07 mars 2008

Quand les brochets font courir les carpes - Jean-Louis Debré

Fayard Noir (2008) (295 pages)

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« Dans les jardins du Palais-Royal, une jeune femme oublie un document sur une chaise. Le narrateur l'aurait bien suivie pour le lui remettre, trouvant là un prétexte idéal pour entamer la conversation. Mais un homme s'en empare et disparaît. Rien d'extraordinaire sauf que, quelques jours plus tard, la mystérieuse inconnue entre au gouvernement et fait parler d'elle...

Fort de sa connaissance des coulisses de la politique, l'ancien président de l'Assemblée nationale invite à suivre son héros, professeur de collège, dans les allées du pouvoir et dans leurs bas-côtés.
»
(4ème de couverture)


Hum... bof. Voilà ce que j'ai envie de dire ! Sous couvert d'une intrigue politique concernant une nouvelle secrétaire d'état, symbole de l'ouverture du nouveau Président de la République, Jean-Louis Debré nous fait découvrir une partie du monde politique et de ses dessous. Aucune révélation inédite, plutôt un ensemble de choses que l'on sait déjà ou dont on se doute...

Jean-Louis Debré a une écriture fluide. Mais j'ai trouvé ce récit un peu trop pédagogique, un peu trop explicatif. A travers les yeux d'Olivier, ce professeur découvrant les turpitudes du monde politique, nous découvrons méthodiquement une partie des dessous de la politique. C'est un peu trop une démonstration, un amalgame de lieux communs et autres révélations (non fracassantes, je vous rappelle) sur la politique française. Comme si l'auteur avait une liste de choses à dire sur ce sujet et qu'il a essayé de poser une histoire dessus... Cette histoire ne m'a pas convaincu plus que cela, malheureusement. De plus, le peu d'amour évoqué dans ce roman m'a paru décrit de façon bien froide... Dommage !

Par contre, les passages où certains des personnages partent dans de grands discours passionnés sur la politique et le fonctionnement de l'Etat français sont très bien écrits, intéressants et très prenants car très passionnés pour la non-curieuse de politique que je suis !

Un avis donc pas très enthousiaste sur ce roman que j'ai lu plus par curiosité que par envie !

Vous pouvez aussi aller lire l'avis d'Amanda !

15 commentaires:

Anonyme a dit…

pourtant l'idée de départ est très chouette.

Anonyme a dit…

C'est marrant, la date de ton commentaire est le 14 mars... aurais-tu effectué un voyage dans le temps ? En tout cas, je ne suis pas convaincue par le roman.. dommage car comme le dit magda, l'idée de départ est intéressante !!!
A bientôt !
Pimpi

Caro[line] a dit…

@ Magda : N'ayant pas lu le 4ème de couverture avant de commencer ma lecture, je m'étais mis en tête que c'était un roman policier se passant au 17ème ou 18ème siècle...

@ Pimpi : Je me suis -encore une fois - plantée dans la date du commentaire... je vais tout de suite rectifier cela ! Merci ! :-)

Anonyme a dit…

ma question à moi c'est : quel est le rôle d'un homme politique écrire des bouquins où s'occuper du pays (dans le cas de jean louis debré il a fort à faire en ce moment en tant que président du conseil constitutionnel) moi sa rémunération en tant que fonctionnaire de l'état je la veux bien avec ça j'aurais largement le temps de pourrir la planète de mes œuvres complètes. Tout le monde aurait le temps d'ailleurs.

Si ton patron te chope en train d'écrire un roman sur tes heures de boulot il fait quoi ? Il te vire nan ? Bon bin comme c'est nous son patron et qu'en plus son bouquin n'est pas bon je suggère qu'on le vire.

(ggngngng >.<)

Anonyme a dit…

Comme on dit, "ça casse pas trois pattes à un canard"...!

Unknown a dit…

Bon, je passe... après avoir bien rigolé au commentaire de Fafa !

Anonyme a dit…

j'ai apprécié qu'il n'y ait pas de dénonciation, allusions, perfidie... je m'attendais à pire...
quant à ce que dit fafa... ne croyez vous pas que les hommes politiques ont des gens pour les aider (à travailler, à écrire...)

Anonyme a dit…

Je ne serai pas aussi curieuse que toi...

Anonyme a dit…

Cher Troll,

Quand tu auras la politesse de lire les blogs que tu spammes nous te rendrons peut être la pareille en cliquant sur les liens que tu sèmes à tout vent qu'on sait même pas d'où tu sors (certainement une super lacune culturelle de ma part).

>.<

et je ne suis pas ton amie

Anonyme a dit…

Etonnant, dis-donc ! ;)
Sinon, tout pareil que Fafa. Voir le président du conseil constitutionnel (au moment du débat sur la loi Dati) courir les plateaux télé pour faire la promo de son petit bouquin était une image assez minable de la République.

Caro[line] a dit…

@ Fafa : :-)))

@ Bladelor : Exactement !

@ Tamara : Je pense que ça valait le coup que je lise ce roman, juste pour le commentaire qu'a fait Fafa !!!

@ Amanda : C'est vrai qu'il n'y a aucune dénonciation, ni allusion perfide.

@ Poindron : Je passe mon tour, cher ami.

@ Anne : Je ne t'en voudrai pas ! ;-)

@ Fafa : Merci copine ! ;-)

@ Second Flore : Je me souviens de l'avoir vu, lors d'un journal de 20h, dans la cour d'une de nos institutions de la République, son livre dans ses bras... une image marquante, tiens !

Anonyme a dit…

Après tous ces charmants commentaires... je crois que je vais passer mon tour! Déjà que la politique et moi, ça fait deux...

Caro[line] a dit…

@ Karine : Alors oui, peut-être que c'est mieux que tu passes ton tour... ;-)

Anonyme a dit…

Etant loin d'être une fan de politique (qui m'ennuie profondément), je passe mon tour sur celui-là !

Caro[line] a dit…

@ Joëlle : Je ne peux que te donner raison sur ce coup-là !