Mal de pierres - Milena Agus
« Si je devais ne jamais te rencontrer,
fais qu’au moins, je sente le manque de toi. »
(pensée d’un soldat dans le film La Ligne rouge)
fais qu’au moins, je sente le manque de toi. »
(pensée d’un soldat dans le film La Ligne rouge)
4ème de couverture
Au centre, l’héroïne : jeune Sarde étrange « aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses ». Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie… A l’arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d’une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu ; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l’empreinte indélébile ; le fils, inespéré, et futur pianiste : enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l’héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu’un, aussi proche soit-il…
Mon avis
Après avoir lu ce roman, je trouve le 4ème de couverture très juste et je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter ! A part le fait, bien sûr, que j’ai aimé l’histoire touchante de cette jeune Sarde qui nous est contée par sa petite-fille.
Oui, je sais, mon avis n’est pas très étoffé… mais j’avoue avoir la flemme du blog ce soir !
L’avis d’autres blogueuses vous aideront certainement plus : Anne, BelleSahi, Bernard, Cathe, Clarabel, Cuné, Dda, Gachucha, Katell, Lilly, Nina, Philippe et Tamara.
Un extrait...
« Les jours suivants, elle le regardait de sa table ou dans la véranda où il allait fumer ses Nazionali sans filtre ou lire, et elle, broder au point de croix des serviettes de tables d’un ennui mortel. Elle installait toujours sa chaise un peu derrière lui, pour qu’il ne la voie pas, charmée, regarder la courbe de son front, son nez effilé, sa gorge sans défense, ses cheveux bouclés à peine striés de blanc, sa maigreur poignante dans sa chemise aux manches retroussées d’une blancheur immaculée, ses bras robustes et ses mains bonnes, sa jambe raide dans le pantalon, ses chaussures usées mais parfaitement cirées, une dignité à en pleurer, dans ce corps offensé mais malgré tout encore inexplicablement fort et beau. » (p.34)
« Les jours suivants, elle le regardait de sa table ou dans la véranda où il allait fumer ses Nazionali sans filtre ou lire, et elle, broder au point de croix des serviettes de tables d’un ennui mortel. Elle installait toujours sa chaise un peu derrière lui, pour qu’il ne la voie pas, charmée, regarder la courbe de son front, son nez effilé, sa gorge sans défense, ses cheveux bouclés à peine striés de blanc, sa maigreur poignante dans sa chemise aux manches retroussées d’une blancheur immaculée, ses bras robustes et ses mains bonnes, sa jambe raide dans le pantalon, ses chaussures usées mais parfaitement cirées, une dignité à en pleurer, dans ce corps offensé mais malgré tout encore inexplicablement fort et beau. » (p.34)
Photo Couverture : Amazon.fr
3 commentaires:
Même si tu as la flemme pour en dire davantage, ton avis confirme le fait que je dois lire ce livre ! ;-)
To Florinette :
Oui, je pense qu'il y a assez d'avis positifs sur ce livre sur nos différents blogs pour te donner envie de le lire. :o)
J'attends donc ton avis à toi avec impatience !
ah! j'avais beaucoup aimé ce petit livre, depuis, j'ai lu aussi battement d'ailes que j'ai beaucoup aimé aussi. Il est un peu plus piquant et se déroule dans la Sardaigne d'aujourd'hui;
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