30 mai 2007

La pluie ne change rien au désir - Véronique Olmi


« Et mon désir glissait sur la route du temps
Aride au bord du mystère des gouffres.
»
Pierre Reverdy



C’est l’histoire de la rencontre d’un homme et d’une femme.
C’est l’histoire de leur désir et de leur amour.
C’est l’histoire de leurs blessures.


Mon avis

Voici un roman très intime, plein d’émotions, d’amour et de blessures. On ne sait pas grand-chose de ces deux personnages, juste ce qu’ils acceptent de nous livrer, vraiment au goutte-à-goutte… Juste ce qu’il nous faut. Ils se rencontrent, se désirent et s’aiment. C’est cela qui compte. Et la pluie, qui est présente, tout au long du récit.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui bien que très intime (les scènes d’amour nous sont décrites sont détour), ne m’a pas paru du tout provocateur.

L’écriture est belle… La ponctuation est souvent manquante, entraînant de très longues phrases mais cela ne m’a pas gêné car cela donne un rythme à la lecture, qui colle à ce qui est raconté.

En conclusion : un très joli roman, très sensuel et plein d’émotion !

Voici un extrait :
« Elle s’approcha de lui avec une lenteur ivre, pleine déjà de tout ce que son geste allait bouleverser, ce geste qui renverserait l’ordre des êtres et du temps, renverserait les siècles des siècles, renverserait les marronniers centenaires, les statues de pierre, les chaises lourdes les idées reçues les leçons apprises, elle s’approcha approcha son visage du sien dans ces secondes éternelles ces secondes arrêtées en arrête devant cette merveille, cette chose possible uniquement à deux, deux bouches deux désirs deux langues deux vies deux visages vis-à-vis l’un contre l’autre l’un sur l’autre la peau pour la première fois au goût de la peau de l’autre la peau inconnue contre la sienne nouvelle, une première fois unique le premier baiser le seul le sauveur révélateur sublime échange unique (…) » (p.41) et cela continue encore pendant deux pages avant qu’il y ait un point. :o)


A propos de l’auteur

Véronique Olmi écrit, depuis une dizaine d’années, des pièces de théâtre (de Chaos debout au Jardin des apparences ou plus récemment, Mathilde) et des romans (Bord de mer, Numéro Six, Un si bel avenir). Son œuvre est traduite en douze langues et ses pièces de théâtre sont jouées partout en Europe. (Source : 4ème de couverture)
Retrouvez sa bio sur EVENE aussi.






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Plus tard, tu comprendras - Jérôme Clément

4ème de couverture

« "Plus tard, tu comprendras" me disait ma mère.
Je m'étais toujours demandé ce qu'il y avait à comprendre. Je croyais, orgueilleux, avoir déjà tout compris. Il me restait pourtant l'essentiel : tenter de répondre à la question "Qui est cette femme qui m'a aimé et que j'aime et qui m'a donné la vie ?". Vivante, c'était ma mère. La source et la clé de ma vie. Morte, c'est une femme qui a vécu, avant moi, une autre vie. Une Parisienne, juive, pharmacienne née de parents russes et qui a traversé douloureusement la guerre. Une jeune fille amoureuse, une femme blessée, une mère. Et bien d'autres personnages dont j'ai découvert, ces derniers mois, les multiples facettes...
»

Jérôme Clément


Mon avis

Suite à la mort du compagnon de sa mère, Jérôme Clément vide leur appartement. C’est ainsi que Jérôme Clément va découvrir ce secret de famille, ce que sa mère n’a jamais voulu lui raconter de son vivant.

« Ma mère décide d’enfouir son passé dans les placards. A-t-elle le choix ? Comme tous les Juifs, en 1945, elle veut se fondre dans la masse de ceux qui ont souffert de la guerre, résistants, communistes, tous français et déportés, quelle qu’en soit la cause. Des Français comme les autres, victimes de la barbarie nazie, c’est la volonté des gouvernants, gaullistes, communistes, socialistes, mais surtout et aussi des Juifs, qui en ont assez d’être « des spécifiques ». S’intégrer, encore plus, s’intégrer surtout pour que cela ne recommence pas. » (p.205)

La famille maternelle de Jérôme Clément a été victime de la barbarie nazie, sa mère ne lui a jamais rien raconté à ce propos et alors qu’il vide son appartement, il va petit à petit découvrir ce qu’il s’est passé…

« Un livre pour être sûr de transmettre la mémoire familiale et fixer ton histoire sur le papier, rendre public ce que tu m’as laissé découvrir dans le secret de l’appartement. » (p.338)

J’avoue ne pas savoir que dire de l’écriture de Jérôme Clément. Non pas qu’elle ait quelque chose d’indéfinissable, mais parce que ce qui m’a énormément intéressé dans ce roman, c’est de découvrir en même temps que l’auteur ce qu’a vécu sa famille et aussi ce qu’ont vécu les Juifs de France. Ce roman est un véritable témoignage, très intéressant.

« Les portes des magasins sont fermés aux Juifs à certaines heures ; restaurants, cafés, théâtres, cinémas, leur sont interdits ; ils n’ont droit qu’à la dernière voiture du métro. Interdiction de circuler dans certaines artères de la capitale à bicyclette, en taxi, et après 20 heures ; suppression de transactions bancaires, comptes bloqués, confiscations des biens, pillage des appartements, etc. » (p.103)

« (…) l’ordonnance allemande du 13 août 1941 interdisant aux Juifs d’écouter la radio et leur faisant obligation de déposer leurs postes aux autorités mises en place par Vichy. » (p.149)

En ouvrant ce livre, qui m’a été prêté par Aude, je ne savais pas qu’il parlerait des Juifs de France pendant la seconde guerre mondiale. Ce fut donc une bonne surprise, car suite à la lecture d’Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, ce sujet me préoccupe et j’ai envie d’en savoir plus sur cette période. Je me demande comment peut-on affliger « ça » à un peuple, leur enlever toute dignité humaine, les tuer. Non, les exterminer. Une autre question me taraude : comment n’ai-je pas appris cela plus tôt ? Ces questions sont en moi. Pour un petit moment, je pense… et j’ai besoin d’en apprendre plus, d’essayer de comprendre… Ce n’est pas une obsession, rassurez-vous ! Mais je pense que c’est important ! Et l’ouvrage de Jérôme Clément est une pièce de plus dans ce complexe puzzle.


A propos de l’auteur


Jérôme Clément est président d'Arte. Il est l'auteur de : Un homme en quête de vertu (Grasset, 1992), Lettres à Pierre Bérégovoy (Calmann-Lévy, 1993), La Culture expliquée à ma fille (Seuil, 1995), Les Femmes et l'amour (Stock, 2002). (Source : 4ème de couverture)
Retrouvez aussi sa bio sur EVENE.


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27 mai 2007

Alphonse - Akli Tadjer

J’ai emprunté ce livre à Aude qui ne l’a pas encore lu…



« Tant qu’un poisson est encore dans l’eau il est toujours vivant. »
Proverbe polonais


A l’occasion de ses retrouvailles avec sa cousine Juliette, Alphonse se remémore les 11 jours qu’il a passés chez son oncle Salah, le frère de son père et le père de Juliette, pour ses 11 ans (12, le dernier jour de son séjour). En fait, Alphonse s’appelle Mohamed et habite Paris. Son père a décidé de l’envoyer en vacances chez son frère, Salah, qui vit dans le Nord de la France. Salah est algérien, comme Mohamed, mais il a épousé une blanche et a renoncé à ses origines… Ses enfants sont catholiques et ils n’aiment pas les arabes. Alors Mohamed a été rebaptisé Alphonse, pour faire plaisir à sa cousine Juliette.

C’est avec sa voix d’enfant que Mohamed nous parle de ses 11 jours passés dans sa famille du Nord. Il nous parle de sa confrontation avec cette famille, si différente de la sienne, et de sa confrontation avec un milieu hostile aux arabes. Mais il va aussi faire connaissance de Théo, un juif polonais, avec qui il vivra une très belle amitié. Et puis il y a aussi Annabelle : « Plus belle que toutes les filles de la rue Montorgueil et de la rue Tiquetonne. Plus belle que toutes les filles du deuxième arrondissement. Plus belle que toutes les filles de Paris. Plus belle que maman, aussi. » (p.81)

J’ai beaucoup aimé ce roman qui nous parle d’une autre époque, pourtant très proche. D'un autre temps. Le choix de décrire ces 11 jours à travers la voix d’un garçon de 11 ans donne un ton enfantin, mais en même temps, cet enfant n’est pas dupe. Et tout le long du roman, il y a cette question qu'il se pose une fois adulte : comment se comporter lorsqu’on revoit ces gens qui nous ont fait souffrir il y a tant d’années ?

Encore une belle découverte ! (Je les enchaîne !)


Alice aussi a lu ce roman.



A propos de l’auteur
http://www.evene.fr/celebre/biographie/akli-tadjer-19534.php






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25 mai 2007

Alea jacta est !

Ca y est ! J'ai apporté le colis de ma copine swappeuse (oui... c'est une fille... !) à la Poste.
Comme Flo, j'ai bouché les trous avec des friandises, pas typiques de chez moi, mais il n'y avait que cela chez mon boulanger ! :o)
J'attends donc des nouvelles de ce colis avec impatience (et un peu de stress aussi...)

Tout le monde fait l'amour - Pascale Clark

Voici le deuxième livre que m’a offert Majanissa à l’occasion du SWAP organisé par Flo !
Le premier, c’était Blanquette de Laure Buisson dont je vous ai parlé
ICI.



4ème de couverture

Tout le monde fait l’amour… sauf Clara qui a peur des hommes et des réactions de son propre corps. Mal dans sa peau, elle ne trouve de réconfort qu’auprès de ses deux copines, Gertrude la moche qui rêve du grand amour, et Maud, la ravageuse qui collectionne les aventures. Entre les deux, Clara navigue, entre rires et larmes, à la poursuite de l’impossible : le bonheur…


Mon avis

Voici un livre que j’ai beaucoup aimé !

J’ai eu du mal au départ avec le style narratif de Pascale Clark : Clara, la narratrice, passait d’une chose à l’autre, sans bien qu’on sache parfois de quoi ou quand elle parle… Et puis finalement, je me suis habituée et je suis entrée dans ce roman et dans l’histoire de Clara.

Clara, toujours vierge, qui n’y arrive pas… Elle nous parle d’elle, de son corps, de ses envies, de ses échecs, etc. Elle nous parle aussi de ses copines, toutes différentes. « Maud, Gertrude et moi, à chacune sa croix, à chacune son karma. Trois filles face aux sinuosités des sentiments. Gertrude court les Grands Prix sans jamais marquer un point, on gagne difficilement sur un mulet. Maud pilote avec maestria un petit bijou de technologie (…) Ne me cherchez pas sur le paddock. Quand les drapeaux à damiers lancent la meute, j’observe la course depuis les stands, le chrono à la main pour admirer la performance. » (p.83)

Le reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'on ne sait pas vraiment d'où vient ce blocage... Clara nous donne quelques indices, mais cela reste assez vague. C'est dommage ! Car il doit bien y avoir une explication et le but de ses séances avec un sexologue sont bien de trouver le pourquoi du comment afin d'avancer, non ? Alors oui, Clara va un peu avancer mais pas tant que ça et nous, nous restons un peu sur notre faim...

En revanche, ce que je retiendrai, c'est l’écriture de Pascale Clark, que j'ai beaucoup aimée et qui colle très bien au discours de Clara, à la fois, direct, franc, sincère, émouvant, drôle, amer, ironique…

Donc une très jolie découverte qui m’a donné envie de lire d’autres romans de Pascale Clark !
(Mais il me semble qu’elle n’en a écrit que deux…)

Retrouvez l'avis de Majanissa ICI.


A propos de l’auteur
http://www.evene.fr/celebre/biographie/pascale-clark-15043.php

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Zakhor, Al Tichkah (2)

(Souviens-toi. N’oublie jamais.)


Suite à la lecture d'Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, je me suis rendue rue Nélaton, dans le 15ème arrondissement de Paris.

Vous pouvez lire un article de Tatiana sur la rue Nélaton ICI.



Le vélodrome d'hiver a été rasé en 1959. Maintenant, il y a une annexe du ministère de l'Intérieur... Et sur le boulevard de Grenelle, il y a une plaque commémorative de la rafle du Vél d'Hiv. Je vous laisse lire cette plaque...


Le 16 et 17 juillet 1942
13152 juifs furent arrêtés dans Paris et sa banlieue
déportés et assassinés à Auschwitz
Dans le vélodrome d'hiver qui s'élevait ici,
4115 enfants
2916 femmes
1129 hommes
furent parqués dans des conditions inhumaines
par la police du gouvernement de Vichy,
sur ordre des occupants nazis.
Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide
soient remerciés.
Passant, souviens-toi !

24 mai 2007

Douglas Kennedy et moi

Comme je vous l'avais annoncé, je me suis rendue ce midi au Virgin Megastore des Champs-Elysées pour une rencontre avec Douglas Kennedy.


Cette rencontre était organisée à l'occasion de la sortie de son dernier roman, La femme du Ve.

Je vous parlerai de ce roman dès que je l'aurai lu !

Après une interview par une intervenante, la séance de signature a pu commencer. Après un petit temps d'attente, ce fut mon tour de rencontrer Douglas Kennedy et de lui faire signer son dernier roman, ainsi que La poursuite du bonheur, son roman que je préfère. La rencontre fut rapide mais sympa !

J'ai lu la plupart des romans de Douglas Kennedy. La poursuite du bonheur est mon préféré, je l'ai adoré. Il faudrait que je vous en parle plus longuement sur mon blog. L'autre que j'ai beaucoup aimé, c'est Cul-de-sac (The dead heart en anglais) Très étonnant ! Puis j'ai lu aussi Les charmes discrets de la vie conjugale, Rien ne va plus et Une relation dangereuse mais ils m'ont beaucoup moins emballé. Maintenant on va voir ce que je vais penser de La femme du Ve ! Je vous tiens au courant...

Note ajoutée le 28/05/2007 :
Caroline (sans les crochets) parle de sa rencontre avec Douglas Kennedy ICI.

Les Quatre de ma maman

Après des mois et des mois d'attente, voici (enfin) les quatre de ma maman !
(Vous pouvez retrouver mes quatre à moi ICI.)

[Entre crochets, mes commentaires.]


Je te laisse donc la parole, maman.



Ca y est, je me lance. Mais j'avoue que ce nombre 4 est frustrant.

Les 4 livres de mon enfance
Si j'avais un château (?)
Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur
Le club des Cinq d'Enid Blyton
Erika des Collines d'Yvonne Meynier

Les 4 écrivains que je lirai et relirai encore
Claude Roy
Luis Sepùlveda
René Belleto
Henri Troyat
, qui a dit dans une émission de Bernard Pivot que LE MOT de la langue française était tolérance.

Les 4 écrivains que je n'achèterai plus jamais
Aucun auteur ne m'a déplu au point de dire : " Plus jamais ", je dis plutôt : " Plus tard, peut-être ".

Les 4 livres que j'emporterais sur une île déserte
L'intégrale de Claude Roy : romans, poèmes, mémoires, livres pour enfants, récits de voyages.
Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepùlveda

[Ce livre est sur mes étagères, car déjà Stéphanie en avait dit que du bien !]
Un énorme dictionnaire

Les 4 premiers livres de ma LAL
Insecte de Claire Castillon, acheté avant que Caro ne m'en parle

[J'en parle ICI. Des nouvelles dures...]
Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos, prêté par Caro

[J'essaie de convertir ma maman à la "Foenkinomania" ! Pour ceux qui ne connaissent pas (quoi ?!?), c'est LA.]
La Place d'Annie Ernaux, prêté par Caro

[Découvert grâce à Cécile de Quoide9, j'en parle ICI.]
4 romans noirs de Tonino Benacquista que Caro m'a fait dédicacé

[... lors de la 59ème Journée Dédicaces de Sciences-Po ! (LA)]
et des recueils de poèmes de chez Cheyne Editions et ................

Les (4 x 4 derniers mots) d'un de mes livres préférés
" Quel est pour vous le comble du malheur ? ", je crois que je répondrais aujourd'hui : " Ne plus s'étonner de rien. "
Claude Roy, Novembre 1978, Permis de Séjour 1977-1982

23 mai 2007

Tatiana, Sarah et moi

Ca y est ! Après une bonne nuit de sommeil, me voici d'attaque pour vous raconter ma soirée d'hier en compagnie de Tatiana et Sarah.


Le rendez-vous avait donc lieu à l'Alice Media Store du village de Bercy. Nous étions nombreux à assister à cette conférence, menée d'une main de maître par Marguerite, libraire chez Alice. Tatiana répondait aux questions de Marguerite à propos de son roman, de ses recherches, de la rafle du Vél d'Hiv, de ses futurs projets (Tatiana écrit, sachez-le !!!), etc. Ce fut une conférence très intéressante, mais surtout très émouvante, aussi bien pour nous que pour Tatiana.

Suite à cette conférence, Tatiana a parlé avec toutes les personnes présentes et a fait quelques dédicaces. C'est à ce moment-là que j'ai fait sa connaissance, "pour de vrai" ! Quel plaisir ! Tatiana est une personne si sympathique, si gentille qu'on ne peut pas lui résister ! On a donc discuté un petit peu. Puis il a fallu que je cède ma place aux autres...

Et c'est là que j'ai rencontré Meria, du Challenge ABC ! C'est la première blogueuse que je rencontre pour de vrai ! Je suis très contente de t'avoir rencontré, Meria, et j'espère qu'on aura l'occasion de se revoir à Paris ou à Brunoy.

Ensuite, j'ai eu de nouveau l'occasion de discuter avec Tatiana, Nicolas (son mari, et non, Bertrand n'est pas Nicolas !), Blandine (sa représentante chez Interforum), Didier Le Fur (un ami historien) et Marguerite.

Et à 22h, il était temps de partir... Je n'avais pas vu le temps passé !

J'ai passé vraiment une très bonne soirée et je suis EN-CHAN-TEE d'avoir fait la connaissance de Tatiana.

Tatiana, je voulais vous dire encore un gros merci pour votre livre, pour cette soirée et surtout pour votre gentillesse !

PS : Je vous rappelle que, si ce n'est pas encore fait, vous devez lire Elle s'appelait Sarah !


Photo
: © Moi ! (Et merci à Nicolas de l'avoir prise !)

Des librairies...

A la fin du mois d'avril, nous sommes allés passer 4 jours en Bourgogne.





Au hasard de notre promenade dans Beaune, nous avons croisé des librairies...




Malheureusement, la première est fermée... pour de bon...


Et vous avez remarqué ? Les librairies ont souvent des noms sympas !
Au bonheur des livres...
Mille et une feuilles...






Photos : © moi !

Ladies and gentlemen...

... voici mon 100ème message !!!


J'ai publié le tout premier le 17 octobre 2006. C'était à propos de Je vais bien, ne t'en fais pas d'Olivier Adam. Il est LA... J'ai commencé ce blog car je voulais pouvoir partager mes lectures avec ma famille et mes amis. Et puis au début de l'année 2007, j'ai fait la connaissance d'autres blogueuses... Tout a commencé avec Lou que je croisais sur un groupe Yahoo! consacré à la lecture, Lire. A la fin de ses mails, il y avait un lien vers son blog. Alors j'y suis allée... Et puis sur son blog, il y avait des liens vers d'autres blogs... Et sur ces blogs, encore des liens vers d'autres blogs... Et voilà comment j'ai rencontré plein d'autres blogueuses ! (Et blogueurs aussi, il ne faut pas les oublier !)

Alors voilà, ce 100ème message, je veux le dédicacer à tous ses blogeurs et blogueuses, et à leurs blogs que je lis tous les jours !!!

Laissez-moi vous les présenter...

Il y a tout d'abord mon blog chouchou, le tout premier que j'ai découvert, celui de Lou. Puis j'aime aussi énormément le blog Des livres et des champs de BelleSahi qui fait de si belles photos ! Et bien sûr, il y a Clarabel. LA Clarabel. THE Clarabel. Qui pour moi est la reine de tous ces blogs ! Et j'aime aussi énormément la plume de notre Fashion Victim, sur son blog Happy Few. Elle me fait rire !

Puis il y a les blogs d'Allie (la québécoise), d'Amy, d'Anne (cette insatiable lectrice), d'Arsenik_ (livrophage), de Bernard, de Caroline (sans les crochets), de Cathe (et ses routes de l'imaginaire), de Cathulu, de Choupynette, de Cuné (et sa Cunéipage), d'Essel (et ses petits carnets), de Flo (notre super GO du swap !), de la douce Florinette, de Gachucha, de Gaëlle (et son café littéraire), de Gambadou, d'Hervé, d'Hilde (et son Livroblog), de Kalistina, de Kévin (et son Bookiweb), de Lilly, de Majanissa (ma copine swappeuse !), de Musky, de Solenn (et son carnet de lectures), de Stéphanie (la petite nouvelle), de Tamara et celui de Tatiana (de Rosnay). Et sans oublier le Biblioblog !

Voilà ! Tous ces blogs sont dans mon lecteur de flux RSS Google Reader, que j'ouvre tous les jours comme j'ouvre mes mails. Dès qu'il y a un nouveau message sur un de ces blogs, je m'y précipite ! Vous avez, maintenant, tous et toutes une place dans ma vie de lectrice et je trouve cela super chouette !



Un gros merci donc à vous tous et à vous toutes !

Et puis aussi un gros merci à tous ceux qui passent sur mon blog pour me lire !

20 mai 2007

La Bretagne, c'est ça...

... et ça...

... et encore ça !


Hé oui ! Pour ce grand week-end de l'Ascencion, nous sommes allés en Bretagne. Les photos ci-dessus ont été prises sur l'île de Batz, une très belle île ! Et surtout sous le soleil !

Mais... mais... mais !!! Serais-je en train de vous parler d'autres choses que de livres ? Ne vais-je pas à l'encontre de la philosophie de mon blog : chaque message doit avoir un lien avec la littérature ? Meuh non... rassurez-vous !

D'abord, jeudi matin, nous avons fait le marché de Lannion... Au détour d'une allée, je suis tombée sur un marchand de livres d'occasion. Et voici ce que j'ai trouvé :


A droite, une édition du Reader's Digest regroupant 4 romans en anglais : The murder artist de John Case (connais pas...), Start from here de Sean French (connais pas...), At risk de Stella Rimington (connais pas...) et The No.1 ladies' detective agency d'Alexander McCall Smith. C'est pour ce 4ème roman que je l'ai pris (et puis aussi, et surtout, parce qu'il ne coûtait que 2 euros !!!) dont j'ai entendu du bien ici et là.

Et à gauche, une vieille édition de Rien n'est simple de Sempé. J'adore la couverture !


Et puis dans les rues de Lannion, j'ai découvert ça :

Voyelles est une librairie de livres anciens. On y trouve des livres récents (un peu), mais surtout beaucoup de vieilles éditions, au papier jauni et avec cette odeur de vieux livres... vous savez ! Il faut fureter, regarder chaque livre, les ouvrir. Certains sont dédicacés par l'auteur ou par d'autres gens...

Voici avec quoi je suis ressortie :


Comme je sais combien vous êtes curieux, j'ouvre le paquet...


D'abord, Péchés innombrables de Richard Ford. Le 4ème de couverture est tentant !
Mais surtout, c'est sur cela que j'ai craqué :

A Paris, sous l'oeil des métèques ! de Jean-José Frappa.

Je ne connais pas du tout mais j'adore la couverture et c'est un très vieux livre... des années vingt, il me semble. Le papier est tout jauni, il sent le vieux livre et surtout, il est dédicacé par l'auteur !

J'adore déjà ce livre !!! Et d'après la libraire, il est très intéressant car il nous décrit le Paris du début du 20ème siècle. Je vous en parlerai donc bientôt !


Et voilà un gros week-end en Bretagne fructueux pour ma PAL ! :o)
J'espère que votre week-end aura été aussi bon que le mien !


Photos de moi ! (A utiliser avec ma permission donc...)

16 mai 2007

Tania de Montaigne... chante !


Vous connaissez Tania de Montaigne ? Elle a été chroniqueuse à la télé (à Nulle part ailleurs, dans une émission de Michel Field, etc.) et à la radio (Les fous du roi sur France Inter). Elle est aussi écrivain (Geneviève et la théorie des cinq, entre autres...). Et j'ai découvert récemment qu'elle est aussi chanteuse !!!

C'est en voguant sur My Space (*) que je suis tombée sur la page de Tania de Montaigne, chanteuse.
Voici le lien vers cette page :
http://www.myspace.com/taniademontaigne

J'ai découvert 2 de ses chansons (que vous pouvez écouter sur sa page My Space) et j'ai tout de suite accroché à celle qui s'intitule L'été. J'adore la voix de Tania de Montaigne et ses mélodies. Et c'est donc pourquoi, le mardi 15 mai, je me suis rendue à L'étage (**), un bar-restaurant situé rue du Faubourg du Temple dans le 10ème où Tania de Montaigne faisait un mini-concert. Elle était accompagnée d'un guitariste, Gilles Clément, et d'un flûtiste, Joce Mienniel (***). Ce fût une très bonne soirée (même si le public n'était pas au rendez-vous...) ! Tania de Montaigne est belle, elle a une belle voix, de belles mélodies et elle est pleine d'humour. C'était un ravissement. Je suis tombée sous son charme !

Je ne sais pas encore elle sortira un album... mais j'ai hâte !!!

Une artiste à découvrir donc !
Sur sa page My Space, vous trouverez les dates de ses prochains concerts.



(*) My Space est un site communautaire (international) où l'on trouve beaucoup d'artistes, des écrivains confirmés (Tatiana de Rosnay, David Foenkinos, Serge Joncour, Harlan Coben, etc.) et des écrivains en herbe (Jean-Noël Sciarini), des chanteurs (Daniel Powter, James Blunt, Bénabar, Martin Rappeneau, etc.), des acteurs (Guillaume Canet, etc.) et plein d'anonymes (comme moi !).

(**)
L'étage
77 rue du Faubourg du Temple, 75010 Paris
Site Internet :
http://www.letage.fr/

(***) Site Internet de Joce Miennel :

14 mai 2007

Quelques livres de mon enfance...

Suite à mon questionnaire des 4 où je parlais (notamment) des livres de mon enfance, ma maman s'est plongée dans les cartons et a retrouvé la plupart des livres que j'avais petite ! Quel plaisir de se replonger dedans !

Petite, j'étais abonnée à l'Ecole des Loisirs.



Ces albums étaient superbes ! Avec de très belles illustrations. J'adorais !
J'ai complètement omis de citer ces livres dans mon questionnaire des 4 !

J'avais oublié ce livre-là aussi :

Et puis, Maman a aussi remis la main sur les livres de Pierre Gripari, et notamment La sorcière de la rue Mouffetard :


Et voici des livres de quand j'étais un peu plus grande :

(Désolée, l'image est un peu floue...)
On retrouve donc L'histoire d'Hélène Keller et Le jardin secret dont j'ai parlé dans mon questionnaire des 4. Par contre, j'avais oublié Mon bel oranger, Deux pour une et Mon ami Frédéric !

J'ai rapporté dans mes valises L'histoire d'Hélène Keller, Le jardin secret (que je suis en train de lire) et Mon ami Frédéric afin de me replonger dans mes souvenirs littéraires d'enfance !


Photos de moi, donc à utiliser avec mon autorisation.

13 mai 2007

L'éducation d'une fée - Didier van Cauwelaert

4ème de couverture

Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime ?
Comment sauver le couple de ses parents quand on a huit ans ?
Une fille à la dérive peut-être devenir une fée parce qu’un petit garçon a décidé de croire en elle ?
Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de tous ses romans, Didier van Cauwelaert, prix Goncourt pour Un aller simple, nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.

Cauwelaert a le don, la grâce d’écrire… Surprises, accélérations, néologismes, émotions, amertumes – difficile de faire mieux.
François Nourissier, Le Figaro Magazine


Mon avis
Suite à la critique plus qu’enthousiaste d’Aude, j’avais inscrit ce livre dans ma LAL. Quelques jours plus tard, alors que je me trouvais au Salon du Livre de Paris, j’ai vu que Didier van Cauwelaert était là en dédicace. J’ai donc cherché la version en poche de L’Education d’une fée et ensuite, je suis allée à la rencontre de Didier van Cauwelaert pour me le faire dédicacer !

Malheureusement, cette histoire de fée des temps modernes ne m’a pas enthousiasmé comme Aude. Cela se lit sans problème, c’est agréable, l’histoire est sympa mais sans plus, et surtout sans le-petit-plus-qui-fait-la-différence auquel je m’attendais. Tant pis ! La magie de cette fée n’a pas agit sur moi !

Retrouvez aussi l'avis de Caroline et Stéphanie (fan de !).


Le début

« Je suis tombé amoureux de deux personnes en même temps, un vendredi matin, dans un bus d’Air France. Elle est blonde, en tailleur noir, les traits tirés, les yeux rougis, l’air à la fois concentré et absent, les doigts crispés sur la poignée de maintien au-dessus de sa tête. Il est tout petit, avec de grosses lunettes rondes à monture jaune, des cheveux noirs collés au gel qui se redressent en épis, et un chasseur bombardier Mig 29 de chez Mestro dans la main droite. »


A propos de l’auteur

Son site Internet :
http://www.van-cauwelaert.com/

Sa bio sur Evene.fr :
http://www.evene.fr/celebre/biographie/didier-van-cauwelaert-4264.php









Photo Couverture : Amazon.fr
Photo Auteur :
http://www.wydawnictwoliterackie.pl/pliki/Image/2006/CauvelaertAutor.JPG

09 mai 2007

Solenn Poivre d'Arvor

Challenge ABC 2007 – Lettre P


Cela fait un ch’tit bout de temps que j’ai délaissé mon challenge ABC 2007… J’y reviens donc avec ces deux courts livres de Patrick Poivre d’Arvor. Pourquoi deux livres ? Parce qu’ils sont courts (environ 120 pages chacun, en édition de poche) et que les deux parlent de la même chose. Solenn, la fille de Patrick Poivre d’Arvor, était atteinte d’anorexie mentale et s’est suicidée alors qu’elle n’avait que 20 ans. Dans le premier livre, Lettres à l’absente, Patrick Poivre d’Arvor nous parle de l’hospitalisation de sa fille et dans le deuxième livre, Elle n’était pas d’ici, il nous parle de son deuil à lui, suite à son suicide à elle.


« Il n’y a pas de moyen plus efficace de supporter la douleur que la mortification et l’autotorture. La douleur te ronge, te sape et t’engloutit ? Frappe-toi, gifle-toi, fouette-toi jusqu’à ce que tu éprouves des douleurs plus épouvantables. Certes, tu n’en triompheras pas de cette façon, mais tu la supporteras et tu en tireras bien plus qu’en l’acceptant médiocrement. Offre ton corps à la mortification, embrase-le que le feu en sorte, bande tes nerfs et serre les poings, comme pour tout casser, comme pour embrasser le soleil et repousser les étoiles. »
CIORAN, Le Livre des leurres


4ème de couverture

Comme des milliers d’adolescentes en France, Solenn, seize ans, est atteinte d’anorexie mentale : une maladie d’origine psychologique qui conduit le sujet à refuser toute alimentation, au point de mettre sa vie en péril.
Solenn est l’« absente » de cette bouleversante lettre ouverte, dans laquelle Patrick Poivre d’Arvor, en marge de la vie trépidante d’un journaliste vedette de la télévision, s’interroge inlassablement sur les causes, sur l’aide aussi qu’il peut apporter à son enfant. Et dévoile la souffrance d’un père par-delà son aura d’homme public.

Ce Breton, qui parle si bien de Belle-Île et de Trégastel, est de granit. Quand l’ignominie veut le blesser, il a la réaction d’un enfant indigné, rageur. Et quand le malheur menace, il fait front. Vous l’avez compris, ses « lettres » à Solenn sont bouleversantes…
Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur


Mon avis sur Lettres à l'absente

Ce livre est le cahier qu’a écrit Patrick Poivre d’Arvor alors que sa fille, Solenn, était hospitalisée au Kremlin-Bicêtre pour anorexie mentale. Trois mois d’enfermement dont les deux premiers sans voir personne, sans contact écrit ou téléphonique, sans que sa famille n’ait le droit de lui transmettre aucun message.

« Le 11 septembre, elle fut hospitalisée. Commença alors pour moi une longue nuit que ce journal m’a aidé à déchirer. » (p.91)

Dans ce cahier, Patrick Poivre d’Arvor se parle à lui-même, et aussi à sa fille. Il nous livre ses angoisses, ses peurs, ses déceptions, ses petits bonheurs, mais surtout il nous parle de son amour immense pour sa fille. Il revient sur le passé, sur des moments de bonheur et des moments plus douloureux. Tout cela par petites touches, sans en dire trop. C’est émouvant. Mais pas autant que le deuxième livre, qui lui m’a énormément plus touché…



« Qui sait déchiffrer les visages lisait aisément dans le sien qu’elle n’était pas condamnée à durer, que le cauchemar des années lui serait épargné. Vivante, elle semblait si peu complice de la vie, qu’on ne pouvait la regarder sans penser qu’on ne la reverrait jamais.
L’adieu était le signe et la loi de sa nature, l’éclat de sa prédestination la marque de son passage sur terre ; aussi le portait-elle comme un nimbe, non point par indiscrétion, mais par solidarité avec l’invisible.
»

CIORAN


4ème de couverture

En janvier 1995, Patrick Poivre d’Arvor bouleversait des millions de téléspectateurs en apparaissant à l’écran au lendemain du suicide de sa fille Solenn. Déjà, dans Lettres à l’absente, il nous avait livré avec une émouvante simplicité le dialogue d’un père et de sa fille anorexique. Ce livre lui valut un abondant courrier dans lequel des malades, ou leurs proches, lui disaient leur reconnaissance pour avoir témoigné de ce qu’ils vivaient.
Avec la même sincérité et la même pudeur, il nous dit ici ce que fut – ce qu’est toujours – le deuil. Ces pages écrites au hasard d’un voyage en train, ou dans les rares moments d’inaction d’un homme qui voulut se jeter dans le travail pour éviter de souffrir, ont un inoubliable accent de vérité. « Si cette souffrance qui a été la nôtre peut aider tous ceux qui ont été ou vont être confrontés à la boulimie ou à l’anorexie, écrit Véronique Poivre d’Arvor en préface, alors Solenn ne sera pas morte pour rien. »


Mon avis sur Elle n'était pas d'ici

Comme je vous l’ai dit juste un peu avant, ce livre-là m’a beaucoup plus touché et ému que Lettres à l’absente. Encore une fois, Patrick Poivre d’Arvor parle à sa fille à travers ce cahier, rédigé dans les semaines suivant sa disparition. Une disparition tragique : Solenn s’est jetée sous une rame de métro à la stations Sablons. Je passe rarement par cette station mais désormais, j’aurai une pensée pour Solenn à chaque fois que j’y passerai.

A travers ces pages, Patrick Poivre d’Arvor nous parle de ce qu’il s’est passé suite à la publication de Lettres à l’absente, de ces milliers de lettres qu’il a reçues (il en cite quelques-unes). Il nous parle des derniers mois de Solenn, de ces derniers instants avant que tout bascule. Il nous parle de ses funérailles. Il nous parle de la disparition d’un être cher. Et puis aussi de ce désir d’écrire à ce sujet. Avec des mots emplis de sincérité et de pudeur. Avec son cœur. J’avais une boule dans la gorge tout le long du livre.

Avant de lire Elle n’était pas d’ici, voici ce que j’avais écrit : « Ce n’est pas le genre d’écrit que j’affectionne particulièrement, mais il m’a permis de découvrir une autre facette de Patrick Poivre d’Arvor. Tout d’abord en tant que père, si émouvant. Puis aussi en tant qu’écrivain. Même si je pense que ce genre d’écrits, spontanés, émotionnels, peut-être très différent d’un travail d’écrivain sur un roman, plus travaillé. Mais on sent une plume, qui me donne envie de lire d’autres livres de Patrick Poivre d’Arvor. » J’ai écrit cela en pensant à ses Lettres à l’absente. Maintenant que j’ai lu Elle n’était pas d’ici, j’apporterai une légère précision car ce deuxième livre m’a beaucoup plus plu car beaucoup plus touché. L’émotion dans ce deuxième livre est vraiment plus forte. Et on y retrouve la plume de Patrick Poivre d’Arvor, tellement touchante… et qui me donne tant envie de continuer dans la découverte de ses écrits. Mais en gardant dans un coin de ma tête que ces deux livres sont spéciaux car il y laisse parler son cœur et que peut-être dans ses autres romans, ce sera différent.

Retrouvez l'avis d'Anne !



A propos de l’auteur

Je ne sais pas si j’ai besoin de dire qui est Patrick Poivre d’Arvor, notre cher PPDA ! On le connaît surtout en tant que présentateur du journal télévisé. Mais c’est aussi un écrivain. Il a écrit en solo, mais aussi à quatre mains, avec son frère Olivier. Je vous en dirai plus sur sa facette d’écrivain une fois que j’aurai lu d’autres de ses écrits !


Photos Couverture : Amazon.fr

Zakhor, Al Tichkah

(Souviens-toi. N’oublie jamais.)


Suite à une rendez-vous manqué au Virgin de Belle-Epine (Ah ! La joie des embouteillages parisiens !), je m’étais donné (à moi-même) un nouveau rendez-vous avec Tatiana de Rosnay le mercredi 23 mai au magasin Alice Media Store du Bercy Village. Je me pensais capable d’attendre jusque là pour lire son dernier roman, Elle s’appelait Sarah… Et puis un matin, l’idée m’est venue de lire ce roman avant de la rencontrer. Pourquoi ? Afin d’avoir quelque chose à lui raconter… Car si depuis plusieurs semaines, j’ai fait (un tout petit peu) connaissance de Tatiana de Rosnay sur
My Space, sur son blog Fig Tree et grâce à ses petits messages sur différents blogs que je lis régulièrement, je n’avais jamais lu aucun de ses romans... Et je trouve difficile de parler à un auteur qu’on n’a pas lu ! C’est pourquoi je me suis décidée à acheter Elle s’appelait Sarah avant ce futur rendez-vous.

Mais que les employés d’Alice Media Store se rassurent : bien que j’ai déjà mon exemplaire de ce fantastique roman, j’en achèterai un autre (voire d’autres…) exemplaire (s) ainsi que d’autres livres !



Mon Dieu ! Que me fait ce pays !
Puisqu’il me rejette, considérons-le froidement,
Regardons-le perdre son honneur et sa vie.
Irène Némirovsky, Suite française, 1942

Tigre ! Tigre ! Feu et flamme
Dans les forêts de la nuit,
Quelle main, quel œil immortel
Put façonner ta formidable symétrie ?
William Blake, Les Chants de l’expérience




4ème de couverture

Paris. 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d’Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s’attache en particulier au destin de Sarah et mène l’enquête jusqu’au bout, au péril de ce qu’elle a de plus cher.

Paris. 16 juillet 1942. A l’aube, la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande sœur l’enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là.

Tatiana de Rosnay ne craint pas d’attaquer de front une page sombre de l‘histoire française.


Mon avis

Voici un livre dont l’histoire ne nous quitte pas une fois qu’on l’a refermé…
Voici un livre qui va laisser une trace en moi. Pour toujours…
Voici un livre que tout français devrait lire…

… d’abord, pour l’Histoire, avec un grand H. Car oui – malheureusement – c’est grâce à ce livre que je sais ce qu’est la rafle du Vél d’Hiv. Bien sûr que j’en avais entendu parler… mais sans savoir ce que c’était vraiment. Maintenant, je sais. Et c’est terrible ! Je ne veux pas commencer une discussion sur ce moment de l’Histoire, là, maintenant, sur mon blog, car nous pourrions en parler et polémiquer pendant des heures. C’est un moment terrible, qu’il est indispensable de connaître pour ne pas oublier.

… puis pour l’histoire : celle de Julia, cette américaine qui vit à Paris depuis vingt-cinq, celle de sa belle-famille et celle des Dufaure.

… et pour le talent d’écriture de Tatiana. Elle alterne, par des chapitres courts, le récit à la 3ème personne de la rafle de la famille Starzynski, la famille de Sarah, en 1942 et le récit à la 1ère personne de Julia, qui enquête sur la rafle du Vél d’Hiv, en 2002. Au fur et à mesure de courts chapitres, nous en apprenons plus sur Sarah et son destin, comme Julia en apprend plus sur la rafle du Vél d’Hiv et sur Sarah. C’est très très bien fait ! Puis l’alternance de ces deux récits prend fin quand Julia apprend le terrible secret qu’il y a autour de Sarah, et nous nous retrouvons alors avec Julia, à plein temps, et Sarah que désormais elle porte en elle.

Combien de fois ai-je serré ma mâchoire pour retenir mes larmes…

Merci Tatiana d’avoir écrit ce livre !


Les avis d'Amy, Anne, Chiffonnette,
Clarabel, Cuné, Florinette, Kévin, Laure, Majanissa et Tamara.
Ce roman a été sélectionné pour le Prix Biblioblog du roman 2007. Retrouvez l'avis de tous les membres du jury qui sont très différents les uns des autres !


A propos de l’auteur


Née en 1961, Tatiana de Rosnay vit depuis vingt-cinq ans à Paris. Scénariste et journaliste, elle travaille notamment pour Elle et Psychologies. Elle s’appelait Sarah, son neuvième roman, est le premier qu’elle écrit en anglais, sa langue maternelle. Dix-huit pays en ont déjà acquis les droits.












Et donc comme je vous disais au début de ce message, Tatiana sera en débat et signature le mercredi 23 mai à partir de 19H à l'Alice Media Store du Bercy Village. J'y serai !


Note ajoutée le 23/05/2007 :
Retrouvez Tatiana de Rosnay en interview par Brice Depasse ICI.


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Son site Internet

06 mai 2007

Révélations...

Le chiffre 4 est à la mode, en ce moment, dans le monde de la blogosphère littéraire amateure... Aujourd'hui, je vais vous révéler 4 choses sur moi ! Et cela, suite à la demande de Lou.


1/ Je ne loupe pas un épisode de Plus belle la vie, ce feuilleton français qui se passe à Marseille, diffusé tous les soirs du lundi au vendredi sur France 3 vers 20h20.

Oui, la plupart des acteurs ne sont pas très bons. Oui, il y a des répliques à la noix. Oui, les histoires sont bateaux ou alors complètement loufoques. Mais moi, j'aime ça, je ne saurais pas l'expliquer et je l'assume très bien. D'ailleurs, je n'ai aucune honte à vous dire que j'enregistre tous les jours ce feuilleton pour être sure de ne pas louper un seul épisode !
PS : Je tiens à préciser qu'hier, j'ai surpris une conversation entre 2 adolescents (oui, oui, 2 garçons !) sur ce feuilleton : "Je suis super contente que Blanche et l'électricien se soient remis ensemble !", "A ton avis, qui a mis le corbeau devant la porte de Vincent ?" :o)

Site Internet de Plus belle la vie : http://plus-belle-la-vie.france3.fr/


2/ J'ai l'impression que la plupart des lectrices sont amatrices de thé... Hé ben moi aussi ! Peut-être pas autant que Lou ou d'autres, mais je bois au moins un thé par jour. J'aime mon Lipton Yellow le matin... et sinon des thés plus fruités l'après-midi. Mais j'aime aussi le thé vert, le thé noir, le thé aux épices, etc. Et la plupart du temps, sans sucre.


3/ Jamais sans mon doudou !

Il est affreux, mais pour moi, c'est le plus beau. Cette peluche m'a été offerte par mon oncle à ma naissance. Cette peluche a donc 28 ans ! Et cela fait 28 ans qu'il (oui, c'est un mec !) me suit de partout. Bon, je ne l'emmène pas en week-end avec moi dès que je me déplace, il n'est pas non plus allé en Inde l'année dernière (je n'y suis restée "que" 6 semaines). Mais il me suit dans mes différents déménagements... Il a vécu avec moi dans ma chambre d'étudiante à Lyon pendant mes 3 ans de classes préparatoires. Puis ensuite il est venu à Bordeaux pour mes 3 ans d'école. Pendant mes stages en Californie, il était là aussi ! Puis enfin, il est monté à la Capitale, comme on dit, pour mes débuts dans la vie professionnelle.


4/ Depuis quelques mois, je suis l'heureuse propriétaire d'une console de jeux ! Hé oui, pendant 28 ans, j'y avais échappé... Je n'avais jamais ressenti l'envie d'en avoir une... Et puis j'ai craqué ! Sur un coup de tête, je me suis achetée une console Nintendo DS Lite. Noire. Qu'est-ce qu'elle est belle !!! J'aime beaucoup jouer aux 42 jeux indémodables, ainsi qu'à Tétris. J'ai tenté de jouer à New Super Mario Bros, mais finalement c'est mon homme qui y joue plus que moi. Par contre, depuis quelques semaines, je suis à fond dans Animal Crossing : Wild World.

J'ai un petit personnage, Choupie, qui évolue dans PuceCity. Je rencontre d'autres personnages, je ramasse des cerises et des coquillages que je revends à Tom Nook. Je pêche. Je trouve des fossiles que j'offre au musée de ma ville. Je rembourse le crédit de ma maison. C'est tout bête, mais ça me détend !

Voilà ! Vous en savez maintenant un peu plus sur moi et sur mes plus vils penchants !

Florinette, il me semble que tu ne nous as pas encore révélé tes 4 vérités. Je te laisse donc la parole, si tu le souhaites...