Pessl a grandi à Asheville, en Caroline du Nord. Elle est diplômée de l’université Columbia et vit maintenant à New-York. La physique des catastrophes est son premier roman. Il a été sélectionné par le New York Times Book Review parmi les cinq meilleurs romans de l’année 2006 et a reçu de nombreux prix littéraires.
(Source : 4ème de couverture)


Photo Couverture
: Amazon.fr