Encore un jour au paradis - Eddie Little
Bobbie n’est qu’un môme lorsque Mel lui sauve la vie. Initié à des réalités que bien des adultes ignorent, le gamin va se former au métier de truand de haut vol, de ceux qui risquent beaucoup pour ramasser gros mais qui peuvent tout perdre sur une trahison, une erreur ou un hasard. La violence demeure. La marginalité reste. Bobbie, grièvement blessé, soigné à l’héroïne, découvre une autre forme de survie où l’amour trouve difficilement sa place. Bobbie le sait : demain ne sera peut-être pas un autre jour. Pourtant comment ne pas l’espérer ? (Source : 4ème de couverture)
Vous vous souvenez ? Ce roman est un des derniers coups de cœur de Philippe Jaenada. Je le cite : « Ce sont deux merveilles méconnues, puissantes et drôles et tragiques, douloureuses, pleines de vie – celle qu'[Eddie Little] leur a donnée. »
Pour moi, cette lecture aura été douloureuse… L’auteur nous plonge dans un monde qui est si différent du mien : drogue, violence, meurtres. C’est terrible et je suis trop sensible pour pouvoir plonger dans ce monde et apprécier ma lecture. Pourtant je suis allée jusqu’au bout, j’ai suivi jusqu’à la fin Bobbie ce jeune ado voyou devenu truand.
« Je sais que je suis très malheureux.
La drogue me transforme en idiot qui bave et raconte n’importe quoi, mais n’atténue même pas la douleur des plaies qui, en moi, s’infectent.
Les déserts arides et les marécages toxiques de mon âme me tuent.
La seule solution est davantage de drogue. »
C’est dur et finalement, sans espoir. Vraiment pas mon truc !
Mais c’est fort… ça ne laisse pas indifférent…
A propos de l’auteur
Ancien criminel et toxicomane, Eddie Little a trouvé dans l’écriture une forme d’exorcisme et d’exutoire pour une vie saturée par les excès. Il aura publié dans la Série Noire Encore un jour au paradis et sa suite, Du plomb dans les ailes, qui resteront des monuments sans concession et totalement désespérés dédiés à l’une des faces cachées de l’Amérique. Rattrapé par ses démons, Eddie Little est mort en mai 2003 dans une chambre de motel de Los Angeles. (Source : 4ème de couverture)
6 commentaires:
Eh bah ! c'est pas très gai tout ça... et même si ma phase "légère" semble être passé, ça semble trop lourd pour moi, pour le moment en tout cas!
moui je suis en phase de ras le bol des livres pas drôles, ceci dit je pense que je vais le lire la façon dont tu en parles me touche ça à l'air d'être un livre "pas ordinaire".
BizZ
@ Emeraude & Fafa:
C'est rigolo que vous ayez des phases "Livres légèrs" ou "Livres pas drôles". Moi, cela ne m'est pas encore arrivé ! Remarquez, j'ai tellement la tête dans le guidon vis-à-vis de ma PAL... enfin bon !
En tout cas, n'hésitez pas à me le demander quand vous vous sentirez prêtes à le lire !
PS : Fafa, c'est un livre recommandé par Philippe Jaenada donc forcément, tu vas le lire. :-)
Snif ne prononce plus ce nom devant moi.
Quelqu'un qui le connaît m'a involontairement détruit cet auteur. Je ne pense donc pas être en mesure de prendre son avis en compte ni d'ouvrir un de ses livres à nouveau.
:( c'est dur la vie de lectrice. Mais bon ça fait de la place pour d'autres !
Je veux bien que tu me prêtes le little. Eh vouipe moi j'ai des phases de lecture ambiancées :).
snifbiz
@ Fafa :
Ah ! Quel dommage ! Impossible d'oublier ce qu'on t'a raconté ? Bon, tant pis... En tout cas, moi, je compte bien continuer à le lire.
Et rappelle-moi de t'apporter le Little la prochaine que l'on se voit !
Un style fluide et somme toute pleine poésie sous un amas de dureté.. où "tout autre sentiment que la haine est contre productif" et malgré toute la violence du milieu..on devine un écorché vif que rien n'a épargné et qui tente de garder sa place..roman autobiographique touchant et prenant par sa sensibilité...
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